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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Macron, après l'exemple du général De Villiers...

1 Juin 2019, 17:55pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

L’Élysée veut des fonctionnaires à sa botte

L’Élysée veut des fonctionnaires à sa botte

Contre-feux. L’Élysée veut des fonctionnaires à sa botte

Sitôt la réforme de la fonction publique adoptée, Macron a appelé les hauts fonctionnaires à se soumettre à sa volonté.

Il y a des tempos qui ne doivent rien au hasard.

Mardi, l’Assemblée nationale vote la réforme de la fonction publique, qui prévoit l’embauche massive de contractuels de droit privé en lieu et place des fonctionnaires. Le lendemain, l’Élysée annonce son envie de faire le ménage parmi les hauts fonctionnaires.

« Le président de la République a souhaité que les nominations à la tête des administrations centrales puissent refléter notre volonté », a argumenté la porte-parole du gouvernement, Sibeth N’Diaye, juste après la tenue du Conseil des ministres.

L’objectif est d’écarter dès le mois de juin tous ceux considérés comme récalcitrants pour les remplacer par d’autres, au motif qu’ils seraient plus loyaux.

« Le déploiement des politiques publiques nécessite que les responsables des administrations centrales soient parfaitement en accord avec ces déploiements », justifie l’Élysée, qui veut des hauts fonctionnaires à sa botte.

En totale contradiction avec le principe même de la fonction publique, et le sens du statut, qui vise à protéger le fonctionnaire du népotisme et de l’arbitraire politique.

 « Le fonctionnaire doit effectuer les tâches qui lui sont confiées dans le cadre de l’intérêt général. Il dispose d’une marge d’appréciation. Si une consigne est illégale ou contraire à sa mission, il doit refuser de l’exécuter. Il doit être fonctionnaire citoyen et non fonctionnaire sujet »,défend Anicet Le Pors, ancien ministre communiste de la Fonction publique. 

 

Telle n’est pas l’avis d’Emmanuel Macron, qui assume d’intimider les hauts fonctionnaires, et n’a pas l’intérêt général pour boussole. Le nombre de ministres adeptes du pantouflage, avec tous les risques de collusion liés, en témoigne.

 

Mercredi, le Canard enchaîné a en outre révélé que 60 % des membres du gouvernement avaient fait l’objet d’un redressement fiscal en 2018.

D’où l’intérêt d’avoir une administration fiscale indépendante…

 

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