Et si on lisait un peu plus les journaux de la classe ouvrière ?
Le député LR dénonce les cheminots et leurs "130 jours de congés payés" par an.
Pas de chance, ce chiffre est totalement faux!
En cumulant RTT et congés payés, on arrive à 50 jours.
Même le très "bidonneur" Jean-Pierre Pernaut n'avait pas osé dépasser les 60 jours.
JEAN-JACQUES URVOAS, qui enterre les mineurs de 1948.
Le maigre bilan de Christiane Taubira est torpillé par J-J Urvoas; le nouveau ministre de la Justice.La garde des Sceaux avait ouvert la voie à une indemnité des mineurs de 1948, réprimés après leur grève.
Urvoas a prudemment entérré l'idée.
Evoquant les éboueurs de Bordeaux en grève pour réclamer une prime de 50 euros par mois, le "modéré" Alain Juppé a déclaré:
" ça ne s'appelle pas du syndicalisme, ça s'appelle du hooligalisme"
Un epoignée de grévistes est accusée d'avoir éventré des poubelles.
Un "crime impardonnable" qui a dû faire rigoler les hooligans, "les vrais"!
Emplois:
Carrefour saigne sa banque.
En 2015, Carrefour banque (détenue à 60% par Carrefouret 40 % par une filiale de BNP Paribas) a réalisé 37 millions d'euros de bénéfice.
Mais, c'est moins qu'avant et puis, il faut passer au "numérique"!
La direction veut donc supprimer 236 postes sur 1653 d'ici 2018 et fermer 22 agences sur 205, promettant des départs "volontaires".
Mais ça ne passe pas; avec la CGT, les salariés ont manifesté devant le siège, à Courcouronnes dans l'Essonne, le 27 juin.
Qui sont les inpecteurs du travail?
Que constatent-ils sur le terrain en cette période de chômage massif et de boulversement dans le monde du travail?
Ont-ils encore les moyens d'agir?
C'est le thème du Web documentaire écrit et réalisé par Jean-Pierre Bloc avec la participationde militants deu syndicats SUD travail affaires sociales .
A voir sur :
https://solidaires.org/webdoc-inspecteurs-du-travail-une-rencontre
SENELNORD, overdose d'heures sup.
Après le départ de son partenaire Fiat, PSA a fait planer le doute sur le sort de Sevelnord à Hordain dans el Nord (2700 salariés)
Puis, un accord de "compétivité" 'gel des salaires, perte de RTT, flexibilité des horaires...) signé en 2012 par les syndicats, sauf la CGT, a "sauvé" l'usine!
Mais les salariés ne sont pas dupes. Le 24 juin 2016, ceux du ferrage ont débrayé contre les heures supplémentaires imposées et les samedis bossés gratuitement.