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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Parlons des impôts fonciers...

12 Octobre 2017, 14:40pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Un vol qui dure depuis des années.

Un vol qui dure depuis des années.

Les taxes foncières ont augmenté quatre fois plus vite que l'inflation depuis 2011

©Boursier.com

« Si cette dérive continue, les propriétaires occupants seront asphyxiés et les propriétaires bailleurs ne tireront plus aucune rentabilité de leurs locations » L'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) vient de taper du poing sur la table, jugeant même l'avenir de la propriété « en péril » La raison ? La hausse continue de la taxe foncière.

D'après la 11ème édition de l'observatoire qu'elle réalise chaque année à l'échelon national, la fédération de propriétaire estime en effet que les taxes foncières ont augmenté en moyenne de 14% entre 2011 et 2016.

A titre de comparaison, l'inflation cumulée a tout juste dépassé les 3% sur la même période. Quant aux loyers, ils n'ont progressé que de 3,76%. De quoi inquiéter les propriétaires sur l'évolution de la rentabilité locative.                            * La conjonction de deux phénomènes

- La hausse des taxes foncières a deux origines. D'un côté, les départements et les communes ont eu tendance à augmenter les taux appliqués.

Selon nos calculs établis à partir des données de l'UNPI, les taux moyens sont passés de 35,5% à 38% en 5 ansEn parallèle, les bases d'imposition ont fait un bond en avant. Entre 2011 et 2016, elles ont progressé de 6,56%. L'UNPI ne manque d'ailleurs pas de rappeler que ce chiffre dépasse largement l'inflation (3,03%)... alors qu'en théorie les valeurs locatives étaient censées suivre l'inflation.

Cela tient à un détail technique. Ces dernières années, les valeurs locatives ont été réévaluées sur la base de l'inflation prévue pour l'année à venir. Or, l'inflation réellement constatée a posteriori a régulièrement été inférieure aux prévisions. Autrement dit, les valeurs locatives ont été beaucoup trop augmentées.

Des signes d'amélioration...

L'UNPI entrevoit tout de même une éclaircie. Elle note que les collectivités ont fait preuve de modération en 2017 avec une hausse moyenne des taxes foncières de 0,97% après 3,78% en 2016.

Il faut dire que les parlementaires ont pris conscience du préjudice causé par les revalorisations excessives des bases locatives. Ainsi, à titre de compromis, ils ont décidé de ne relever « que » de 0,4% les valeurs locatives pour 2017, soit moins que l'inflation. (à voir, car ce qui a été pris les années précédentes, resteront acquises pour le fisc)

Il faut enfin rappeler qu'à l'avenir le système de revalorisation promet d'être plus cohérent. En effet, à partir de 2018, les valeurs locatives ne seront plus ajustées en fonction de l'inflation prévue. Elles seront réévaluées sur la base de l'inflation passée.

L'UNPI espère en tout cas que les changements à venir et les bons résultats relatifs de 2017 « signifient la fin du dérapage de la taxe foncière » ?

Et, en plus, l'administration fiscale fait payer à l'imposable :   " Les frais de gestion de la fiscalité locale !!! "


 

******

Rappelons que citoyen lambda, (ouvrier, employé ou cadre moyen) propriétaire de l'unique logement familiale ; ce logement qu'il a payé par un crédit bancaire, souvent 2 fois son prix d'achat, compte tenu des intérêts bancaires, pendant 20 ou 25 années,

Après avoir élevé et payer les études de ses enfants, il se retrouve à l'âge de la retraite propriétaire de son habitation.

Oui ! mais une habitation qui avec l'âge de sa construction demande de gros travaux de réfection, couverture, sanitaire, chauffage, électricité (plus aux normes), isolation thermique des combles et menuiseries, et que le type de logement remis sur en vente sur le marché immobilier ne représente plus, loin delà, l'investissement d'une vie entière de privation.

Ces impôts sont pourtant détournés par certains multi propriétaires, ceux qui font d'un logement loué 1 000 euros/mois, une division de 5 à 6 studios ou T1, loué chacun de 4 à 600 euros/mois, sans les charges (souvent avec une sécurité minimum, car ces derniers ne sont pas soumis au passage des services de sécurité comme les sociétés de HLM)

Ils bénéficient par contre des primes et déductions sur des travaux exécutés à moindre prix, alors que l'ouvrier ou le retraité touchant 1500 à 2000 euros, ne peu souvent plus investir dans des travaux au risque de s’endetter et de se priver jusqu'à la fin de sa vie,

L’État est depuis des années en train de spolier le citoyen français par le fait de l'augmentation annuelle de la valeur locative, le non respect du coût de l'inflation ainsi que le blocage des salaires et des retraites depuis des années.

Retraites dont l’État vient « avec largesse » d'augmenter de 0,8 %, tout en soustrayant une retenue supplémentaire de 1,7 % de la CSG,

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