La loi contre la fessée et l'interprétation de Castaner.
Le gouvernement E. Philippe a endormi les assemblées tout somme les citoyens en faisant voter une loi contre la « fessée et l’humiliation publique de la part de parents ou enseignants des enfants et adolescents par des punitions dégradantes aux yeux des autres »
Dans le même temps Castaner et sa police Républicaine parquent dans un enclos plus de 150 lycéens, manifestants à Mantes-la-Jolie contre la loi Blanquer, contre les frais d'inscriptions en université ou contre la loi « parcoursup » une loi d'inégalité qui favorise les enfants de la haute bourgeoisie française laissant pour compte ceux des classes moyennes ou enfants de salariés ?
L'image des ados entravés, menottés et à genoux les mains sur la tête ont choqués beaucoup de Français, y compris un certain « Blanquer » sur les médias qui ne se rend même pas compte des dégâts qu'il a provoqué chez les jeunes.
Une jolie photo, Castaner pourra faire encadrer et l'accrocher dans son bureau aux dorures de la République place Beauvau. Image qui nous rappelle bien de mauvais souvenirs d'un temps qu'il n'a pas connu, celle de l'occupation en juillet 1942. De moindre importance certes car ici ; elle se passait dans un jardin clôturé.
Castaner, tout fier de son éclat se dit solidaire de la façon que ses services ont traité ces ados « insupportables », ceux qui pensent à leur avenir professionnel cassé par des décisions brutales qui ferment des portes pour la profession qu'ils pensaient exercer lors de leur entrée dans le monde du travail.
La loi Blanquer a laissé combien de jeunes bacheliers sur le carreaux, sans aucunes affectations ? Très peu, répondent-ils ! Car beaucoup de prétendants à une affectation qu'il leur était possible de suivre pour assurer leur avenir, se sont retrouvés proposer des filières qu'ils n'avaient pas demandé ou éloignées dans des académies autre que la leur. Dans l'obligation de chercher des chambres chez des marchands de sommeil, à vivre, au prix des transports excessifs pour rejoindre les salles de cours ou de retourner en familles en période de vacances scolaires ?
Souvent avec un minimum de bourse d’État, ne couvrant à peine les frais de locations ou d'inscriptions universitaires. les Imposant pour la plupart d'entre-eux la recherche d'un job à temps partiel pour survivre; à la merci de patrons sans scrupule les tenant à la laisse et imposant leur loi.
Ce monde de l'éducation n'a pas changer loin de là depuis plus le demi-siècle dernier que j'ai vécu, me souvenant que certains de mes camarades de classes devaient travailler la nuit aux halles de « La Villette » et de retourner en cours dans la journée.
Voilà encore ce que Blanquer propose à notre jeune génération, laissant ainsi au enfants des familles aisées la possibilité d'en sortir facilement !
Alors, que Castaner ne soit pas surpris de la réaction de cette jeunesse aujourd'hui, mais surtout qu'il arrête de narguer et d'abaisser les jeunes comme il vient de le faire à Mantes la Jolie.