La loi El Khomri: une loi anti "Classe Ouvrière" sous le "patronage" de Gattaz et du MEDEF.
Déjà en 1948 la grande grève des mineurs en France fut durement réprimée par le pouvoir en place, aux mains des "socialistes" .
Le projet de Loi EL KHOMRI
Contre le Code du Travail est réactionnaire !
Aujourd'hui encore, un gouvernement qui se dit être de « Gauche », bafoue l’ensemble des lois du travail dans le seul but de satisfaire les banquiers , le grand patronat du Medef et du CAC 40.
Est-il encore susceptible d’avoir la confiance de la Classe Ouvrière ?
Ces gouvernants, après Chirac et Sarkozy, veulent-ils nous ramener à l’époque des « Maîtres des Forges ou des patrons miniers » avec le droit de virer ses employés sous quelques raisons que se soient.
Ils en prennent déjà le chemin avec les licenciements « pour vols de joints d’étanchéités récupérer dans les bennes à ordures chez PSA ou les chiffons sortis de chez SKF dans le Valenciennois.
Et combien d’autres exemples qui nous sont révélés chaque jour ! Aujourd’hui, on autorise les prud’hommes de faire passer un employé licencié devant ses juges, dont l’un n’est autre que le DRH de l’entreprise qui a licencié l’employé.
Voilà un début de « justice patronale » dont Gattaz le patron du Medef rêve d’amplifier avec l’aide de Messiers Valls-Macron et Madame El Khomri ; le tout avec la bénédiction du président élu par le peuple de gauche.
Les mots ont un sens. Être réactionnaire, c'est s'opposer aux idées de progrès et de justice sociale pour revenir en arrière. Depuis mai 2012, les droits conquis par la classe ouvrière au cours de ses luttes, et qui ont servi à l'ensemble du salariat, sont purement et simplement remis en cause par le gouvernement.
Le Code du travail, qui apparaît au début du 20e siècle, dispose de 4 chapitres: sur le contrat d'apprentissage; sur le contrat de travail; sur le salaire et sur les pénalités dont doit s'acquitter l'employeur en cas d'infraction au droit du travail. Un second livre vient s'ajouter quelques années plus tard avec 4 autres chapitres:
Conditions du travail; hygiène et sécurité des travailleurs; inspection du travail et pénalités à l'encontre des employeurs.
Au fil des luttes de la Classe Ouvrière, le Code du travail s'épaissit et va être amélioré, notamment en 1936, 1945, 1968 et 1981. Certes, les gouvernements de droite ou socialistes ont accordé des dérogations législatives aux employeurs, chaque fois que le mouvement ouvrier a baissé la tête ou a fait confiance à des promesses électorales.
Pour autant, le Code du travail demeure un socle primordial pour la défense du salariat, même si de nouvelles libertés restent à conquérir. Et sans Code du travail et ses garanties, la subordination de l'exploité, qui produit de la richesse matérielle ou intellectuelle, est totale face à l'employeur qui lui fournit son travail. C'est un retour au début du 19e siècle.
Une pétition est en ligne. Il faut la signer et la faire signer:
Mais cela ne suffit pas. A moins d'attendre tout des partenaires dits sociaux pour en discuter, négocier des reculs sociaux et les graver en les légiférant par la grâce du Parlement.
Oui, "partenaires sociaux", les mots ont un sens.
Les mots ont un sens. Conservateurs, c'est : être figés sans permettre des progrès pour l'humanité. Réactionnaires, c'est revenir en arrière. La lutte des classes, c'est combattre l'exploitation capitaliste, pour une société de justice sociale, d'émancipation et de paix, contre les forces conservatrices et réactionnaires alliées inconditionnelles du capital. Hier comme aujourd'hui.
Mais une Pétion ne suffira pas !
La dictature de l’argent prépare le grand bon en arrière vers moins de Liberté, moins d’Egalité et moins de Fraternité.
C’est à la Classe Ouvrière : de l’ouvrier à l’ingénieur ou tout DRH qu’il soit ; Ils ne sont rien d’autres que des numéros. Il faut s’unir pour faire barrage à ces faiseurs de fortune chez les milliardaires.