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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

« Le pays se tiendrait autrement » s'il ne se plaignait pas, lance Emmanuel Macron à des retraités

4 Octobre 2018, 21:20pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Tu peux nous raccompter tout ce que tu veux pour faire ta « récup électorale », tu n'as rien à voir avec le " De Gaulle de 1958" encore moins avec celui de 1945.
Tu peux nous raccompter tout ce que tu veux pour faire ta « récup électorale », tu n'as rien à voir avec le " De Gaulle de 1958" encore moins avec celui de 1945.

Tu peux nous raccompter tout ce que tu veux pour faire ta « récup électorale », tu n'as rien à voir avec le " De Gaulle de 1958" encore moins avec celui de 1945.

Colombey-les-Deux-Églises : 

En pleine crise gouvernementale, « Jupiter » s'est rendu ce jeudi 4 octobre dans le village du général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne) pour le début des célébrations du 60e anniversaire de la Ve République.

Il a pris son temps pour visiter la maison de la famille de de Gaulle, la Boisserie, et a certainement du se rendre compte que le bureau du général était pourvu d'un téléphone et d'un compteur électrique différent de celui de son habitation dont ce dernier payait les factures de ses propres deniers.

Il a rencontré les quelques centaines d'habitants et curieux rassemblés sous le soleil de Colombey en ayant soin comme à son habitude de jouer le « maître du jeu » par des paroles blessantes envers le petit peuple.

« C'était plus dur en 1958 »

Un culot qui est son habitude envers l'ensemble des Français pour s'adresser aux retraités, en les invitant à moins se plaindre et rappelant qu'en 1958 la vie des retraités était plus dure qu'aujourd'hui. Il oublie que c'est une vie qu'il n'a pas connu ! tout comme les affaires des banlieues qui après avoir consulté J-L Borloo pour l'étude et un rapport détaillé qu'il a si bien retoqué ! « n'étant pas de son époque » bébé n'était pas né !

« On ne se rend pas compte de la chance immense qu'on a », a rétorqué le chef de l'État à des retraités qui l'ont interpellé lors sa visite sur les terres du général. (parle-t-il pour lui?)  Face à leurs inquiétudes, Emmanuel Macron a également justifié sa volonté de réformer le système des retraites. « J'en suis l'héritier de ce système, a-t-il déploré. Votre retraite, ce n'est pas moi qui en ai fixé les règles. Ce système n'est pas juste. Vous, vous avez une (petite) retraite alors que vous avez cotisé toute votre vie dans le domaine de l'agriculture (voir***) quand quelqu'un d'autre qui est dans un autre secteur va toucher une retraite plus élevé. C'est pour ça que je veux faire un système unique. Ce sera la loi de l'année prochaine ». « Il y en a qui vont râler » a-t-il prédit. 

« On ne se rend pas compte de la chance qu'on a » : ( Même son copain « Gégé de Lyon » s'en est rendu compte ! ) 

À un autre, qui qualifiait de « douloureuse » la baisse de sa retraite, il a répondu être conscient qu'il demandait « des efforts aux retraités » avant de défendre la politique de soutien aux actifs.

En effet, sa politique est de piquer l'argent des personnes retraités pour aider les vieux, et les jeunes dont il réduit allocations et APL ! Ou encore d’allonger les années d'activité des personnes de plus de 60 ans, sachant très bien que les salariés cinquantenaires, licenciés pour « raisons économiques » au autres sont condamnés par ses amis les patrons de passer par la case «  Pôle emploi » jusqu'à l'âge de la retraite ? Ce qui leur permet compte tenu du calcul de salaire moyen des 25 années retenues pour le décompte des retraites, de baisser largement celles-ci…

Les milliards d'euros accordés avec le CICE au grand patronat de Gataz, qui devait servir à l'embauche de personnels, n'a engraissé, en réalité, que les gros actionnaires, qui après avoir « pompé » l'argent public, communautés de communes, départements, régions y compris l’État, ont fermé les usines et se sont délocalisés dans des pays à faible salaire et  à couverture sociale pour ainsi dire inexistantes.

Voir les cas de l'usine Citroën d'Aulnay-sous-Bois délocalisée en Slovaquie et une nouvelle installation dans le foulée en Chine. Celle de l'usine « Continental » de Clairvoix en 2009 ; 1120 emplois supprimés, de l'usine « Goodyear » en 2009 à Amiens (berceau du chef de l’État actuel) 1143 licenciements (12 décès) aujourd’hui, c'est encore « Ford » à Blanquefort (872 emplois),

 

Patrons voyous, gouvernements complices !Patrons voyous, gouvernements complices !
Patrons voyous, gouvernements complices !

Patrons voyous, gouvernements complices !

La vente à la découpe de l'industrie française !

Plus près de nous, aciérie de Vallourec Saint-Saulve ± 900 emplois, Ascoval-Vallourec tubes pétrole 131 emplois supprimés, délocalisé au Brésil pour le pétrole américain, tubes chaudières 164 emplois, délocalisé en Ukraine à l'origine la tuberie comptait 750 emplois hors intérimaires et entreprises extérieures ! En attendant la fermeture totale du site, compte tenu que le gouvernement Macron a décidé depuis plus d'un an de s'accrocher sur le plan « B », plan plutôt de liquidation que de sauvegarde de l'emploi (PSE).

Sans même se retourner ou penser à aider les entreprises intéressées qui le leur demande, Macron et Philippe préfèrent profiter des 15 % d'action Vallourec qu'ils ont, afin d'empocher les plus-valus des actions Vallourec du Brésil d'Ukraine ou autres. Ont-il au moins quelques actions Vallourec en poche pour bénéficier des plus-valus du marché boursier sur les milliers d'emplois supprimés par Vallourec, tout comme leur ministre du Travail a fait avec les 900 de Danone ?

Mais il fait savoir :

A l'un d'eux qui qualifiait de « douloureuse » la baisse de sa retraite, il a répondu être conscient qu'il demandait « des efforts » aux retraités avant de défendre la politique de soutien aux actifs. (actifs dont il laisse fermer les usines les unes après les autres sans aucune réaction autre que de vendre ce qui peut encore rapporter aux caisse de l’État, savoir la vente de l'aéroport de Paris, la vente de la Française des jeux, la gare du Nord etc.) 

« Vous savez, moi je ne donne que l'argent que je prends par ailleurs » a-t-il répondu à des retraités qui l'interpellaient sur la baisse de leur pension. On vit plus vieux, (mais beaucoup plus mal soigné) Cet argent qu'il prend sur les APL des personnes âgées des petits salaires, des étudiants, mais aussi sur la demi-part des veuves pour le calcul de leurs impôts, l’augmentation des carburants pour les ouvriers qui doivent se déplacer loin de leur logement pour faire vivre le foyer ; le prix du gaz, de l’électricité, les suppressions de remboursement de médicaments et de soins, les emplois supprimés dans la fonction publique et l'école etc..

Une réforme des retraites risquée.


La réforme des retraites s'annonce risquée pour l'exécutif. Le candidat Macron avait promis lors de la campagne présidentielle de maintenir un système par répartition mais harmonisé, où un euro de cotisation ouvre les mêmes droits pour tous, public comme privé. Elle vise, selon les termes d'Emmanuel Macron en juillet, à « remplacer la quarantaine de systèmes existants » par un « système juste, unique, transparent » pour « protéger mieux ceux dont les carrières sont hachées, instables, atypiques » notamment les femmes.

Le projet de loi doit être présenté « dans le courant de l'année 2019 » selon le gouvernement. « On va faire cette réforme en écartant tout impact sur les personnes qui sont à la retraite et sur les personnes qui vont prendre leur retraite » a à nouveau assuré jeudi 27 septembre Édouard Philippe sur France 2, sur fond de grogne des retraités affectés par la hausse de la CSG et un quasi gel de leurs pensions.


***********
 

(***) il oublie le coup de force que son gouvernement et de ses vendus LREM qui ont refusé une proposition de la loi voté à l'unanimité à l'Assemblée Nationale à l'initiative d'André Chassaigne et déposée par les élus du groupe CRCE qui visait à revaloriser les pensions agricoles à hauteur de 85% su SMIC. Une mesure financée par une augmentation de 0,1% de la taxe sur les transactions financières et qui ne coûterait donc pas un centime ni à l’État, ni au contribuable lambda.

Mais retoquée par son gouvernement le 7 mars dernier par un vote bloqué que ses élus rampants de son empressés d'appliquer en application de l'art. 44 alinéa 3 ce la Constitution. L'indigence des retraites agricole est connue de tous et le monde rural qui pèse encore beaucoup dans le vie de nombreux territoires. Son poids électoral et son influence demeurent conséquents.


 

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