L'Outil France , vendu à l'étranger
Ce sont-ils déplacés chez Ascoval à Leffrinckoucke et à Saint-Saulve pour endormir les travailleurs pendant 12 mois de CDD ! et après ???
Discours sur le Développement économique au Conseil communautaire de Valenciennes Métropole du Vendredi 9 février 2018
Allocution de M. Fabien THIEME Maire de Marly
Le 22 janvier dernier, le Président de la République était en visite officielle dans le Valenciennois pour participer à l’annonce par Toyota du lancement de la production d’un deuxième véhicule de la marque sur son site d’Onnaing, moyennant un investissement de 300 millions d’euros et la création de 700 emplois dont 600 en CDI.
L’événement a été accueilli avec un légitime enthousiasme par le Valenciennois et le Nord.
Dans le même temps, cependant, les yeux demeuraient tournés vers Saint-Saulve et ASCOVAL, dans le cadre du dossier de reprise d’Ascométal.
Moins d’une semaine plus tard, le choix du repreneur allemand Schmolz & Bickenbach semblait devoir signer l’arrêt de mort de l’aciérie valenciennoise et la disparition de près de 300 emplois, sans parler de l’impact sur les entreprises sous-traitantes.
Depuis, un moratoire a été décidé. Les salariés d’ASCOVAL ont été reçus à Bercy par le Ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire. Par sa voix, l’Etat s’est engagé à soutenir l’activité du site pendant un an par l’attribution d’une enveloppe de 5 M€, le temps de trouver un repreneur.
De son côté, la Région et les entreprises ont provisionné 14 M€ destinés à la constitution d’un fonds permettant de financer « un plan spécial » au cas où les choses se passeraient mal à l’issue de cette année.
Il va de soi que nous ne pouvons nous contenter de cette option teintée de fatalisme. Les efforts doivent aujourd’hui porter sur la recherche d’un repreneur fiable qui, lui, saura pérenniser l’activité du site au-delà de cette seule année.
Au risque de voir le fleuron français "TGV" se construire outre Rhin aussi.