Bienveillant pour les riches, plein de mépris pour les salariés toutes catégories.
Dans un discours rendant hommage aux « start-up » (en Français: jeunes entreprises) et aux entreprises, le 29 juin dernier, le propos d'Emmanuel Macron qui fut retenu par les médias présents, qui aujourd'hui fait polémique sur les réseaux sociaux, et d'une autre nature que celle d'encourager les jeunes entreprenants.
« Dans les gares, vous croisez des gens qui réussissent et d'autres qui ne sont rien »
A droite comme à gauche, les protestations se sont élevées contre cette expression plus que méprisante. Pour Gérard Miller, « c'est une honte ! »
Dans le même genre, rappelons-nous les paroles de J-P Raffarin ex Premier ministre de la République qui vient de prendre « sa retraite politique » et qui au temps de sa "superbe" avait déjà différencié la « France d'En Haut et celle d'En Bas »
Ces « grands politiques » à la langue bien pendue, devraient laisser sur le côté les mathématiques pour des calculs bidons sur l'économie française, et revoir leurs livres d'histoire.
A l'époque où le général De Gaulle disait lors d'un discours:
« Il y a deux sortes de Français, ceux qui pensent qu'ils sont deux sortes et les autres ! »
Le billet de Cédric Clérin (l'Huma Dimanche)
Nous ne sommes Rien !
Il faut s'y faire, la France est devenue une entreprise. Le séminaire de son équipe dirigeante dans une « start-up nation » où le plus important est « l'esprit d'entreprise qui doit animer chaque citoyen » Mais, dans l'entreprise, il y a des rapports sociaux, même si on veut les dissimuler.
Le président en est la meilleure preuve. Il veut à la fois sortir « des rapports de forces » dans l'entreprise tout en avait pour objet une séance de « team building » (resserrer les liens entre les membres d'une équipe) rien à voir avec le travail collectif des anciens gouvernements.
Nous sommes divisant le monde entre ceux qui ont réussi et ceux qui ne « SONT RIEN »
Depuis qu'il est un personnage « public » Macron fait régulièrement transpirer le mépris de classe qui le caractérise ! Tant qu'il n’aura d'yeux que pour la réussite sociale, qu'il ne comprendra pas la fierté du travailleur et sa soif d'émancipation, le nouveau président ne comprendra pas ce qu'il croit être « son » peuple.