A Saint-Saulve la saignée continue.

Après les « bonnes paroles » adressées Par Macron lors de sa dernière visite « propagande » chez Toyota à Madame la Maire de Saint-Saulve : « Vous pouvez dormir sur vos deux oreilles Madame » (On s'occupe du problème!)

VALLOUREC SAINT-SAULVE.

Aujourd'hui, après avoir cédé son aciérie et fermé son laminoir, Vallourec va arrêter son activité de tubes pour chaudières à Saint-Saulve, 164 suppressions de postes sont envisagées !

En 2012, la tuberie Vallourec de Saint-Saulve, employée près d'un millier de salariés. Ils ne seront bientôt plus que deux cents.

Le spécialiste du tube sans soudure compte fermer la ligne  « chaudière » qui emploie 164 personnes sur le site de finition.

L'industriel motive ce projet par « la baisse continue des volumes dans l’énergie électrique conventionnelle et ce dans un environnement extrêmement concurrentiel » Il évoque des « ajustements ciblés » qui pourraient concerner d'autres sites en France, notamment à Tarbes dans le Sud-ouest et Cosne-sur-Loire dans la Nièvre.

L'annonce a été faite en comité de groupe le 28 février, puis, l'après-midi même, dans les ateliers de Saint-Saulve. Un comité d'entreprise extraordinaire s'y tenait ce 1^er mars ? Une réunion du du comité central d'entreprise est prévue pour le 12 ou 13 mars pour débuter les discutions relatives au nouveau plan ed « sauvegarde de l'emploi » (PSE) qui sera mis en œuvre.                             « La direction espère que pour fin juillet, le PSE soit fini » a indiqué Philippe Burette (CGT) à la Voix du Nord.

« C'était écrit depuis l’annonce de la cession de l’aciérie et la fermeture du laminoir (effective depuis janvier 2017 ndlr) » estime un ancien délégué syndical, peu optimiste sur le pérennité du site ? « Sans activité chaudières, il ne reste plus que l'activité pétrole » note-t-il.

Dans ce secteur, Vallourec espère une croissance des commandes ? En 2018 nous devrions bénéficier d'un niveau d'activité favorable aux États-Unis (voir le dernier coup de barre de Trump sur les aciers européens!) et de la stabilité des opérations de forage au Brésil » a déclaré Philippe Crouzet président du directoire, le 21 février lors de la présentation des résultats du groupe pour 2017.

Cependant, prévient-il « la date et l'ampleur de la reprise du marché mondial pétrole et gaz restent toujours incertaines »

Et quand bien même les commandent reprendraient, elles ne profiteraient pas à Saint-Saulve, mais d'abord aux sites industriels que le groupe français compte en Amérique du Nord et en Amérique Latine.

L'annonce du PSE à Saint-Saulve coïncide avec la tenue de discutions impliquant Vallourec dans le devenir de son ancienne aciérie située sur le même site que la tuberie. Coentreprise créée il y a un an et détenue pare Vallourec et Ascoval, ne fait en effet pas partie du périmètre de la reprise d'Ascométal par le germano-suisses Schmolz-Bickenbach.

Elle emploie près de 300 salariés. L’État avec appui des industriels, a confirmé début mars qu'un accord avait été trouvé pour assurer une activité à l'aciérie pendant un an, tout en soutenant la piste d'une reprise du site par un autre industriel.

Une piste évoquée par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, qui demeure purement hypothétique actuellement. En redressement judiciaire, Ascoval fera l'objet d'un nouvel examen par le tribunal de grande instance de Strasbourg le 14 mars.

**********

PS : Il est a souligner que l’État de Macron/Bruno Le Maire a déjà « provisionné » le plan de licenciement au cas ou après le « CDD » accordé d'un an aux Vallourec Saint-Saulve, il ne trouverait pas de repreneur...( le temps peut-être de passer le carnet de commande Outre-Rhin) 

Ce qui laisse penser à un gouvernement qui se bat de toutes ses forces pour garder l'emploi en France et réduire le chômage !!!

.