Lorsque Macron est en voyage à l'étranger pour casser les Gaulois, personne d'autre que le "chef" n'a le droit de prendre des prérogatives !
Mais qui a donné l'ordre au forces de police et de gendarmerie, de ne pas intervenir contre les casseurs, tagueurs et incendiaires ? Pourtant, ils étaient sur place!
Alors que la manifestation des gilets jaunes du 17 novembre dernier pour la défense du pouvoir d'achat et les hausses abusives des taxes sur la CSG et sur les carburants, manifestation prévue de longue date depuis fin octobre , Macron a préféré retenir ses voyages à l’étranger (Belgique, Allemagne Argentine etc...) plutôt que de rester à Paris pour diriger un gouvernement remanié, sur les points importants posés par les manifestants.
L'exécutif sous la houlette du Premier ministre n'a pas bougé d'un iota, considérant que répondre aux questions posées par le peuple par l'intermédiaire des gilets jaunes en colère, ne valait pas la peine d'être « relevé » et que le « chef » n'avait donné d'autre consigne que de maintenir ses décisions.
En déplacement à Bruxelles dans les Palais royaux, il s'est offert avec Madame deux journées de détente et une bouffée d’oxygène avec ses amis évadés fiscaux.
A Berlin le 18 novembre dernier, pas de temps pour lui de recevoir quiconque avant la seconde manif du 24. Mais ce jour là, les forces de l'ordre débordées par le surplus de service demandé par Castaner concernant le bouclage de la manif et son « je-m’en-foutisme » ont laissé passé faire les casseurs.
Interviewée par le médias, Priscillia Ludosky instigatrice du mouvement, a dénoncé: « Les forces de l'ordre ont laissé faire les casseurs et on m'a bien fait comprendre que les décisions venaient d’en haut » Le but du gouvernement étant bien évidemment de casser le mouvement des gilets jaunes dès le départ.
Même certains flics faisaient le jeu du gouvernement. Regardez bien cette courte vidéo prise par un Italien, un gilet jaune prend un coup de matraque, se retrouve au sol et à 0,31 un pavé apparaît soudainement à ses pieds alors qu’il est entouré de flics et qu’il avait les mains vides au début.
Il faut regarder plusieurs fois pour comprendre que c’est un flic qui met le pavé. C’est rapide et discret. »
Des rendez-vous bidon à Matignon ou ailleurs, avec Philippe, Castaner ou De Rugy n'ont été qu'une mascarade de dialogues pendant la semaine qui a suivi. Pour s'entendre dire en fin de réunion « nous restons droits dans nos bottes et en changerons rien » Il en fut de même du chef d’État lors de son passage télévisés.
Absent encore une fois de Paris, Macron est parti discuter au G20 de Buenos Aires où « il ne lui fallait pas rater les photos d'arrivée et celles du retour avec les représentants du G20. » Cela , pendant que ses sbires parisiens prenaient des décisions pour fermer totalement les Champs Élysées aux gilets jaunes, mais laissant aux casseurs toutes possibilités de casser, brûler les voitures, ou encore taguer le monument de l 'Arc de Triomphe et profaner la tombe du Soldat Inconnu.
Alors que les forces de l'ordre étaient concentrées sur la place de l’Étoile, l'importance des tags sur le monument laisse à croire que beaucoup de CRS ou de Gardes Mobiles ont eu un certain temps avant de recevoir des ordres de Matignon, de la Place Beauvau ou même de l'Hôtel de Roquelaure où se trouvaient De Rugy et Borne.Ils attendaient peut-être la « décision du chef » depuis Buenos Aires
Ces gens, en groupe protégé, ne se sont déplacés que dans la soirée afin de constater l’œuvre de casse qu'ils ont laissé faire sur la journée du 24 novembre, en rageant sur les GJ qui eux ont largement été dispersés par les forces de l'ordre à coup de canon à eau et de gaz lacrymogène, laissant pendant toute une journée faire (par manque d'ordre) les « blousons noires » opérer leurs destructions. Des médias, chaînes d’informations qui nous a passé pendant 48 heures des scènes de pillages, d'incendies, de destructions en tous points des boulevards, ne laissant filtrer aucune autre information ; informations, n'en doutons pas, qui ont écœuré pas mal de citoyens Français.
Quant au chef: celui qui vire des hauts gradés de l'armée , de ceux qui ont gagné leurs étoiles sur les champs de batailles et non dans les bureaux aux dorures de l'ancien régime, il n'a même pas le respect du peuple en venant s'expliquer sur les ondes ; Il est un fait que la campagne électorale n'est pas encore commencée.
Le porte parole du gouvernement, un certain « Benjamin Grognard de l’Élysée » : préconise l'instauration de l'état d'urgence.
Ce qui permettrait peut-être de faire intervenir l'armée des « versaillais » comme du temps d'Adolphe Thiers (le premier Adolphe de l'histoire) tueur du peuple, ou encore laissé à un préfet de police à l'image de Papon fa.
Celui qui fut le « patron » lors de la répression des manifestations d'Algériens les 17-20 octobre 1961 (des dizaines de morts) et de celle au métro Charonne, le 8 février 1962 (9 morts). et qui durant des décennies avait connu les honneurs de la République.
Ministre de Giscard faisait déporter des juifs fr Bordeaux à Drancy et de là vers Auschwitz, entre 1942 et 1944. Condamné à 10 ans de réclusion pour crime conter l'Humanité après des erreur de procédure voulues et une longueur de l'instruction « d'attentatoire à la démocratie »
Si une nouvelle manifestation des gilets jaunes devait avoir lieu samedi 7 décembre: quelle rendez-vous à l'étranger a-t-il prévu sur son agenda ? « Ce brave soldat » aurait-il peur de la révolution parisienne comme ce fut le cas pour Louis XVI