Les "valseurs" professionnels
(Je suis de gauche, mais je ne sais pas valser !)
Les champions de la « sociale démocratie » que sont devenus Messieurs Hollande et Valls veulent aujourd’hui changer le nom du PS, tant ils ont honte des mensonges dont ils ont usé pour prendre la place au plus haut de l’Etat.
Que veulent-ils exactement ? Un parti démocratique socialiste, un parti libéral socialiste, les démocrates ou républicains à l’Américaine ? Quel que soit le nom, la « rose » est plus que jamais fanée, et se sera toujours le peuple de base qui trinquera !
Messieurs Hollande et Valls pourront-t-ils, s’ils n’arrivent pas à raccrocher leurs bons amis du centre droit et de la droite modérée (par manque de chance, leur ami commun Bayrou est de ceux qui prédisent la fin du mandat présidentiel avant terme), se rapprocher de ceux qui votent contre les amendements présentés par des députés socialistes dits « frondeurs » ; ou alors pourront-ils se rapprocher de la « marine » pour en faire un « parti social nationaliste » ?
Le Président normal et son Premier ministre devraient plutôt mettre en place le plus rapidement possible une assemblée constituante, afin de mettre en place l’urgence d’une 6ème République dans notre pays.
Une 6ème République qui prendrait en compte de nouvelles bases humanitaires et non financières ; en laissant au peuple de France le droit de remonter cette pente abrupte du déficit que la 5ème République a creusé depuis tant d’années entre les différentes classes de salariés et les grands dirigeants.
Cela remettrait du baume au cœur au peuple, totalement asphyxié par les taxes de toutes catégories, le blocage des salaires, des retraites, le non-remboursement des frais médicaux et pharmaceutiques, les étudiants pauvres sans assurance ni complémentaire et il faut en passer trop pour tout énumérer...
Pourront-ils laisser aux Français un espoir de mieux-vivre et de ne plus être stressés par le risque de fermeture de leurs usines pour cause de délocalisation et les fins de mois difficiles ?
S’il n’y a pas d’ouvrier sans patron, il faut savoir aussi qu’il n’y a pas de patron sans ouvrier !
Le jour où l’ensemble des salariés de tous niveaux comprendront qu’il est temps de réagir tous la main dans la main, alors ce jour-là, l’emblème de la France sera dans de bonnes mains et la sortie du bonnet Phrygien ne sera pas loin de reprendre de l’actualité aux J.T du 20 heures. Car ce sont les salariés toutes catégories qui fournissent à eux-seuls le principal du PIB (produit Intérieur brut).
Ceux-ci doivent savoir que ce PIB est rogné pour sa grande partie par le grand patronat, les banques et leurs jeux boursiers, les hauts fonctionnaires des ministères qui gravissent les échelons du salaire jusqu’à plusieurs dizaines milliers d’euros par mois ainsi que la bande de technocrates de Bruxellois qui imposent tout en se servant au passage.
Ils doivent aussi savoir que se ne sont pas les employés des Administrations de proximités, Locales, Régionales ou Départementales qui grèvent le budget de la France avec des salaires de une à deux fois le SMIC.
Il est plus que temps de passer à autre chose ; la 5ème République n’a plus sa place en temps que telle. Les scandales, les détournements, les copinages, les magouilles de toutes sortes font à eux tous le ver qui a pourri le fruit depuis trop longtemps (presque 60 ans) !
L’Etat est là pour aider le travail au peuple et non pour fournir des cadeaux de plusieurs milliards d’euros au grand patronat et aux banques ; ceux-là même qui détournent les bénéfices dans les paradis fiscaux et ferment les usines pour s’installer dans les anciens pays de l’Est qui ont pris le train de l’Europe libérale en payant le salaire de leurs ouvriers largement en dessous de la moitié du Smic.
Des patrons qui, avec les milliards de cadeau gouvernementaux, n’oublient pas de se faire régler les dividendes en fin d’année, le plus souvent malgré les difficultés financières de l’entreprise. Mais par dessus tout, ils se réservent des retraites chapeaux de plusieurs millions, celles-ci en plus bien sûr de leurs retraites de base qui frôlent le million ou plus par an (soit plus de 60 fois la retraite d’un bon salarié qui, lui, a ses revenus bloqués depuis des années).
L’exemple de PSA (Peugeot-Citroën) est flagrant : après avoir fermé l’usine d’Aulnay-sous-bois (3 300 emplois et 10 000 sous-traitants, 1 400 suppressions à Rennes, plus 360 dans les autres établissements du group)e, il annonce 684 suppressions d’emploi à Poissy et la ligne de production de la 208 supprimée dès le mois de mars prochain.
Voilà à quoi servent les millions d’euros « donnés » par le gouvernement pour le licenciement et la délocalisation de la 208. Car ne soyons pas idiot, cette chaîne de montage sera remise en route dans des pays à bas prix pour y fabriquer du " Made in France".