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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Comment l'Etat macronien continue de brader l'industrie en France via l'Elysée et Bercy !

8 Novembre 2018, 22:10pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

L'État transfère aux Régions, puis intervient dans les commandes à la carte.La désorganisation est totale et crée des disparités,il faut le pousser à centraliser moyens et financements F. Roussel député PCF du Nord. L'État transfère aux Régions, puis intervient dans les commandes à la carte.La désorganisation est totale et crée des disparités,il faut le pousser à centraliser moyens et financements F. Roussel député PCF du Nord.
L'État transfère aux Régions, puis intervient dans les commandes à la carte.La désorganisation est totale et crée des disparités,il faut le pousser à centraliser moyens et financements F. Roussel député PCF du Nord.

L'État transfère aux Régions, puis intervient dans les commandes à la carte.La désorganisation est totale et crée des disparités,il faut le pousser à centraliser moyens et financements F. Roussel député PCF du Nord.

En direct du Sénat

 

Alstom digéré par Siemens

avec la bénédiction du gouvernement

 

Oubliée la « fusion entre égaux » censée affronter la concurrence du géant chinois CRRC . Annoncé en septembre 2017, l'accord entre Alstom et Siemens, voulu par les gouvernements français et allemand, apparaît de plus en plus pour une opération de digestion pure et simple. Début février, les syndicats français, CFDT, CFE-CGC, CGT et FO, qui tous jugent l'accord déséquilibré et craignent un démantèlement à terme de leur entreprise, se sont d'ailleurs prononcés contre ce projet lors d'un vote au comité de groupe européen.

Une unanimité rare et éclairante . Malheureusement, ce vote n'est que consultatif… Au Sénat, Fabien Gay s'est une nouvelle fois fait le relais de ces inquiétudes à l'occasion d'un débat consacré à l'avenir industrielle et organise quelques jours plus tôt.

« L'absorption d'Alstom par Siemens ne semble pas remise en case par l’État, alors qu'elle l'est par l'autorité de la concurrence européenne et même par les autorités britannique et australienne, » a relevé le sénateur de Seine-Saint-Denis .

Pire, l’État français continue de préciser qu'il n'entrera pas au capital de la société, alors même qu'il avait des droits chez Alstom et que Bouygues veut en sortir. Il semble que les mêmes erreurs se répètent.

« Pourquoi pouvez-vous encore justifier une telle absorption d'Alstom par Siemens ? Pourquoi les questions des salariés et syndicats Quant à la répartition du travail de conception et de production, s'agissant notamment des trous de charge qui s'annoncent dans de nombreux sites en France à l'horizon de 2019, restent-ils à ce jour sans réponse ? »

Explication de Delphine Gény-Stéphann , l’éphémère secrétaire d’État auprès du ministre de l'économie et des finances, remerciée depuis :

« Sachez que dans le cadre de la filière ferroviaire, nous nous attachons à faire en sorte que le carnet de commande du donneur d'ordres profite à l'ensemble de son écosystème d'entreprises en France ? C'est d'ailleurs aussi l'esprit des accords que nous avons passés au moment du rapprochement avec Siemens. S'assurer que ces commandes bénéficient à écosystème dans son ensemble, qu'elles permettent de le structurer, de renforcer le tissu industriel et d'engager les investissements nécessaires en France : cette ambition est évidemment au cœur de notre stratégie de filière, avec des outils , comme des plates-formes numériques, au service de la transparence des plans de charge, qui amélioreront l'information et permettront aux PME de se préparer »

 

Vous n'avez pas compris ? 

Normal, la « novlangue libéral et macroniene n'est pas accessible à tout le monde . Ce que chacun peut comprendre en revanche, c'est l'ampleur du désastre industriel et écologique qui s'annonce.

 

« Alstom réduit au seul secteur ferroviaire, ce sont tout de même 8500 emplois directs, des dizaines de milliers d'emplois induits et douze sites sur le territoire national » a souligné Fabien Gay ? Ce sont également des centaines de sous-(traitants et de PME et PMI, au cœur d'un secteur industriel considéré comme stratégique par l’État français.

Le transport ferroviaire est l'une des réponse aux défis de l'aménagement du territoire et de la lutte contre le réchauffement climatique. Les contrats signés par Alstom son énormes. Je citerai, par exemple , lr TGV du futur, ou TGV 20-20 ou encore les métros du grand Paris Express. Pourtant l'opacité règne sur la part de ces commandes qu'Alstom va concevoir et produire en France et en Europe et sur les sous-traitants auxquels l'entreprise fera appel.

Cela a déjà des conséquences ? Par exemple, un sous-traitant métallurgique a déjà fait faillite cet été près de la Rochelle ?

Autre exemple ; l'usine de Belfort. Le contrat pour vingt deux locomotives de manœuvre, dont la SNCF a besoin, ne lui est toujours pas attribué et Alstom n’investit plus dans cette usine ? « Pourtant, l'avenir industriel de notre pays passe par le traitement de ces questions concrétés, celles du lien entre commande publique et stratégies de conception et de production en France et en Europe »

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