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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Benalla: Quand c'est fini n-i-ni-ni, ça recommen-en ce...

19 Mars 2019, 10:07am

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Il jure sur tout, sauf sur ce qu'ils lui ont demandé de taire !
Il jure sur tout, sauf sur ce qu'ils lui ont demandé de taire !

Il jure sur tout, sauf sur ce qu'ils lui ont demandé de taire !

La liste des faits reprochés à Alexandre Benalla s’allonge.

 

Selon nos informations, l’ancien adjoint au chef de cabinet de l’Élysée est ressorti ce mercredi 20 mars après-midi du bureau des juges d’instruction lestés de plusieurs nouvelles mises en examen, notamment pour « port sans motif légitime d’arme de catégorie B » ainsi que pour « violences volontaires en réunion ».

L'homme de 27 ans est arrivé dans la matinée au palais de justice de Paris avant de repartir en début d’après-midi. Contactée, son avocate Me Jacqueline Laffont n’était pas joignable.

Ces chefs concernent deux affaires. D’abord celle du « selfie » de Poitiers, pris durant la campagne présidentielle de 2017, sur lequel Alexandre Benalla apparaît, au côté d’une serveuse d’un restaurant, muni d’une arme. Interrogé une première fois par les magistrats instructeurs, il avait assuré qu’il s’agissait d’un simple pistolet à eau, n’hésitant pas à critiquer « une instruction paella » et le travail des juges.

Mais les investigations menées depuis par les policiers de la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) ont mis à mal cette ligne de défense. Des membres de la sécurité d’Emmanuel Macron, présents lors de cette soirée, ont émis de fortes réserves quant à la nature factice de l’arme. De même, une note Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy, versée au dossier judiciaire, révèle que Benalla a fait plusieurs achats dans une armurerie les jours précédant la prise de cette photographie.

             Nouvelles auditions de policiers            présents le 1er mai.

 

L’ex-collaborateur de l’Élysée a par ailleurs été mis en examen pour deux interpellations litigieuses, le 1er mai, au Jardin des plantes, faits survenus quelques heures avant ceux de la place de la Contrescarpe.

De nouvelles auditions de policiers présents ce jour-là et de témoins confirment la version des deux plaignants « un jeune couple » selon laquelle Alexandre Benalla et son acolyte Vincent Crase, qui étaient présents en tant qu’observateurs dans les rangs des forces de l’ordre, ont mené ce jour-là une interpellation musclée à leur encontre.

Benalla avait déjà été mis en examen en novembre pour l’interpellation d’une troisième personne au Jardin des plantes.

« On se doutait que cette nouvelle mise en examen allait venir, réagit Me Grégory Saint-Michel, avocat du couple de plaignants. Mes clients étaient sereins. C’est une très bonne nouvelle » Selon nos informations, Vincent Crase a lui aussi été mis en examen le 13 mars pour ce volet de l’affaire.

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