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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Les grèves dans la fonction publique. Ignorées par le macronisme, tout comme la révolte des Gilets jaunes.,

6 Juin 2019, 14:21pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Les catastrophes naturelles et accidentelles dont les divers services publics sont aux premières loges pour intervenir nuits et jours, étés comme hivers... Les catastrophes naturelles et accidentelles dont les divers services publics sont aux premières loges pour intervenir nuits et jours, étés comme hivers...
Les catastrophes naturelles et accidentelles dont les divers services publics sont aux premières loges pour intervenir nuits et jours, étés comme hivers...

Les catastrophes naturelles et accidentelles dont les divers services publics sont aux premières loges pour intervenir nuits et jours, étés comme hivers...

« Remettre la pression » contre la réforme ferroviaire : c’est ce que souhaitent les syndicats représentatifs de la SNCF. qui ont organisé ce mardi 4 juin une manifestation nationale.

Les quatre syndicats, dont les 36 jours de grève perlée et unitaire ont eu lieu l'an dernier, n’avaient pas réussi à bloquer la loi l’an dernier. Ils ont dénoncé une « situation sociale alarmante » à la SNCF où les « réorganisations permanentes » entraînent des suppressions de postes.

 

Lors de leur première conférence de presse unitaire depuis le vote fin juin 2018 de ce « pacte », qui prévoit notamment l’ouverture à la concurrence, CGT, Unsa, SUD et CFDT ont critiqué « l’impréparation » de cette réforme qu’ils jugent « mauvaise pour les usagers, pour le service public ferroviaire ainsi que pour les cheminots eux-mêmes ».

 

L'extinction du statut du cheminot. C’est le principal sujet de crispation entre le gouvernement et les syndicats (la CGT, l'Unsa, Sud-Rail et la CFDT). Les quatre syndicats sont sur la même ligne : ils veulent préserver ce statut protecteur garantissant un emploi à vie, une grille de rémunérations (peu élevées, mais qui augmentent mécaniquement) et une retraite à partir de 52 ans pour les roulants (en compensation aux nuits loin du domicile notamment) et à partir de 57 ans pour les autres. Or le gouvernement est décidé à supprimer progressivement ce statut pour les futures recrues de la SNCF.

 

L'exécutif se dit prêt à discuter des modalités, mais pas du principe. Les positions du gouvernement et des syndicats semblent d’autant plus inconciliables que la question de statut du cheminot est devenue le symbole même de la réforme.

Très attaché à la desserte des territoires et piqué au vif par le recours initialement prévu à des ordonnances pour réformer la SNCF, le Sénat avait d’ailleurs adopté une proposition de loi de Hervé Maurey, du groupe Union centriste, pour que l'ouverture à la concurrence « ne se traduise pas par une dégradation du service au client » ou se fasse « au détriment des territoires ».

 

Le texte, adopté par 197 voix contre 114, prévoit que l'État conclura des contrats de service public pour les TGV combinant services rentables et non rentables. « Nous voulons éviter cet écrémage du type de celui opéré par les opérateurs de téléphonie, et préserver la desserte des villes moyennes par des services TGV » a souligné Hervé Maurey.

 

Un des points sensibles de la réforme est le calendrier de l'ouverture à la concurrence. Pour les TGV, la mise en concurrence débutera à partir de décembre 2020, a déclaré la ministre Borne, lors d'une conférence de presse organisée à l'issue d'une rencontre avec les organisations syndicales et patronales. S'agissant des trains régionaux, l'ouverture des marchés s'étalera de décembre 2019 à décembre 2023, le rythme de cette mise en concurrence étant laissé à la discrétion des régions.

Dans les faits, la concurrence pourra ne débuter qu'en 2033 puisque les régions seront habilitées à attribuer des contrats à la SNCF jusqu'à la date butoir pour une durée de 10 ans. L'Île-de-France échappera à la règle générale « compte tenu de sa densité et des travaux en cours et à venir, et également des volumes de trafic » selon E. Borne.

Le projet de loi présenté en Conseil des ministres le 14 mars prévoit un changement de statut juridique de la SNCF : l’établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) serait ainsi transformé en société anonyme (SA) ceci, en attente de privatisation, projet possible vu par les syndicats.                                                                                                           

Si la ministre Borne s'est « solennellement » engagée à ce que la SNCF reste une société publique, le scénario de la transformation en SA rappelle celui, en 1997, de France Télécom… qui a fini par devenir Orange. 

« La réforme de la SNCF, c'est la privatisation du service public demandée par l'Europe. C'est une privatisation rampante. Ça s'est toujours passé comme ça. Je vous rappelle que pour France Télécom, ça a commencé comme ça. On a changé les statuts en disant : « Ne vous inquiétez pas ». On n'annonce jamais une privatisation dès le début, a ainsi relevé dimanche sur Europe 1 le socialiste Julien Dray, conseiller régional d'Île-de-France et ancien député.

L'opinion publique en arbitre De manière générale, les syndicats estiment que le projet de réforme « ne réglera pas le sujet de la dette » (46,6 milliards d' fin 2017 pour SNCF Réseau), « ni celui des dysfonctionnements ». Pour la CGT, première force syndicale de l'entreprise, « le gouvernement et la direction de la SNCF seraient mieux inspirés d'ouvrir des négociations sur le fond ».                                                                                                         

C'est-à-dire, a-t-elle expliqué, sur « ce qui conduit les cheminots à entrer dans l'action : l'avenir de la SNCF, sa pérennité et son développement ». En quête d'une « convergence des luttes » pour faire plier l'exécutif, la CGT a appelé le 3 avril dernier à une grève illimitée dans le secteur de la collecte et du traitement des déchets.                                                          Un pari du mécontentement général qui va à l’encontre de la stratégie du pouvoir : « Chercher à isoler ce mouvement des cheminots en faisant valoir qu'il s'agit d'une catégorie spécifique qui a des revendications particulières » selon Stéphane Sirot, professeur d'histoire politique et sociale à l'université de Cergy-Pontoise, dans un entretien à Reuters.

Au final, l'arbitrage du conflit reviendra sans doute à l'opinion. Elle est, à ce stade, partagée. Avec 46 % de Français trouvant le mouvement « justifié » selon un sondage Ifop pour le      « J D D » paru le 1er avril, le soutien à la grève a progressé de 4 points en deux semaines, les partisans de la réforme restant légèrement majoritaires (51 %).

 

Ce qu'il faut retenir sur les énormes mensonges de la macronie à ce jour et qui disperse l'opinion publique en mettant en cause « les avantages » dont les services publics tels la SNCF ou encore EDF- GDF bénéficient encore et toujours.

Ce gouvernement comme tous les autres qui sont passés avant ont une mémoire assez courte, mais juste assez pour diviser le peuple français par les mensonges continuels.

Ici, personne ne parle des avantages des employés du service public. Pas même l'Etat qui veut les vendre aux moins-disant chez ses amis milliardaires . Ici, personne ne parle des avantages des employés du service public. Pas même l'Etat qui veut les vendre aux moins-disant chez ses amis milliardaires .
Ici, personne ne parle des avantages des employés du service public. Pas même l'Etat qui veut les vendre aux moins-disant chez ses amis milliardaires .

Ici, personne ne parle des avantages des employés du service public. Pas même l'Etat qui veut les vendre aux moins-disant chez ses amis milliardaires .

« Divisez pour mieux régner », cela à toujours été la devise des gouvernants.

 

Il faut savoir malgré tout, que si les employés du ferroviaire, de ERDF-GRDF bénéficient de certains avantages connus de tous, ils sont dans l'obligation de déclarer ces avantages sociaux, susceptibles à impôts tout comme celui qui bénéficie d'une voiture de fonction. Et qu'un débutant dans ces métiers de la fonction publique d'État, 'Territoriale, Hospitalière ou autres, commencent au bas de l'échelle salariale pendant longtemps avant de gagner le revenu d'un salarié du privé.

 

Ajoutons aussi que ces hommes sont toujours de service pour les grands dépannages ou sauvetages lors d'accidents graves, catastrophes ferroviaires, tempêtes, inondations, ruptures de câbles électriques, caténaires, dû au gel ou à la neige, démolitions des pylônes électriques, ruptures de canalisations gaz ou de gazoducs, etc.

 

Que cela se passe en été ou en hiver, par grands froids ou de canicules, de tempête, d'inondations, d'incendies, etc. pouvant nous tomber dessus, ces hommes, tout comme le sont nos sapeurs pompiers, sont disponibles nuits et jours sur le terrain, 24 h / 24 pour rétablir le plus rapidement possible les services indispensables à la population.

Cela aussi étant un privilège que les petits « pantouflards que nous sommes » ne calculent pas, par rapport au 35 heures par semaines et aux jours fériés dont nous bénéficions.

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