La chronique d'Eric Bocquet, sénateur PCF du Nord
Ah ces assistés !
Les gouvernements successifs ont la fâcheuse habitude de faire la chasse aux chômeurs et aux allocataires du RSA ; voilà les causes des difficultés du pays
Ces gens-là, aux yeux de nos gouvernants, coupables de leur situation, ils devraient respecter les « devoirs » qui leur sont imposés.
Monsieur Macron l’a dit récemment à la télévision, « il faut bien qu'il y ait des règles quand même ! » Obligation du suivi individuel, obligation d’accepter toute offre raisonnable après deux refus et fournir en plus un travail gratuit, tandis que le gouvernement vient de faire un chèque de plusieurs milliards d’euros aux assujettis de l'ISF.
Madame Pénicaud, la ministre du Travail, applaudit à cette décision ; elle qui payait 62 000 euros d'impôts au titre de l'impôt sur la fortune en payera en 2018 « ZERO » !
Bande de fainéants dixit Jupiter, il y a quelques temps.
Alors il convient, de temps à autres, de remettre les pendules à l'heure car existe toujours dans nos sociétés libérales très organisées le risque de l'habitude, de ne plus réagir, de renoncer,,,
Et bien Non, hors de question !
Il y a aussi dans notre société cette catégorie d’assistés sociaux qui font en permanence la chasse aux allocations en tout genre, ils trouvent même cette situation somme toute confortable et il s s'y complaisent.
Alors les contribuables payent pour ceux qui n'ont pas envie de travailler, au lieu de chercher du boulot, ils s'enferment délibérément dans la trappe à pauvreté.
Il est temps mes chers amis, de revenir sur terre,
Deux chiffres suffissent ! Le premier à destination des économistes libéraux : un peu plus d'un tiers des personnes qui auraient droit au RSA n ele demandent pas., parfois parce qu'ils ne sont même pas informés sur leurs droits ou simplement qu'ils refusent le stigmate d'assisté.
OUI, chez les « pauvres » on a sa dignité humaine.
Le second chiffre est le suivant : les deux tiers des adultes (hors étudiants et retraités) en situation de pauvreté ont un emploi ou en recherchent activement un.Les pauvres sont comme tout le monde, ils n'ont pas envie de tomber dans le trappe et ils s'activent beaucoup pour en sortir quand ils s'y trouvent.
Allez les amis, une très belle année à chacun , de la résistance, du rassemblement, du débat de fond et le tout sur un fond d'excellente santé !
Liberté hebdo du 5 janvier 2018
Le chômage reculera, car Macron l'a dit, ainsi que sa millionnaire de ministre du Travail, (millionnaire sur le compte de plusieurs centaines de licenciements chez Danone) vont faire passer par « ordonnances » la loi afin de rayer les demandeurs d'emplois ; ces derniers, s'ils ne remplissent pas les documents réglementaires en temps voulu.
Gagnant à tous les coups; avec des analphabètes, des imbibés d'alcool et de tabac, des fainéants et toute la panoplie d'insultes proférées par Jupiter, « mots divulgués le plus souvent depuis des pays étrangers », lorsqu'il parle de la France et de ses concitoyens, il est certains que le chômage baissera (sur le papier).
Quant à la vignette auto qui revient dans les discussions de ces personnages avides de remplir les caisses sur le petit peuple, cela servira peut-être à aider les personnes âgées et les retraités à ne plus payer la CSG sur leurs gros revenus de 1200 euros par mois ?
Ils feraient mieux, au nom de la COP 20 et les suivantes faire respecter par leur propre gouvernement l’utilisation du TGV pour les déplacements en France et en Europe, la taxation des limousines et des 4x4 utilisées en villes, ainsi que de respecter l’usage des avions destinés à leurs déplacements internationaux, au lieu de détourner en dépenses l’argent du contribuable. Deux fois pour un voyage, (une fois pour un avion privé, pour un coût minime de 350 000 euros, l’autre pour le retour à vide de l’avion de la République.
Mais ça, c’est le moindre de leur soucis !
Pour la Région des "Hauts de France" (que de nom) d'un total de plus de 6 000 000 d'habitants, 87 agences Pôle Emploi sur le territoire, soit 350 000 chômeurs représentants 13% de chercheurs d'emplois.
Soit une moyenne de plus de 4 000 chômeurs par agence, pour un personnel de direction, attachés de direction et cadres compris.