Droit d'expression de l'opposition municipale : la loi, c'est la loi !
Faut-il rappeler à la mairie que le droit d'expression de l'opposition dans le bulletin municipal n'est pas tributaire de la décision d'un quelconque comité rédactionnel. C'est la loi et la responsable de la publication (Mme la maire) qui doivent la faire respecter à chaque parution. Le comité de rédaction n'a donc pas à discuter du bien-fondé de l'article, ni de son contenu !
Ce « Kiosque municipal » est composé de 24 pages de format A4, dont 23 pages et demi réservées à la majorité municipale, concernant tous les « bienfaits » qu’elle engage avec l’argent de nos concitoyens (cela en plus du site Internet que la mairie a ouvert).
Je rappelle simplement que la réservation d’expression pour l’opposition est réduit à 1000 caractères d’imprimerie sur ces 24 pages !
Je suis élu d’opposition municipale et ne suis pas là pour passer de la pommade sur les décisions que la majorité peut ou ne peut pas prendre ou sur celles que je considère onéreuses ou mauvaises pour notre Ville. Pour ce genre de chose, la Ville peut s’adresser à l’opposition dite de gauche !
Sur le terme
Suite à l’intervention du représentant de cette opposition, en fin de Conseil du 29 septembre dernier, qui s’est offusqué du qualificatif de « courtisans » emprunté dans le bulletin n°1, je tiens à lui répondre ceci :
Je m’excuse, mais je ne connais pas d’autre terme à donner pour ce genre d’élus, dont les 761 électeurs sympathisants n’ont certainement pas donné leurs votes pour les voir dans un seul but de récupérer des strapontins dans les commissions, avoir revendiqué donner leur vote à Madame Gallez lors de l’élection du Maire. (Cela malgré tout le respect que l’on doit à cette Dame).