Faut-il suivre les idées du président des « Hauts de France » pour un EPR à Gravelines ?
Le couvercle "malade " de Flamanville: Nos centrales ont une ancienneté moyenne de 30,5 ans et quinze réacteurs (sur 58 au total) ont déjà dépassé les 35 ans....
Les mésaventures de l'EPR de Flamanvillle n'en finissent plus. Le réacteur nucléaire de troisième génération le plus puissant au monde, construit par Framatone (ex-Areva NP) près de Cherbourg devrait connaître un retard supplémentaire, « un décalage de quelques mois » sur son démarrage prévu en fin d'année ( avec sept ans de retard sur son calendrier initial ) selon EDF, évoquant à demi-mot mi-2019 dans son communiqué paru en mai.
Pourquoi les chantiers des EPR s'éternisent tant ?
Selon les informations, ce « décalage » pourrait atteindre, selon une source proche du dossier, au moins « trois mois dans le meilleur des cas, une hypothèse de moins en moins probable, et plus de douze mois dans le pire des scénarios avec un surcoût financier d'environ un milliard d'euros » EDF devrait lever le voile sur le calendrier de ce nouveau retard et sur son coût avant la publication de ses résultats semestriels, le 31 juillet.
Nucléaire : de nouvelles anomalies détectées à l’EPR de Flamanville.
En mai, EDF avait dit envisager quelques mois de retard. L’industriel assure ne pouvoir en dire plus tant que les discussions avec l’ASN sur la façon dont doivent être réparées les soudures ne sont pas closes.
Une porte-parole du groupe à Paris a précisé mercredi qu’il n’y avait « aucune information nouvelle concernant EPR-Flamanville 3 » par rapport à ce qui avait été annoncé fin mai.
Les échanges avec l’Autorité de sûreté nucléaire relatifs aux écarts de qualité sur certaines soudures du circuit secondaire se poursuivent », a-t-elle ajouté.
Le coût officiel de l’EPR a été réévalué en 2015 à 10,5 milliards d’euros, le triple de son budget initial.
L’EPR de Flamanville ; L'autorité de sûreté critique « un défaut de surveillance »
Prévu fin 2018, il accuserait dans la pire des hypothèses, plus de douze mois de retard et un surcoût financier d'environ un milliard d'euros.
Les mésaventures de l'EPR de Flamanville n'en finissent plus. Le réacteur nucléaire de troisième génération le plus puissant au monde, construit par Framatome (ex-Areva NP) près de Cherbourg devrait connaître un retard supplémentaire, «un décalage de quelques mois» sur son démarrage prévu en fin d'année ( avec sept ans de retard sur son calendrier initial ) selon EDF, évoquant à demi-mot mi-2019 dans son communiqué paru en mai.
Sept ans de retard
Depuis septembre 2015, EDF affichait un planning de démarrage à la fin de l’année 2018 pour une mise en service commerciale en 2019, soit avec sept ans de retard. Selon l’ASN, la livraison du combustible, qui devait avoie lieu cet été, est repoussée mais pourrait tout de même avoir lieu avant la fin de l’année.
Revenant sur le vol en mai de 150 cadenas posés sur des armoires contenant les matériels informatiques des systèmes de pilotage du réacteur, M. Michoud a déclaré qu’EDF n’avait « détecté aucune interférence avec la base de données du contrôle-commande ».
Le contrôle-commande est constitué de l’ensemble des systèmes qui permettent de piloter une installation nucléaire.
L’enquête de gendarmerie est toujours en cours, selon EDF.
Un EPR a été raccordé avec succès au réseau électrique, à Taishan, en Chine, selon EDF et le chinois CGN, une première pour cette technologie française.
Il doit encore monter en puissance progressivement avant la mise en service commerciale prévue avant 2019, selon CG
Selon les informations connues, ce «décalage» pourrait atteindre, selon une source proche du dossier, au moins « trois mois dans le meilleur des cas, une hypothèse de moins en moins probable, et plus de douze mois dans le pire des scénarios avec un surcoût financier d'environ un milliard d'euros » EDF devrait lever le voile sur le calendrier de ce nouveau retard et sur son coût avant la publication de ses résultats semestriels, le 31 juillet.
Le coût de la sous-traitance:
Des défauts sur les soudures
Contacté, l'électricien s'est refusé à indiquer le moindre délai, évoquant la poursuite des «échanges avec l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) relatifs aux écarts de qualité sur certaines soudures du circuit secondaire» visé par des anomalies. Mi-avril, le groupe que préside Jean-Bernard Lévy a annoncé avoir identifié des irrégularités dans la tuyauterie du circuit secondaire principal du réacteur, l'obligeant à mener des contrôles supplémentaires sur 150 soudures complexes. Depuis, l'ASN a précisé l'existence de deux problèmes différents sur ces soudures. D'une part, sur 66 d'entre elles, le matériau utilisé ne présente pas la qualité requise. «Cela ne signifie pas qu'il existe un défaut» mais un risque, temporise-t-on à l'ASN.
Autre préoccupation: 35 % de ces 150 soudures présentent des défauts. Si certains d'entre eux peuvent faire l'objet de retouches, d'autres nécessiteraient, selon nos informations, des réparations sous vide (en usine) « représentant six à huit semaines de travail par soudure » Autant d'éléments qui pourraient laisser « augurer qu'un report à 2020 voire 2021 du démarrage de l'EPR est possible » anticipe cette même source.