La Sécurité Sociale: Encore un organisme qui gêne Jupiter et ses amis du grand patronat. Il veulent copier sur l'Amérique de Trump; " La santé pour les riches qui pourront payer, le cimetière pour les pauvres." C'et le calcul du gouvernement et du grand patronat pour "combattre la pauvreté en France"
PÉTITION HUMANITÉ A SIGNER POUR DÉFENDRE LA SÉCURITÉ SOCIALE
Le journal l'Humanité lance à juste raison une pétition nationale pour empêcher que l'indication Sécurité sociale dans la constitution soit remplacé par le mot protection sociale qui n'a pas du tout la même signification.
Nous invitons tous ceux et toutes celles qui défendent la Sécurité Sociale de signer massivement cette pétition.
Cette attaque de Macron vise à en finir avec la Sécurité sociale et en fait appliquer les directives du Medef et rappelons ce que disait l'ancien vice président du Medef Denis Kessler " Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. (…) Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie. Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme…
A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ?
C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !".
La Sécurité sociale rayée de la Constitution : pour nous c'est NON !https://www.humanite.fr/lhumanite-lance-une-petition-pour-defendre-la-securite-sociale-65Le gouvernement sort de l’ombre !
Une modification de grande portée qui risque de changer la nature même de la Sécurité sociale
C’est en pleine nuit et en catimini qu’un amendement d’un député LREM a été adopté pour remplacer le terme « Sécurité sociale » par « Protection Sociale » dans plusieurs articles de la Constitution.
Loin d’être un amendement de forme, cette modification portera gravement atteinte à la nature même de la Sécurité Sociale. Cela prépare à la remise en cause du financement de la maladie, mais aussi du chômage et s’inscrit dans le projet de réforme des retraites envisagé pour 2019 par le Président de la République et son gouvernement.
La Sécurité Sociale impose la notion de redistribution. Pas la protection sociale !
Il n’existe pas actuellement de définition juridique du périmètre de la protection sociale, contrairement au terme de « Sécurité Sociale qui inclut une notion de redistribution (entre actifs et retraités, entre personnes bien portantes et malades etc.). Remplacer « Sécurité Sociale » par protection sociale est une remise en cause du sens de la Sécurité Sociale « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins ».
De plus, l’objectif à peine voilé de ce changement est de soumettre l’assurance-chômage et les retraites complémentaires AGIRC-ARRCO, comme les régimes spéciaux, aux futures lois de financement de la protection sociale. Cet amendement rétrograde, vise à permettre au gouvernement d’engager son projet de remise en cause de notre système de retraite solidaire par répartition !
La Sécurité Sociale repose sur des droits financés par des cotisations, c’est-à-dire par le travail et non pas, par ce que vise le gouvernement : l’impôt, c’est-à-dire la fiscalisation de la Sécurité Sociale.
On passe d’une logique de droits associés au travail à une logique de solidarité qui passe par l’impôt !
La Sécurité Sociale n’est pas soumise à la concurrence, la protection sociale si !
La CGT agit pour la reconquête de la Sécurité Sociale, c’est là un choix de société qui appel à l’intervention et à la mobilisation de tous !
Montreuil, le 5 juillet 2018