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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

La CGT pointe la responsabilité de l’État et des banques françaises.

2 Mars 2019, 13:25pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Le scandale continu !
Le scandale continu !

Le scandale continu !

Le ministre de l’Économie utilise des mots très durs à l'égard d'Altifort, la CGT, elle insiste sur le responsabilité de l’État.

 

Le ministre de l’Économie utilise des mots très dur à l'égard du repreneur d'Ascoval . Altifort aurait « trompé tout le monde » notamment sur la capacité réunir les 10 millions de fonds propres promis, ainsi qu’un prêt de 23 millions d'euros auprès d'un organisme de prêt espagnol MGI.

« Ce qui fait moins la une » note la fédération des travailleurs de la métallurgie CGT dans le communiqué publié le 22 février, « c'est le fait que la Banque de France ait dégradé la note d'Altifort, consécutivement à l'annonce de la reprise Ascoval par Altifort, impactant les contrats d'assurance de ce dernier avec ses propres fournisseurs, le contraignant ainsi à puiser davantage dans ses fonds propres »

Ce qui est moins évoqué, poursuit la FTM CGT, c'est qu'aucune banque française ne participe au financement de la reprise d'Ascoval. « Très curieux, sachant que des fonds publics sont amenés par l’État (sous forme de prêt) et la Région des Hauts de France, de Valenciennes métropole et que le groupe Altifort est un groupe franco-belge »

Comme Vallourec , le gouvernement et le ministère de Bercy en particulier, ont longtemps considéré projet Altifort avec réserve. Pressé par les acteurs nordistes, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire s'y était finalement rallié à l’automne 2018.

 

Pour la FTM CGT, le risque est grand qu’Altifort soit écarté. Or souligne-t-elle « Altifort n'a pas renoncé à la reprise (sa) direction l'a affirme » publiquement, annonçant travailler à des pistes de fonds complémentaires d'ici l’audience de Strasbourg du 27 février » « Selon nos sources, le prêt auprès de MGI n'est pas , non plus, totalement enterré » complète la fédération des métallos.

La CGT réaffirme que la « relance du site d'Ascoval doit être mené à bien, dans l’intérêt général et pour le bassin d'emploi du Valenciennois »

Les commandes pour l'aciérie d »Ascoval sont en cours de consolidation, conformément au plan de reprise qui avait été validé par Bercy, souligne encore la CGT. « Ce qui démontre les besoins de marché et la viabilité économique du site. La seule question posée est donc la disponibilité de fonds permettant d'assurer les fonds de roulement nécessaire à la montée en puissance de la production. »

Et la fédération de conclure : « le gouvernement, après plusieurs mois d'élaboration d'un plan de relance de l'activité jugé crédible , est placé devant une obligation de résultat. Tous les leviers doivent être actionnés pour que la pérennité du site et de ses emplois soit assurée » Y compris la nationalisation temporaire de l'entreprise.

Il faut rappeler ici le « torpillage » politico-industriel que la reprise d'Ascoval par le repreneur Altifort a subit pendant tous les mois qui ont précédé l'accord du tribunal de Strasbourg :

Vallourec, par la voix de son PDG : Ph Crouzet avait annoncé dès le début des discutions qu'il refuserait de soutenir le projet de reprise le 22 octobre dernier,. Moins de quarante heures avant une audience importante.

Le repreneur sollicitait le groupe sur les engagements de prix et de volumes, la prise en charge d'un passif social et la remise en état de deux halles pour y accueillir le train à fil. Demande « Contraire aux intérêts du groupe » avait répondu Crouzet.

Pourtant dans le cas d'Ascoval /Altifort, « le chemin a été semé d’embûches » souligne la CGT, allusion à l'attitude de la direction de Vallourec (détenteur historique de l’aciérie) qui a constamment tenté de faire échouer ce projet de reprise »

D'où la nécessaire « ingérence publique » sur les filières industrielles clés telles que la sidérurgie.

Les liquidateurs de l'industrie en France !
Les liquidateurs de l'industrie en France !Les liquidateurs de l'industrie en France !

Les liquidateurs de l'industrie en France !

Le double jeu de Crouzet et de Le Maire à Bercy.

 

C'est là que l'on reconnaît le mercantilisme du gouvernement en place aujourd'hui !!!

 

Crouzet à su empocher les aides de l’État Français, pour s'en servir à délocaliser les usines françaises au Brésil, en Chine ou encore aux USA. Pour le remboursement, de ces aides, c'est un cadeau de Macron et de Bercy !

Du point de vue de Crouzet, Macron et Le Maire, le plan de reprise d'Altifort  « manquerait de garantie » Bart Gruyaert, directeur général et co-fondateur d'Altifort affirme  au contraire avoir bouclé son plan de financement, formalisé des rapports commerciaux et des engagements de prix auprès de plusieurs clients. Il a même prévu de les communiquer au TGI de Strasbourg et non plus auprès de Bercy et de Vallourec. 

« Chaque fois que je dévoilais un document, il était transmis à Vallourec et torpillé » affirme l'entrepreneur qui dit devoir contrer une campagne de dénigrement menée auprès de ses partenaires commerciaux et bancaires !  « On essaie de me faire passer pour un escroc. (…) Ce projet nous demande une grande énergie. Et je dois en dépenser encore plus pour me défendre. Face à nous, petite fourmi, c'est une machine de guerre » dit ce triathlète, surpris de l'ampleur politique du dossier. « Altifort a réalisé en 2018 un chiffre d'affaires de 200 millions d'€ et n'a pas de dette,tout en gagnant de l'argent (…)                                                                                                                                                 

«  Notre projet, la relance d'une industrie, c'est tout de même plus noble que de financer un plan de fermeture , non ? »

 

UN SCANDALE D'ÉTAT 

 

Le plus grand scandale que l'on peut signaler, est que la France n'e possède pas d'un ministère de l'Industrie, et que se ministère est assuré par Bercy qui n'en a rien a cirer et préfère vendre l'outil français à l'étranger. Alstom électrique aux américains, Vallourec au Brésil, en chine, aux USA ou encore aux ukrainiens, Air France, tout bête de savoir que les Pays-Bas on pris des actions importantes, la vente de la gare du Nord au groupe Auchan, les autoroutes aux grandes multinationales des BTP les aéroports, le grands ports maritimes etc. et la liste n'est pas terminée...

Mais pendant ce temps, Crouzet et Bercy, ont laissé liquider la ligne tubes chaudière de petits diamètres de l'usine de Saint-Saulve pour la délocalisait en Ukraine ; la production, à Nikopol dans l'une de ses usines de tubes sans soudure « Interpipe » une production destinée à l'ensemble du marché européen !

 

Privant l'aciérie de Saint-Saulve de 15 000 tonnes dès 2018 des parts de marché.

Derniers exemples en date : l'engagement formel de Bercy de Le Maire et de l’État n'est arrivé qu'au dernier moment. « Nous avons reçu le courrier de Bercy à 16 heures (vendredi 7 décembre) indique Bart Gruyaert, (directeur général d'Altifort) soit une heure avant l'expiration du délai fixé par le tribunal pour déposer l'offre, rapporte le quotidien « Les Échos »

Emmanuel Macron qui, comme ministre puis comme président, aura laissé toute latitude à Vallourec pour abandonner une grande partie du bassin qui l'a vu naître

Rappelons que le chiffre d'affaires de Vallourec était de plus de 3,7 milliards d'euros en 2017, soit une progression de plus de 26% par rapport à 2016.  et que l'activité « énergie électrique » dont dépend Saint-Saulve, représente près de 11% de l'activité du groupe.

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