Chômage, encore une fois ratée !
Après la SNCF en décembre, EDF mi-janvier , c’est au tour de STMicroelectronics, Servier, Mahle Behr, Sandi ou encore Vallourec, d’annoncer de nouvelles « charrettes »
Hormis Vallourec, fabricants de tubes pour l’industrie pétrolière, qui, pénalisé par la chute des cours de « l’or noir » va fermer les laminoirs de Saint-Saulve (Nord) de Deville (Ardennes) et supprimer 600 postes, les autres groupes ont en commun de faire des bénéfices .
La palme du plus juteux résultat revenant à Sanofi, qui a distribué 3,5 milliards de dividendes en 2015 et qui, dans le cadre d’un plan « d’économies » de 1,5 milliards d’euros d’ici à 2018, va supprimer 600 emplois.
Le laboratoire Servier, qui veut « se séparer » de 610 de ses 690 visiteurs médicaux au nom d’une « nécessaire adaptation pour assurer sa pérennité » selon la direction, a vu son bénéfice passer de 77 à 352 millions d’euros pour l’exercice 2014-2015.
La palme du cynisme revient à Mahle Berr. Après avoir imposé en 2013 un accord de compétitivité (gel des salaires, suppression de 5 RTT et licenciement de 150 salariés), l’équipementier automobile (324,5 millions d’euros de bénéfice) veut encore baisser ses « coûts de production de 8% » en supprimant 180 postes.
Enfin STMicroelectronics dont l’Etat détient 13,4% de capital, malgré 104 millions de bénéfice, va détruire 1 400 emplois dans le monde dont 430 en France.