La sauvegarde du petit commerce.
Valenciennes - Saint-Saulve et les autres,
ou le souci de défendre le « Petit Commerce »
La bataille des Dix Muids de Marly s’est passée en deux temps :
D’abord avec l’implantation du magasin IKEA qui aurait sans nul doute amené dans le Valenciennois 1500 emplois sinon plus, avec les surfaces annexes devant venir s’y greffer. (17% de chômage dans le Valenciennois)
Cet épisode fut suivi par la « saga Auchan » toujours avec les mêmes ingrédients et les mêmes acteurs : Val-Métropole, Aulnoy, Valenciennes, Saint-Saulve, Denain, Onnaing (avant 2014) etc.
Les excuses avancées étaient :
* Il faut sauver le petit commerce ou : * Il faut éviter les bouchons et l’encombrement des routes et autoroutes à la sortie des grandes surfaces etc.
Tout était bon pour dire NON !
Là encore les maires de l’époque ainsi que celui de Valenciennes, (dont le centre de sa ville devient un vrai désert commercial) : Anciens magasins repris par les agences bancaires, des boutiques de téléphonie, agents d’assurances, de « binoclerie » ou encore des mutuelles complémentaires etc.
Mais rien n’a été fait en son temps pour empêcher l’installation d’un nouveau supermarché à Valenciennes rue Macarez ; en effet le 23 mars 2015, la Voix du Nord a annoncé dans ses colonnes : « Un nouveau petit Leclerc (à défaut d’un grand) en construction rue Macarez sur les friches de l’ancien marché de gros.
Malgré la bataille de la FTIAVAL, (Fédération des Travailleurs Indépendants de l‘Arrondissement de Valenciennes et des Arrondissements Limitrophes) les promesses et les belles paroles du député-maire qui ne désarme pas, « parlant le 20 mai 2015 d’aller en cassation » compte tenu de la fragilisation des magasins du centre ville.
Tout cela bien sûr aux frais du contribuable, la faute étant due à ses services qui n’ont pas réagi en temps et en heure pour contrer le projet.
Le 20 septembre, Surprise: « Leclerc rue Macarez ouvre mercredi ! »
A la différence des mairies d’Aulnoy et de Denain, la raison était surtout la sauvegarde de leurs hypermarchés existants et non la « défense du petit commerce ! »
Aujourd’hui, nous pouvons remarquer la quasi-disparition de nos poissonneries, quincailleries, droguistes, petits magasin de dépannage et d’électroménagers et de combien d’autres corps d’états disparus dans nos « centre ville » !
Quant à Saint-Saulve, malgré les calicots installés:
« Saint-Saulve s’engage pour son petit commerce » Ils ne peuvent même plus aujourd’hui parler de la sauvegarde du commerce de proximité, ces derniers disparaissants les uns après les autres.
Non pas par la concurrence des « hyper » ; mais par un manque de sécurité dans certains quartiers (secteur de la ZAC ) ou le manque de repreneurs des magasins existants pour cause de retraite.
Ce manque de repreneur est souvent dû au refus des banquiers frileux, de débloquer les crédits demandés. Ces derniers sont pourtant installés en nombre aux quatre coins de nos cantons dans d’anciens commerces mis en dépôt de bilan et racheter par eux à prix cassés !
L’effet « Ville dortoir » que sont devenues nos villes, vient du fait d’une construction de logements neufs à tout va dans des lieux désertifiés de tout commerce et de tout aménagement urbain . Il ne suffit pas de construire plusieurs centaines maisons pour la raison d’en récupérer les taxes, il est nécessaire pour nos « dirigeants municipaux» de rappeler: qu’un couple qui accéde à la propriété, se trouve souvent dans l’obligation d’avoir 2 emplois, afin de subvenir aux remnboursements bancaires ainsi qu'aus taxes locales.
L'autre certitude est de savoir qu’un couple qui travaille hors de la commune et s’il ne trouve pas les commodités sur place, préférera automatiquement se fournir dans les commerces et écoles proches de son lieu de travail avant de rentrer à la maison.
On en vient au « métro-boulot-dodo »