Pôle emploi: "Tout va bien" pour Jupiter et son équipe de rapaces.

AVEC PÉNICAUT DÉJÀ 4000 EMPLOIS EN MOINS !

Le projet de loi « liberté de choisir son avenir professionnel » grand œuvre de la ministre du Travail Muriel Pénicaud doit être examiné en commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale à partir du 29 mai.

Le texte qui s’organise autour des trois grands axes, assurance-chômage, apprentissage et formation - est censé faire contrepoids à la flexibilité tous azimuts orchestrée par les ordonnances Macron en « sécurisant » les parcours professionnels .

Avant même d'être votée et appliquée, la loi semble plutôt vouée à déclencher un vaste « plan social » détruisant quelques 4300 emplois !

On est bien loin de l'assurance-chômage universelle promise par le candidat Macron : les possibilités d'indemnisation ouvertes aux démissionnaires et aux travailleurs indépendants sont fort modestes.

Le flicage des chômeurs en revanche va être minutieusement renforcé. Alors oui tout va bien, la machine à radiation bien huilée, statistiquement, des chômeurs, il y en aura moins.

Ravi, semble-t-il , le directeur de Pôle-emploi, Jean Bassères, prévoit une suppression de 4000 des 55 800 emplois d'ici trois ans, soit 7 % du total. Et ce alors que toutes catégories confondues, 6,5 millions de personnes sont inscrites à Pôle-emploi, soit trois millions de plus qu'en 2008.

Et que la saignée à Pôle-emploi est déjà en cours: 297 postes équivalents temps plein et 1300 emplois aidés qui exerçaient en fait des activités d'agents titulaires, seront supprimés cette année.

D'autre part, selon le « Journal du Dimanche du 13 mai » la réforme du système de formation professionnelle pourrait conduire à plus de 300 suppressions d'emplois.

La disparition de congé individuel de formation risque en effet de mettre au chômage une partie des 900 fonctionnaires des Fongecif ; les fonds chargés de gérer les demandes des salariés. Le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels, (FPSPP) qui anime le réseau des 17 Foncecif, envisagerait 300 licenciements et 50 départs volontaires en retraite.

** Il est utile de signaler aussi, que les chômeurs qui acceptent une formation proposée par Pôle emploi, ces derniers ne pouvant la refuser, au risque d'être radiés des listes, comme prévu par Macron-Philippe et Pénicaud, se retrouvent être en stage non rémunéré quelquefois à 60 km de leur domicile, sans aucun remboursement de frais de transport.