La révision que Macron voulait imposer aux deux Assemblées, ressemble à la préparation du début de coup d'Etat anti-démocratique.dans notre pays...
Cette « troïka » élyséenne à bien trop de rapports dangereux avec les faiseurs de dictateurs, tels que Trump aux USA et sa mise en place des « Boisonaro au Brésil » - « Guaido au Venezuela » « Netanyahou-Israël » et combien d''autres en Amérique du Sud. En Europe, les Salvini en Italie, Orban en Hongrie, Kurz en Autriche, Fayez Sarraj en Libye, Al Sissi en Egypte- ou encore Poutine et les soutiens qu'il donne dans le Golfe etc....
La révision que Macron voudrait imposer aux assemblées
Le Conseil constitutionnel rappelait en 1986 la règle qui prévaut : « L'Assemblée nationale, désignée au suffrage universel direct, doit être élue sur des bases essentiellement démographiques ».
Chaque député doit donc représenter le même nombre de citoyens pour qu’ils aient tous le même poids. Le gouvernement maintenant alors le nombre maximum de 577 députés mais redécoupe les circonscriptions sur mesure, selon de nouveaux critères.
Puisque la population a augmenté, chaque député représentera maintenant au moins 125 000 habitants, et non plus 108 000.
Des biais partisans en partie fantasmés...
Une fois les élus de l’opposition épargnés, du moins, ceux qui pèsent ; la majorité à l’origine du redécoupage peut se laisser aller à quelques coups de crayon arrangeants.« Par exemple, on peut aller chercher une zone réputée pour voter pour son camp afin de s’en faire un fief, raconte Patrick le Lidec. Ça s'appelle le gerrymandering ».
Soit, aller chercher des poches de voix, sans cohérence géographique.
Le mot vient de la contraction entre le nom d’un gouverneur américain, Gerry Elbridge, qui avait procédé à un redécoupage électoral et le mot « salamander » (salamandre), allusion à la forme de la circonscription dessinée. En VF, on appelle ça du charcutage.
Les sondages qui promettent une large majorité au rassemblement tous azimuts d’Emmanuel Macron tendent ainsi à relativiser les effets de ces découpages qui ne profitent donc pas systématiquement aux partis qui les ont orchestrés.
La baisse des élus dans les deux assemblées qui était prévue dans le réforme Macron n'est plus d'actualité, compte tenu de l’opposition LR au Sénat sur ce projet. En effet, ce projet serait une aubaine pour la macronie en place : aujourd'hui un député est le représentant d'une circonscription de 125 000 habitants et un sénateur représente 235 000 habitants.
Bien que le charcutage effectué par le ministère de l'Intérieur concernant les différentes magouilles par circonscription afin de rassembler au mieux les votants de chacune des communes concernées, ça n'est pas encore assez pour l'équipe au pouvoir.
Il faut savoir par exemple que notre Département du Nord, d'une superficie de 5743 km² compte aujourd'hui 21 circonscriptions pour un total de 2,600 millions d'habitants ; c'est à dire une moyenne de plus de 124 000 habitants pour élire un député. Concernant les sénateurs, le nombre d'élus dans le Nord et de onze, soit un sénateur pour 236 000 habitants.
Par contre, la ville de Paris 105,4 km², compte 2,141 millions d'habitants pour 20 députés ; soit 107 000 habitants pour un député est loin du compte, mais aussi douze sénateurs soit 178 000 habitants par sénateur. Faites la différence…
L'écart et encore plus flagrant lorsque l'on se retourne vers les départements désertiques tels que : pour exemple, le département de l'Aude 6139 km² et qui compte 368 000 habitants, représenté par trois députés (soit un pour 122 000 habitants). Ce département reste dans les normes, mais là, les kilomètres d'écarts entre les circonscriptions et les communes, ne se comptent plus.
La disparition des transports en communs sont d’actualité, d'une circonscription à une autre ! Et les deux sénateurs (soit un pour 184 000 habitants) il en est de même concernant les maires et usagers qui veulent prendre contact avec ces élus.
Aujourd'hui, Macron veut réduire le nombre d'élus de 20 ou 25 %, c'est à dire une représentation de 25 % de plus par élus. Ce qui apportera à Macron, n'en doutons pas, de grandes facilités d’imposer « sa loi » au niveau des deux assemblées et d'en tirer encore plus de profits pour ses amis les grands patrons et les milliardaires qui le soutiennent financièrement et disposent d'un « pognon de dingue » afin de les placer dans les paradis fiscaux existants en Europe, quoi qu'ils veulent bien nous faire croire le contraire !