LE GANG DES VOLEURS DE RETRAITE
Eux, peuvent vivre plus de 72 ans, ils peuvent encore nous en faire baver, payés pas nos impôts et taxes de leur travail de politicard à vie, le plus gros de leur boulot aura été de se lever de leur fauteuil "Louis XV" et de se laisser conduire par chauffeur privé, Ils n'ont même pas à ouvrir ou fermer les portes de leur limousine d'Etat !
« Le billet de Robert LH du 22 mars 2019 »
Est-ce que tout le monde peut donner son point de vue ?
Quand la vie vous permet d'exercer le pouvoir et d'agir en tant que ministre, votre avis compte plus qu'un citoyen lambda. Quoi qu'en dise Madame Buzyn, s’exprimer à titre personnel sur un dossier qui dépend de son ministère est tout à la fois calculé et organisé. Cette once de proximité programmée avec notre bon peuple est le propre de nos bons maîtres.
Nous faire accroire que leur pensée est comme la nôtre. Que quand il la partage, c’est aussi bienveillant et neutre que nous. « Enfin neutre... » l'opinion du petit gars du coin qui se lève à cinq heures chaque matin pour monter à la capitale chercher son salaire, il faut croire que les gens nés avec la cuillère d'argent soudée à la bouche s'en moquent un peu.
Passer l'aspect compassionnel, ces gens-là ont bien d'autres sources d'inquiétudes.
Donc quand la citoyenne Buzyn livre ses pensées, ce n'est pas gratuit. Elle vous habitue à communiquer directement avec elle en vous faisant l'aumône du contenu de son cerveau.
Contenu qui n'est pas éloigné des objectifs de sa classe. Une classe hostile, dès la création, aux pensions et retraites.
Donc, vous qui avez le dos cassé, les mains douloureuses, les articulations rongées d'arthrose... devez penser que désormais, l'allongement de la durée de vie, pas forcément en bonne santé, est le facteur qui permettrait sans discuter de reculer l’âge du départ à la retraite.
Imaginez-vous que les initiateurs de cette belle invention, la retraite des vieux, ne pensaient pas à ça. Ce sont les riches qui vivaient vieux. Les pauvres, à cinquante ans, la carrière était faite. Ne restait plus qu’à attendre la mort, pas trop longtemps. Agnès Buzyn pense et elle nous prouve qu’elle n'a pas lu les rapports des médecins, les thèses des sociologues, les recherches des universitaires, ni même les études historiques sur la retraite.
Entre les vieillards qui nous apprennent que leurs aînés n’avaient jamais imaginé être payés pour ne pas travailler et les jeunes travailleurs, abreuvés de potions libérales, résignés à ne pas en avoir, faute de combattre, il y a à peine l'épaisseur d'un gilet jaune.
Tout le monde souhaite une vie pleine, forte et heureuse dans une société épanouie. Si je peux donner mon point de vue, nous sommes spoliés. Les prétendues réformes mises en œuvre depuis 1993 ne visent qu’à nous voler, nous priver de nos droits à la retraite, de nos salaires socialisés. Personne ne doute que ce hold-up orchestré sans vergogne par les rapaces de la finance est une violente escroquerie des classes laborieuses.
A part peut-être Madame Buzyn....