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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

La loi El Khomri: une loi anti "Classe Ouvrière" sous le "patronage" de Gattaz et du MEDEF.

23 Février 2016, 15:20pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Déjà en 1948 la grande grève des mineurs en France fut durement réprimée par le pouvoir en place, aux mains des "socialistes" .Déjà en 1948 la grande grève des mineurs en France fut durement réprimée par le pouvoir en place, aux mains des "socialistes" .

Déjà en 1948 la grande grève des mineurs en France fut durement réprimée par le pouvoir en place, aux mains des "socialistes" .

Le projet de Loi EL KHOMRI

Contre le Code du Travail est réactionnaire !

Aujourd'hui encore, un gouvernement qui se dit être de « Gauche », bafoue l’ensemble des lois du travail dans le seul but de satisfaire les banquiers , le grand patronat du Medef et du CAC 40.

Est-il encore susceptible d’avoir la confiance de la Classe Ouvrière ?

Ces gouvernants, après Chirac et Sarkozy, veulent-ils nous ramener à l’époque des « Maîtres des Forges ou des patrons miniers » avec le droit de virer ses employés sous quelques raisons que se soient.

Ils en prennent déjà le chemin avec les licenciements « pour vols de joints d’étanchéités récupérer dans les bennes à ordures chez PSA ou les chiffons sortis de chez SKF dans le Valenciennois.

Et combien d’autres exemples qui nous sont révélés chaque jour ! Aujourd’hui, on autorise les prud’hommes de faire passer un employé licencié devant ses juges, dont l’un n’est autre que le DRH de l’entreprise qui a licencié l’employé.

Voilà un début de « justice patronale » dont Gattaz le patron du Medef rêve d’amplifier avec l’aide de Messiers Valls-Macron et Madame El Khomri ; le tout avec la bénédiction du président élu par le peuple de gauche.

Les mots ont un sens. Être réactionnaire, c'est s'opposer aux idées de progrès et de justice sociale pour revenir en arrière. Depuis mai 2012, les droits conquis par la classe ouvrière au cours de ses luttes, et qui ont servi à l'ensemble du salariat, sont purement et simplement remis en cause par le gouvernement.

La France et l’Europe veulent-elles en revenir à ça?La France et l’Europe veulent-elles en revenir à ça?La France et l’Europe veulent-elles en revenir à ça?

La France et l’Europe veulent-elles en revenir à ça?

Le projet El Khomri, je devrais dire celui du MEDEF sur la destruction du Code du travail, n'a pas à être modifié par le Parlement avec quelques amendements: il est à rejeter sur le fond et la forme. On n'humanise pas le capitalisme. Dès lors, pourquoi voudrait-on opérer pareillement sur un projet de loi ramenant le monde du travail, celui du salariat du 19e siècle?
A cette époque, le Code civil régit en 2 articles les relations du travail: en cas de litige entre l'employeur et son salarié sur le montant des gages, le premier doit être cru sur parole; l'engagement perpétuel d'un salarié est interdit. De plus, le Code Civil Napoléon y  rajoute le livret ouvrier: tout travailleur doit le tenir sur lui et le faire signer dans un commissariat ou une gendarmerie à chaque changement d'employeur, sous peine de poursuites judiciaires. L'employeur peut annoter à sa guise ledit livret.

Le Code du travail, qui apparaît au début du 20e siècle, dispose de 4 chapitres: sur le contrat d'apprentissage; sur le contrat de travail; sur le salaire et sur les pénalités dont doit s'acquitter l'employeur en cas d'infraction au droit du travail. Un second livre vient s'ajouter quelques années plus tard avec 4 autres chapitres: 

Conditions du travail; hygiène et sécurité des travailleurs; inspection du travail et pénalités à l'encontre des employeurs.

 

Au fil des luttes de la Classe Ouvrière, le Code du travail s'épaissit et va être amélioré, notamment en 1936, 1945, 1968 et 1981. Certes, les gouvernements de droite ou socialistes ont accordé des dérogations législatives aux employeurs, chaque fois que le mouvement ouvrier a baissé la tête ou a fait confiance à des promesses électorales.

Pour autant, le Code du travail demeure un socle primordial pour la défense du salariat, même si de nouvelles libertés restent à conquérir. Et sans Code du travail et ses garanties, la subordination de l'exploité, qui produit de la richesse matérielle ou intellectuelle, est totale face à l'employeur qui lui fournit son travail. C'est un retour au début du 19e siècle.

 

Une pétition est en ligne. Il faut la signer et la faire signer:

https://www.change.org/p/loi-travail-non-merci-myriamelkhomri-loitravailnonmerci?recruiter=316940347&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink

 

Mais cela ne suffit pas. A moins d'attendre tout des partenaires dits sociaux pour en discuter, négocier des reculs sociaux et les graver en les légiférant par la grâce du Parlement.

Oui, "partenaires sociaux", les mots ont un sens.

Les mots ont un sens. Conservateurs, c'est : être figés sans permettre des progrès pour l'humanité. Réactionnaires, c'est revenir en arrière. La lutte des classes, c'est combattre l'exploitation capitaliste, pour une société de justice sociale, d'émancipation et de paix, contre les forces conservatrices et réactionnaires alliées inconditionnelles du capital. Hier comme aujourd'hui.

Mais une Pétion ne suffira pas !

 

La dictature de l’argent prépare le grand bon en arrière vers moins de Liberté, moins d’Egalité et moins de Fraternité.

C’est à la Classe Ouvrière : de l’ouvrier à l’ingénieur ou tout DRH qu’il soit ; Ils ne sont rien d’autres que des numéros. Il faut s’unir pour faire barrage à ces faiseurs de fortune chez les milliardaires.

 

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V
que faire est toujours la question qui se pose pour finir.<br /> Les ouvriers ingénieurs techniciens et employés ont évidemment intérêt à faire barrage à l'intensification de l'exploitation qui se cache derrière l'idée de réforme. Une idée du XIX° comme disent nos petits hobereaux modernes, qui ont pour éthique : le collage des étiquettes.<br /> Et donc s'unir, c'est faire barrage. Mais cela ne suffit pas. Résister c'est riposter. Aussi convient-il de faire le ménage et la police. C'est-à-dire détruire toute possibilité d'électoralisme publicitaire pour revenir à une saine politique prenant en compte les besoins réels des masses sus-mentionnées.<br /> Et comment riposter autrement qu'en révolutionnant l'état de choses, j'ai bien dit choses, nous en sommes en effet des numéros, des rouages, des bidules, aux yeux de toutes les classes capitalistes française, européenne et internationale, en prenant ici et maintenant nos affaires en main et en excluant de tous droits politiques tous ceux qui ont participé à la catastrophe en cours.<br /> <br /> Qu'ils aillent loger à Sarcelles ou aux Minguettes pour un siècle ! Qu'ils y côtoient ceux qu'ils méprisent ! Et alors peut-être ils cesseront de se vouloir des surhommes dont tout le monde sait à quoi leurs idées mènent : à une exploitation féroce et sans fard.
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C
Il serait bon pour ces gens qui nous gouvernent, (qu’ils soient socialistes dits « de gauche », ump dits « Républicains, ou Fn et ses magouilles tant au conseil européen, que Jeanne d‘Arc et il faut en passer ici) ; Que lorsque le peuple de la « France d’en bas » comme l’a si bien dénommé Raffarin, le ou leur filiale Jeanne d'Arc, que le jour ou la "France d'en bas" comme l'a si bien dénommé Raffarin se réveillera et cela arrivera ;<br /> Qu'ils se rappellent tous que la Route de Varennes et en Cul de Sac depuis le 21 juin 1791 !!!
V
lire sur roslux.kama-fr.over-blog.com un article publié ce 8 mars et qui commence ainsi<br /> Révision du code du travail : feu aux poudres poudre aux yeux<br /> <br /> Échos business (business.lesechos.fr ) nous fait la grâce, à propos de l'avant-projet de loi, portant sur la révision du code du travail, de démêler le vrai du faux, en 11 points.<br /> <br /> Ce qui est vrai d'abord<br /> <br /> La rémunération des heures supplémentaires laissées à l’appréciation de l’entreprise<br /> (qui sait où mène l'alourdissement du coût social du travail : au suicide national. Aux vedettes des médias de montrer que syndicalistes = fascistes).<br /> Les heures sup payées trois ans plus tard<br /> (pourquoi payer en temps voulu ce qui peut être gracieusement remis aux lendemains social-républicains chantants)<br /> L'astreinte imprévisible<br /> (le quotient intellectuel du salarié, déjouant toute routine, ne pourra que croître. La formation est désormais tous les jours et à vie)<br /> ...
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