La macronie sous les « quarantièmes Rugy sans ... »
L'Ecologie de Macron avec sa nouvelle ministre des Transports et de l'Écologique : E. BORNE « Tout pour les bus et les camions » vive l'écologie macroniste et les homards BIO, après la COP 21 de Paris
La démission du ministre le l'Écologie en fait aujourd'hui le huitième ministres qui a jeté l'éponge ou a été démissionné. Il faut compter en plus la démission de Nathalie Loiseau, de Benjamin Griveaux, de Mounir Mahjoubi pour raisons électorales, ; Ce qui fait onze en vingt quatre mois. Certains d'entre eux ont été démissionné pour des affaires judiciaires en toujours en cours, d'autres ont été recasés malgré tout au perchoir de l'Assemblée nationale…
Ne nous faisons pas de soucis pour Monsieur François Goullet de Rugy, il retrouvera rapidement son siège à l'Assemblée nationale à la seule condition que son suppléant veuille bien lui laisser la place.
Mais dans ce cas, il sera vite recasé comme conseiller d’État « extraordinaire » du gouvernement comme l'a été le médecin scientifique Yves Lévy, l'époux de la ministre de la Santé Agnès Buzyn qui était depuis deux ans un casse-tête pour l'exécutif qui voulait éviter toute accusation de conflits d'intérêts, étant lui-même président de l'Institut national de la santé et de la recherche (Inserm)
Voilà en gros la politique nouvelle, celle qui ne veut pas ressembler aux politiques « d'un autre temps »
Après la démission du ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie qui remplaça Nicolas Hulot en 2018, le gouvernement E. Philippe et le président E. Macron, se sont trouvés contraints de « piocher » dans le peu de réserve qu'il reste au sein de l'exécutif.
Le choix de Macron pour ce poste a été de faire cumuler la ministre Muriel Pénicaud, déjà en place au ministre du Travail depuis le 17 mai 2017 qui a déjà fait pire que El Khomri concernant la casse des droits des travailleurs.
Sa mission, au ministère des transports a été d'avoir réformer la SNCF et les macronistes jugent aujourd'hui que c’est l'un de ses grands succès.
Arrivée maintenant au ministère de la transition écologique, elle aura pour mission de faire la même chose avec EDF et de démanteler le service public façon puzzle.
Il faut dire que pour l'année en cours de 2019, la suppression des milliers de postes que l’État prévoit dans le fonction publique, au sein des ministères … 2.283 postes supprimés au ministère des Comptes publics ...1813 dans l’Éducation nationale… 1618 au ministère du travail. Et 1078 au ministère de la Transition écologique et solidaire…
Que peut-ont attendre de deux ministères cumulés, qui vont être jeté comme des kleenex prés de 3000 emplois ?
Ce même ministre de l'Ecologie, qui aujourd'hui prévoit la suppression du train frigorifique de Perpignan à Rungis, celui qui amène chaque jour les produits frais du sud de la France sur le marché de gros.de Rungis. Un train qu'ils veulent remplacer par 25 000 camions frigorifiques sur les routes de France.
Ajouté aux bus Macron pour remplacer le service ferroviaire défaillants, réduit ou supprimés par la SNCF pour des lignes de chemin de fer « non rentables » y compris des départ de TGV ou LGV partant des villes de province.
Voilà la nouvelle « écologie » à la française sous le régime Macron, celui qui fait le tour du monde pour parler de la « COP 21 de Paris » et qui fait tout le contraire dans notre pays.
Les « lobbys » du transport routier y sont pour beaucoup et ce ne seront ni les commerçants ni leurs clients qui trouveront une baisse sur les prix de fruits et légumes, compte tenu du coût supérieur du transport routier..
Quant aux produits qui seront toujours étiquetés « Bio », il serait bon d'en reparler sérieusement, tout comme les fruits et légumes arrivant des Amériques du Nord et Sud, d'Asie ou d'Afrique, le tout arrivant sur le marché toutes saisons confondues par avions.
D'autres « lobbys » anti-écologique font déjà parler d'eux.
D'abord, dans un premier temps au niveau de l'UE qui ne prend aucune initiative sur l'interdiction de l'utilisation des glysophates de chez Bayer-Monsanto, les empoisonneurs internationaux, des multinationales qui savent où placer leurs argent pour empêcher l'Europe et les grands syndicats agricoles de décider l'interdiction des produits.
Mais il faut lire aujourd'hui dans la Voix du Nord que certains représentants de l’État, conseillés par l’Élysée et Matignon et qui aujourd'hui s'en prennent à des maires de l'Avesnois décidés à ne pas laisser empoisonner leurs concitoyens ; ont, après délibération de leur conseil municipal, fait voter des arrêtés « anti-pesticides » afin de protéger l'environnement.
Ce représentant de l’État, en l’occurrence le sous-préfet, dépose un « recours gracieux » auprès des élus, leur intimant l'ordre de retirer les arrêtés dits « illégaux, indiquant que les maires ne peuvent pas décider de limiter l'usage des pesticides sur leurs communes et que c''est de la « compétence » qui revient au préfet » ( il oublie ; de laisser empoisonner le peuple ou pas!)
Alors, oui, les écoles, les crèches, garderies et même les habitations individuelles, continueront de supporter ces poisons grâce à « l'écologie macronienne »
La macronie est encore en place pour un peu moins de trois années, mais, si ses ministres, secrétaires d’État, directeurs de cabinet démissionnent aussi vite que pendant les deux années qui viennent de passer, nous pourrions dire alors, que la « macronie se trouve dans la latitude des « quarantièmes Rugy Sans »