Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Plutôt que de s'attaquer au chômage, Macron, le gouvernement Philippe et LREM préfèrent s'attaquer aux chômeurs !

28 Septembre 2018, 11:32am

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Il ne lui aura pas fallu très longtemps pour démolir ce que le gouvernement provisoire de 1945 aura réussi à mettre en place. Et il n'a pas fini sa casse !Il ne lui aura pas fallu très longtemps pour démolir ce que le gouvernement provisoire de 1945 aura réussi à mettre en place. Et il n'a pas fini sa casse !

Il ne lui aura pas fallu très longtemps pour démolir ce que le gouvernement provisoire de 1945 aura réussi à mettre en place. Et il n'a pas fini sa casse !

Le salariés des Fonderies du Poitou, de Ford, du secteur bancaire ou de la distribution, celles et ceux qui travaillent dans les multiples sites industriels menacés en dehors des « radars médiatiques » dans l'une des 25 000 associations ébranlées par la suppression des contrats aidés.

Ou encore les agents publics dont le poste est en voie d'être supprimé, devront-ils bientôt, eux aussi, traverser le fameux trottoirs qui les emmènera vers … le chômage, dans un silence aussi glacial qu'une porte de Pôle emploi ?

 

Malgré tous les efforts pour maquiller les statistiques, plus de six millions de nos concitoyens restent à la recherche d'un emploi. On nous rétorque parfois que le tissu industriel se transforme sous l'effet de la technologie et des demandes sociales.

(Mais aussi, sans oublier la délocalisation d'entreprises dans des pays à faibles salaires ou sans protection sociale, cela après avoir empoché les milliards d'euros du CICE que leur a accordé Macron et son gouvernement ainsi que les millions accordés par les départements et régions pour l'aide à l'installation, avec des promesses non tenues par ces entrepreneurs et financiers peu recommandable)

 

C'est justement cela qui justifie de pousser plus loin le projet de la Sécurité Sociale Universelle, esquissé par Ambroise Croizat, qui permettrait de garantir du travail et une formation tout au long de la vie pour chacune et chacun.


A contrario, toutes les baisses de charges, la casse du droit du travail, l'argent public déversé à flots dans la besace des entreprises, de loi dite du « travail », de la loi Macron, n'ont eu pour seul effet qu'une augmentation massive du travail précaire, voire du travail illégal, notamment dans el secteur de la restauration ou du bâtiment.

 

La menace du chômage n'est donc pas brandie comme un épouvantail par les gouvernements et le Medef que pour faire accepter l’exploitation toujours plus forcenée du travail humain par un capital insatiable, en aucun cas pour résoudre le problème, car au niveau de chômage extraordinairement élevé sert autant à faire pression sur les salaires qu'à exercer un chantage sur les droits sociaux.

Il permet encore de faire baisser le volume des cotisations pour attaquer de mode de financement solidaire des retraités et de l'ensemble de la Sécurité Sociale.

 

Voilà ses fonctions véritables, entretenues avec perversité,puisqu'il s’agit avant tout de vies humaines plongées dans la pauvreté.

 

La seule mesure annoncée contre le chômage consiste à réintroduire la dégressivité des allocations. Mettre la tête des privés d'emploi sous l'eau en leur accrochant un parpaing au cou est une méthode déjà utilisée par les gouvernements libéraux sans aucun résultat sur le retour à l'emploi.

 

C'est, au contraire, en garantissent leurs droits et en leur permettant de poursuivre une vie digne, soulagés ou de nourrir leur famille,que les privés d'emploi peuvent acquérir de nouvelles compétences et trouver un travail.

 

En réalité,cette mesure ne vise qu'à deux choses : faire accepter aux demandeurs d'emploi les travaux les plus précaires et abaisser encore les cotisations des employeurs, avant, en ligne de mire, les mises sous tutelle par l’État de la Sécurité Sociale. 

 

D'un financement assis sur les salaires, M. Macron veut passer au financement assis sur l'impôt qui laisserait au seul pouvoir politique le loisir de fixer les montants des allocations, en lien avec les institutions, en lien avec les institutions européennes et leurs prescriptions budgétaires.

 

La suppression imminente des cotisations chômage remplacées par une hausse de points de la CSG va non seulement contribuer au rapt organisé des retraites mais aussi amorcer cette mise sous tutelle.

Ajoutons à ce sinistre tableau que la retraite par point annoncée risque grandement de priver les chômeurs de ressources futures.

La baisse du temps de travail ; la sécurisation des parcours professionnels alliée à un droit à la formation, l'interdiction des licenciements boursiers, un autre accès au crédit pour les PME ne sont pas des mesures plus complexes que les actuelles usines à gaz libérales, mais autrement plus efficaces pour lutter contre le chômage ?

Il faudra rehausser le ton !

La chasse aux chômeurs est ouverteLa chasse aux chômeurs est ouverte
La chasse aux chômeurs est ouverte

La chasse aux chômeurs est ouverte

Commenter cet article