La Journée nationale du souvenir: le 19 mars

Trop de morts pour des milliardaires du colonialisme et pour le pétrole !

Comme chaque année qui passe, la cellule du PCF de Saint-Saulve déposera un coussin au monument aux Morts pour respecter le souvenir  de la fin de la guerre en Algérie. Jour de respect envers les victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie Tunisie Maroc.

Et, malgré un rappel par courriel, concernant la décision de la secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, de faire de la journée du 19 mars : « Journée nationale du souvenir des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie-Tunisie-Maroc », la municipalité de Saint-Saulve, qui représente le « gaullisme » politique, a laissé comme les années précédentes sans suite ce rappel.

Cette municipalité oublie facilement toutes ces commémorations dont celle-ci qui représente la commémoration de la signature des Accords d'Évian. Accords signés par Louis Joxe au nom de Charles de Gaulle président de la République Française, qui annonça l’arrêt de la mort de nos jeunes appelés sous les drapeaux..

Est-il préférable pour nos élus majoritaires « d’oublier » cette signature d’arrêt des hostilités, que de Gaulle a voulu en son temps, mettre fin à une guerre qui ne voulait pas dire son nom, se cachant sous « Opération du  maintien de l’ordre ».

Huit années de  guerre, où trop de jeunes gens du contingent, de 18 à 25 ans sans expérience, sont tombés sur les terres du Maghreb pour la sauver les fortunes de certains  colons milliardaires, dont la plupart n’étaient pas de nationalité française.

Mais ne soyons pas aveugle à ce point, Saint-Saulve comme beaucoup d’autres sont des communes dites « gaullistes » qui ne veulent pas contrarier leurs électeurs du RN (FN) lors des périodes électorales, mais qui oublient même de célébrer jusqu'à « l’Appel du 18 Juin 1940 » toujours pour les mêmes causes. Certains officiers généraux félons (Salan, Massu, Jouhaud, Challe, Zeller ou Aussaresses,  ainsi que leurs officiers supérieurs et subalternes, ont voulu QUOI ???                                                                                                                     

Malgré les crimes qu’ils avaient commis, tortures, exécutions sommaires, sur les jeunes maghrébins ou sur de jeunes français du contingent, (rappelons-nous les ignominies, tortures jusqu’à la mort de Maurice Audin, assistant en mathématiques  à la Faculté d’Alger, tué par les paras  de Massu ou encore de Henri ALLEG directeur du journal « Alger Républicain »)

Tous ou presque à l'exception de quelques officiers de base, ont été fusillés, les autres, condamnés pour ces faits, ont été graciés par l’État français ! (pour ainsi dire été « blanchis »,) touchant leurs retraites d’officiers généraux ou supérieurs, jusqu’à mourir « en braves citoyens dans leurs lits »

L’Oas continua sa guerre sadique tant en Algérie qu’en France par des attentats dans les métros, du Petit Clamart contre De Gaulle et d’autres.

Des Harkis, qui avaient suivi l’armée française en Algérie sont morts sur place, bloqués et laissés à leurs sorts pour la plupart par l’armée de félons de l’Oas; ceux qui réussirent à prendre le bateau avec les pieds noirs, ont eu été « parqués » dans des baraques en bois entourés de barbelés pendant des années, sur le sol français de la Cinquième République qu’ils avaient défendu par conviction.

Avec le retour du Fn (RN) dans certaines commissions nationales, régionales, départementales et municipales, il est donc peut-être malvenu de célébrer de pareilles commémorations dans une commune comme Saint-Saulve, certains élus d’autres villes arrivant même à débaptiser les rues du 19 mars ou de la Résistance par des noms de tortionnaires de l’organisation Oas.    
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- 1 343 000 appelés ou rappelés, 405 000 militaires de carrière ou engagés, près de 200 000 supplétifs ont servi sur les différents théâtres d’opérations d’Afrique du Nord. - Algérie : 1er novembre 1954 au 2 juillet 1962 ; - Maroc : 1er juin 1953 au 2 mars 1956 ; - Tunisie : 1er janvier 1952 au 20 mars 1956.