Les grandes manœuvres de Jupiter, après un débat enrubanné de plus de trois mois, qui n'en finit pas !
Y ALLER OU NE PAS Y ALLER
Billet de Robert-LH du 04 avril 2019
Il y a le ciel, le soleil et Emmanuel Macron. Ou plutôt, à force de focaliser sur le président de la République, nous ne voyons plus la réalité.
Comme François Hollande, l’éternel revenant, qui prétend que son ancien protégé n'a mené aucune réforme.
C’est vrai. Et c’est faux.
Ce n’est pas lui qui vote à l’Assemblée nationale. Ce sont les députés de sa majorité.
Des (contre) réformes qu’il a bel et bien validées, avec son gouvernement ses députés, tous ses alliés du centre-droit à l’extrême droite.
François Hollande fait mine d’enfoncer son ex- poulain.
Il minore en fait le poids de sa défaite, qui perdure. Dans ce monde idéal où le social-libéral fait tout son possible pour nous faire accepter sa gestion du capital, les retraités, les demandeurs d’emploi, les étudiants, les salariés précaires, à temps partiel, les fonctionnaires, ont tous pris de terribles coup sur le pouvoir d’achat, sur leurs droits, l’accès aux services publics, aux soins... pas la peine de leur expliquer ce qu’ils ont perdu.
La comédie a encore pris de l’ampleur ce week-end avec le rendez-vous fixé par le président pour la conclusion de son grand débat national. Cultivant les paradoxes, il a reçu des maires qu’il avait refusé de rencontrer auparavant.
L’exemple le plus frappant est l’affront fait à nos édiles municipaux lors du congrès des maires de France auquel E. Macron avait refusé de participer, préférant inviter une partie des élus à l’Élysée que de venir à la rencontre des représentants des élus les plus sollicités de France.
Une première qui restera malheureusement dans les mémoires.
Mais ce week-end donc, s’il a reçu les élus, il n’a pas permis aux parlementaires permis aux parlementaires de s’exprimer arguant de la possibilité qu'ils ont de le faire à l'Assemblée.
Dans la région, les réactions ont été diverses. Le maire de Marly a voulu remettre en mains propres l’énorme cahier de doléances rédigé par les citoyens de sa ville.
Le maire d’Avion a organisé une rencontre conviviale avec les Gilets jaunes sur un rond-point. Partout, les maires et les députés et sénateurs communistes de la région ont privilégié le dialogue et l’écoute avec la population.
Conscients de l’importance de porter le débat au plus près de l'intérêt collectif, loin des volontés marcheuses d’étouffer la contradiction. Une manière de chercher le progrès social et de démontrer qu’un autre futur est possible