" EN MARCHE " BRADE LES JOYAUX DE LA FRANCE !

Le billet de Robert

Les remerciements de Macron à ceux qui ont payé pour le mettre en place: Ceux qui ont réussi avec l'argent spolié sur les salariés et retraités.

Le père Collomb s'en retourne occuper le siège de maire. Fouetté par un nouvel élan, il préfère rejoindre sa basse cour.                                                            Le précurseur d'En Marche risque de tomber sur un bec. La gauche lyonnaise l'attend de pied ferme. Pendant le feuilleton de l'effondrement de la macronie, l’État continue la grande braderie au profit du capital.

Il est de bon ton désormais de céder le service public aux intérêts privés. Mais, même pour la droite, pourtant coutumière du fait, la coupe est pleine. Les débats de cette semaine à l'Assemblée Nationale portaient sur de nouveaux abandons, de nouvelles pertes annoncées.

Le menu est copieux et gratiné, à la hauteur des appétits financiers. Engie, la Française des Jeux et Aéroports de Paris sont les prochaines possessions publiques livrées au Monopoly de la finance.Un nouvel abandon, une nouvelle atteinte au patrimoine des citoyens français est amorcée.

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, prise de guerre zélée, montre un intérêt tout spécial à accomplir sa mission. Toute proche finalement des maîtres de Goodyear qui doivent faire face cette semaine aussi à un procès hors-norme aux Prud'hommes d'Amiens.

Hors norme, comme le combat mené depuis 2007 par les salariés de l'usine d'Amiens pour la vérité et la dignité. Rappelons nous que le 4 octobre 1945 est née l'organisation de la sécurité sociale. Au lendemain d'une guerre qui avait ravagé l'Europe et pendant quatre longues années d'occupation après lesquelles la France peinait à se redresser des pillages et destructions. Le gouvernement avait eu la force d'imposer un nouveau droit, pour le bénéfice de toute la nation.

Le cas Collomb n'est pas un mystère. C'est le contre-exemple, du service de l’État dévoyé par des mer­cenaires, missionnaires de la finance.

Il est le reflet d'une ambition personnelle.

Gageons qu'à Lyon, comme partout en France, les forces de gauche sauront s'unir dans les prochains rendez-vous électoraux pour ne plus permettre à de tels individus de dévoyer la République au service d'une minorité.

La République a besoin de fonctionnaires formés, dans tous les corps de métier, et d'élus dignes de leurs fonctions. Nous ne pouvons plus supporter cette emprise de mercenaires sans âme, encore moins de porteurs de godillots ou de rangers.

Nous n'avons pas de vie de rechange. Construisons aujourd’hui un monde plus fraternel, plus solidaire, plus humain.

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