Macron le président des milliardaires et des patrons de presse.
Droit dans ses bottes, il n'arrive même pas à s'expliquer dans la « lettre aux Français » Cherche -t-il une plume?
L'HUMAIN D'ABORD - Contre le mépris de l'humain!
En cette période où nous nous souhaitons des vœux de bonheur,santé et prospérité, il est difficile de ne pas revenir sur cette drôle d'année que nous venons de vivre.
Si difficile à analyser tant elle apparaît hors norme et disparate, l'irruption en octobre du phénomène « Gilets jaunes « s'est transformé en une colère profonde pour donner lieu à des revendications très diverses.
Mais surtout, ce mouvement met encore plus de lumière sur le mépris dont font preuve un chef d’État et un gouvernement fermement décidés à aller au bout de leur politique libérale.
Ce mépris a de nouveau surgi lors de l'allocution d'Emmanuel Macron à l'occasion de ses vœux pour 2019. C'est cette attitude envers les Françaises et les Français que le président n'a eu de cesse de développer tout au long de l'année .
Peu sont épargnée. A commencer par le monde de l’éducation, dénonçait en mars dernier le blog d'une professeure de l’Éducation nationale . « le ministère pond régulièrement des réformes improvisées, inadaptées et les enseignants en font les frais » poursuivait-elle en ajoutant que « l'enseignant (…) se doit d’obéir aveuglement à tous les ordres, quels qu'ils soient, il se doit d'être un fonctionnaire zélé... »
Lors de la rentrée scolaire, un communiqué du Snep-FSU de Bordeaux accusait ; « un mépris des élèves ». En cause,comme dans de nombreuses académies, des classes surchargées et un manque d'enseignants contre la plate-forme « Parcoursup » et la réforme « Baccalauréat » est ) l'avenant.
LE PRÉSIDENT FAIT LA LEÇON.
Les infirmiers qui manifestent en septembre contre le nouveau « Plan Santé » ne sont pas en reste. « Que cesse le mépris affiché par les politiques et le ministère par report à (notre) profession » implorait Daniel Guillerm, vice-président de la Fédération nationale des infirmiers, regrettant l'absence d' 'écoute du gouvernement . Même en inaugurant le Mondial de l'auto, début octobre, le président Macron a suscité le rejet en bottant en touche sur les questions des journalistes l’interrogeant que sa politique en s'isolant derrière un filet de sécurité sans précédant.
« Je n'ai jamais vu un tel mépris » observe un professionnel de automobile. »
La liste est longue :
En juin, le service communication de l’Élysée insultait les journalistes et tentait de leur faire la leçon sur leurs écrits ; En octobre, le chef de l’État décidait au dernier moment de s'inviter sur les chaînes publiques sans qu'un journaliste puisse l'interroger
Et il y a ces petites phrases assassines contre les chômeurs qui peinent à retrouver du travail, contre ce « pognon de dingue que la France dépense pour les minima sociaux » ou encore, de l'étranger, contre ces « Gaulois réfractaires au changement »
Avec la mise au pas renforcée des demandeurs d'emploi, le prélèvement à la source et les réformes anti-sociales seront menées à terme, l'année 2019 commence sombrement.
A la vulgate libérale, nous aurions préféré de meilleurs vœux pour une société de justice, d'égalité, de fraternité.
Meilleurs vœux, donc, pour une société où le mépris de l'humain s'efface au profit de l'Humain d'abord !