Quand le "macronisme" veut s'en prendre aux partis des ouvriers en France, pour les faire taire !
Après la main mise sur les chaines d'informations continues, par LaREM, le LR, le RN et les partis à la botte des supers riches; Télé France aurait bien voulu écarté le représentant du PCF de ses antennes...
CENSURE D’ÉTAT OU CENSURE DU CAPITAL ?
Il semble bien que les médias, y compris PUBLICS,veuillent réduire au silence les communistes dans cette campagne pour les élections européennes. Si dans leur grande majorité, les quotidiens et hebdomadaires régionaux jouent le jeu de la transparence et de l’information, comme la Voix du Nord qui a mis en Une la semaine dernière trois candidats, tous syndicalistes, de la liste communiste, il n'en est pas le cas du premier réseau de communication des Français, la télévision.
Un précédant dans cette campagne est l'éviction pure et simple du parti communiste de l’Émission Politique sur France 21 et 24 janvier. Aujourd'hui, toutes les têtes de liste sont invitées à un débat le 4 avril sur la même chaîne, sauf Ian Brossat.
De nombreuse mobilisations sur les réseaux sociaux, mais aussi par des appels, des courriers, visent à faire revenir sur leur choix les organisateurs du débat, présenté par Léa Salamé. Comment effectivement permettre à la démocratie de s'exprimer si une liste est d'emblée écartées ?
PREMIER PARTI DE FRANCE.
En 2005, le PCF exigé et obtenu, de partager son temps de parole avec les autres représentants de gauche appelant à voter Non au referendum sur la Constitution européenne. François Beyrou, leader alors centriste avait fait une véritable colère de gascon (de Béarnais en fait) face à Pujadas sur le peu de temps accordé à l'antenne aux opposants.
Sans les journaux, la paroles des communistes est peu connue. Avec pourtant deux groupes parlementaires, des centaines d'élus municipaux et un nombre de cotisants à jour de cotisations qui en font le premier parti de France, une frange du monde politique et médiatique agit comme si l'on pouvait faire disparaître à la trappe les idées communistes et les candidats qui les portent.
En 1968, lors des élections présidentielles ; André Lajoinie avait à l'antenne un bandeau sur la bouche pour symboliser cette censure permanente. Depuis 1981, la télévision publique n'était plus pourtant surveillée par le ministre de l'Information comme au temps de l'ORTF. François Mitterrand avait même décidé qu'il fallait laisser du temps d'antenne au leader du Front national, Jean-Marie Le PEN.
Nous voyons où nous en sommes désormais. L'enjeu de ces élections européennes est pourtant clair. C'est la seule élection à la proportionnelle. Avec un seul tour, en plus de désigner les représentants de la France au Parlement Européen, il fixe la force de chaque organisation politique.
Changement de dernière minute;
Après de nombreuses réflexions de l'ensemble de partis politiques et syndicales, la direction de Télé France revient sur la question, mettant la « non demande » de la tête de liste du PCF afin d'être présent à l’émission du 4 avril.
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À sa demande, le parti de Ian Brossat sera représenté sur le plateau de la prochaine «Émission politique» le 4 avril, consacré aux élections européennes.
Il suffisait de le demander ! D’après nos informations, Ian Brossat, tête de liste du PCF aux européennes qui auront lieu le 26 mai, a obtenu de France 2 que son parti soit invité à débattre sur le plateau du prochain numéro de « L’Émission politique », présenté par Thomas Sotto le 4 avril. Et cela, au même titre que les représentants de La République en marche, des Républicains, du Rassemblement national, de l’UDI ou encore du Parti socialiste.
Pourtant, ce n’est pas vraiment ce qui était prévu à l’origine. Dans un courrier adressé à la direction de France Télévisions, l’élu en charge du logement à la mairie de Paris s’était plaint que son parti, qui compte une trentaine de parlementaires, n’ait pas reçu de carton d’invitation. Celui-ci avait même dénoncé une « anomalie démocratique », avant que la direction de l’information de France 2 ne précise que le plateau n’était pas finalisé. Sans autre réponse!
Ian Brossat avait ensuite appelé à manifesté devant de siège de France 2 le mardi 19 mars « pour faire respecter le pluralisme et la démocratie ».
Au final, Ian Brossat devrait bien compléter le casting. Il sera opposé à Jean-Christophe Lagarde (UDI), Jordan Bardella (RN), François-Xavier Bellamy (LR), Raphaël Glucksmann (PS), Yves Jadot (EELV), Manon Aubry (LFI) et Nicolas Dupont-Aignan (DLF). Reste encore à caler un candidat du côté de LREM.