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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Parcoursup ... une loi macronnienne passée en force et qui casse notre jeunesse !

26 Septembre 2018, 17:15pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Les taliban combattent l'instruction chez les jeunes par les armes. Car trop d'instruction chez les jeunes est dangereuse pour leur régime. En France, ils ont trouver une autre solution; bloquer la jeunesse dans les études et excellent pour le régime macronnien !
Les taliban combattent l'instruction chez les jeunes par les armes. Car trop d'instruction chez les jeunes est dangereuse pour leur régime. En France, ils ont trouver une autre solution; bloquer la jeunesse dans les études et excellent pour le régime macronnien !

Les taliban combattent l'instruction chez les jeunes par les armes. Car trop d'instruction chez les jeunes est dangereuse pour leur régime. En France, ils ont trouver une autre solution; bloquer la jeunesse dans les études et excellent pour le régime macronnien !

ÉDUCATION NATIONALE

 

La double face de la politique scolaire de Jupiter

La ponction des dotations d’État aux communes, ainsi que la disparition des contrats aidés dont ces mêmes communes bénéficiaient pour l'aide auprès des groupes scolaires de maternelles et primaires, ont déjà été un énorme manque pour le bon déroulement de l'année scolaire passée.

Pour certaines communes dont certains de leurs quartiers se trouvent en REP (ex Zep) et REP+, le gouvernement à prévu des « dédoublement de classes » passant de 24 élèves à 2 fois 12 élèves, mais sans aucune compensation financière de l'État concernant les frais que certains devront engager pour parvenir à un dédoublement de classe réelle.

Méthode mise en place dans ce quotidien pour des pratiques pédagogiques et éducatives pour l'aide à la réussite scolaire des élèves issus des milieux populaires.

Macron et ses sbires tous à ses bottes, ne disent pas ce qu'il feront pour un jeune sorti d'un milieu populaire et qui voudra, compte tenu de son savoir scolaire et d'un bac avec mention, faire médecine ? Rentreront-ils dans les frais d'études que des parents Smicards ne pourront assumer ?

 

Par contre, leurs recteurs d'Académies ne sont pas sans oublier de fermer des classes dans d'autres communes où il manque trois élèves pour les garder ouvertes et cela, sans savoir si le déplacement de population ne jouera pas un rôle dans l'année scolaire pour le nombre d'élèves arrivant pendant l'année scolaire !

Il faut admettre que Monsieur Blanquier ne cherche pas à amener trop de jeunes au « baccalauréat » ce « sésame » qui ouvre soit disant la porte aux études supérieures et qui est cassé par son invention du « parcoursup ».                                          Système mûrement réfléchi par le sieur Blanquier afin de casser l'année scolaire des élèves en terminale dès le début sept/oct et de continuer ainsi, pour les bacheliers qui auront le sésame jusqu'à la date d'entrée en écoles préparatoires, facs ou universités.

Une honte lorsque un bachelier nordiste se retrouve placé à Toulouse, ou un marseillais à Nancy ! Avec le peu de bourses accordées, les tarifs de plus en plus élevés pour la location d'un studio 20 m² ou moins, l'augmentation continuelle de la vie et les réductions APL.  Tous les ingrédients sont réunis pour obliger la jeunesse de stopper les études et de traverser la rue pour trouver un job au SMIC, dans les grandes villes ou les loyers sont au minimum de 600 à 800 €/mois.

 

Aujourd’hui, pour Blanquier et les autres c'est aussi la chasse aux fonctionnaires qui prime avant tout.

Le ministre de l’Éducation a annoncé que 1 800 postes seront supprimés dans l'éducation nationale en 2019 ajoutant que cela représentait « 0,2% des emplois du ministère » 1400 postes d'enseignants devraient disparaître dans le second degré (collèges et lycées) de même que 400 emplois de personnels administratifs.

Pour faire avaler la pilule, le ministre a précisé que le volume d'enseignants serait maintenu par le recours aux heures supplémentaires, qui seront exonérées de cotisations sociales, « donc plus rémunératrices pour les professeurs » mais, ce personnel remplacés par des professeurs en place, pourront-ils assurer ces heures sup. dans des conditions raisonnables tant pour eux que pour les élèves ?

Sachant qu'un prof de collège ou de lycée doit, après ses heures de cours, assurer la préparation de ses prochains cours, la correction des copies d'élèves de plusieurs classes dont il assure l'enseignement de sa spécialité, la rencontre parents/profs, les réunions hors cours imposées par leur direction ou l'inspecteur académique etc.

Jean-Michel Blanquier a également ajouté que le budget de son ministère serait augmenté de 850 millions d'euros l'an prochain. Cette annonce fait suite aux déclarations du premier ministre Edouard Philippe, selon lesquelles 4 500 postes devront être supprimés dans la fonction publique d’État en 2019 et plus de 10 000 en 2020, l'objectif étant toujours d’amputer la fonction publique de 120 000 emplois avant la fin du quinquennat.                                    Mentent-ils autant qu'ils respire, ou est-ce de l’intox permanente auprès de leurs médias ?

Dans la réforme des lycées, « il est dit qu'il faudra mutualiser les enseignements » donc tout les jeunes n'auront plus le droit à une offre de formation riche dans tous les lycées.

On se doutait donc bien que le second degré serait sacrifié, « mais là, on est en train de mentir aux familles et aux élèves » a déploré Frédéric Rolet, du syndicat d'enseignant du second degré Snes-FSU. Et d'ajouter « l’Éducation nationale devrait jusqu'ici rester une priorité et on voit bien que ça ne l'est plus. »

Il est à déplorer un autre mensonge d’État, lorsque J-M Blanquier Ministre de l’Éducation et Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, viennent en cœur annoncer mi-septembre chez leurs médias préférés qui font le relais, que le « parcoursup » est une « amélioration ».                                            Annonçant même que « seulement un millier de bacheliers attendent une affectation.» (ils ont dû confondre amélioration et aberration !)

Gonflés qu'ils sont, ils oublient dans leurs calculs bidons, le nombre de jeunes qui ont laissés tomber pour cause d'affectations dont ils n'ont pas fait de demande ou des affectations trop éloignées de leurs académies. Ou le coût insupportable pour les familles de suivre les déplacements trop éloignés etc...

Quant à ceux qui ont raté le bac pour causes des tracas administratifs depuis l'entrée en terminale, jusqu'à l'attente d'une réponse jusqu'au jour de l'examen ; cela, ils l'ont oublié dans leurs petites têtes d'énarques.

 

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