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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Douze millions d'euros pour un grand débat à endormir les citoyens et contrer les Gillets jaunes

2 Juillet 2019, 22:34pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Si ce pognon de dingue, les évasions et fraudes fiscales, les déplacements de Jupiter  avec ses sbires, y compris les frais de sa Première dame, payée par l'Elysée, des policiers, gardes du corps à la Benalla et d'autres toujours protégés par l'Elysée, la situation financière des caisses de l'Etat seraient en meilleure santé. Si ce pognon de dingue, les évasions et fraudes fiscales, les déplacements de Jupiter  avec ses sbires, y compris les frais de sa Première dame, payée par l'Elysée, des policiers, gardes du corps à la Benalla et d'autres toujours protégés par l'Elysée, la situation financière des caisses de l'Etat seraient en meilleure santé.
Si ce pognon de dingue, les évasions et fraudes fiscales, les déplacements de Jupiter  avec ses sbires, y compris les frais de sa Première dame, payée par l'Elysée, des policiers, gardes du corps à la Benalla et d'autres toujours protégés par l'Elysée, la situation financière des caisses de l'Etat seraient en meilleure santé.

Si ce pognon de dingue, les évasions et fraudes fiscales, les déplacements de Jupiter avec ses sbires, y compris les frais de sa Première dame, payée par l'Elysée, des policiers, gardes du corps à la Benalla et d'autres toujours protégés par l'Elysée, la situation financière des caisses de l'Etat seraient en meilleure santé.

Le grand débat national a coûté 12 millions d’euros


Selon les ministres coordinateurs du grand débat, environ 1,5 million de personnes ont participé directement à cet « exercice démocratique ».

Le Monde avec AFP 

 

Au premier rang, de gauche à droite : Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la transition écologique, S. Lecornu, ministre chargé des collectivités territoriales, le président de l'Assemblée nationale R. Ferrand, le président E. Macron, le maire de Plougastel-Daoulas, D. Cap, lord s'une conférence des maires bretons à Saint-Brieuc, le 3 avril 2019 (Jean-Claude Coutausse/French-Politics pour « Le Monde »)

  

Le grand débat national, dont la première restitution est attendue lundi, a coûté environ 12 millions d’euros, a annoncé, jeudi 4 avril, Sébastien Lecornu, l’un des ministres coordinateurs dudit, lors d’une audition devant les sénateurs. « On avait estimé le coût global entre 10 et 15 millions d’euros, on va être globalement à 12 millions d’euros », a-t-il expliqué, en réponse à une question du sénateur Philippe Dominati (Les Républicains, LR), inquiet des « coûts cachés ».

Ces 12 millions sont répartis notamment entre « 6,2 millions d’euros pour le ministère de la transition écologique et solidaire, 3,1 millions d’euros pour les services du premier ministre, le SIG [service d’information du gouvernement], et 1,7 million d’euros pour le ministère de l’économie ». Le reste, 1 million, a été affecté à « différents postes, notamment le ministère de l’intérieur », a-t-il précisé. « Douze millions d’euros, c’est le coût de la démocratie », a ajouté M. Lecornu, soulignant qu’« une présidentielle, c’est 250 millions d’euros ».

 

« Restituer la parole des Français »

L’autre ministre coordinateur du grand débat, Emmanuelle Wargon, a, de son côté, précisé qu’« environ 1,5 million de personnes » avaient « participé directement à cet exercice démocratique ».

Selon elle, il y a eu « près de deux millions de contributions individuelles sur la plate-forme, venant de 506 333 contributeurs individuels, 10 134 réunions d’initiatives locales référencées sur la plate-forme, regroupant une estimation d’environ 500 000 participants » et « 1428      personnes » tirées au sort et regroupées lors des 21 conférences citoyennes organisées dans toute la France. « Si on ajoute à cette mobilisation celle des contributeurs des cahiers citoyens, des stands mobiles et ceux qui ont écrit des courriers à la mission du grand débat, nous évaluons à environ 1,5 million » le nombre de personnes ayant participé au grand débat.

Face aux critiques de la sénatrice LR Christine Bonfanti-Dossat, estimant que cette expression n’était « pas celle de tous les Français », Mme Wargon a précisé que le grand débat allait permettre de « restituer la parole de Français, pas la parole de la totalité des Français, […] néanmoins nous avons une masse significative de paroles dans des canaux très divers », a-t-elle insisté.

Reconnaissant que « la matière est importante », elle a précisé que « la restitution exhaustive de la totalité de la matière, celle qui n’aura pas pu être traitée dès lundi, aura lieu d’ici les prochaines semaines, probablement courant du mois de mai ». « Mais nous aurons une masse critique plus que suffisante pour pouvoir dégager les orientations de ces paroles de Français dès lundi », a-t-elle assuré.

 

A l’Assemblée, le grand débat accouche d’une souris

Les députés ont détaillé leurs propositions, sans réponse du gouvernement. Un exercice frustrant.  Par Manon Rescan 

Qu’ont pu faire nos ministres aujourd’hui pour être punis au banc (…) tant vous savez que ce débat ne sert pas à grand-chose ! » Sur les fauteuils du gouvernement, certains des quatre ministres présents dans l’Hémicycle de l’Assemblée nationale ont souri à l’interpellation du député communiste Sébastien Jumel, mercredi 3 avril, dans l’après-midi. Drôle de débat que ces plus de quatorze heures d’échanges qui se sont écoulées sur deux jours au Palais-Bourbon.

Ce devait être le « grand débat » des députés. Un exercice appelé de leurs vœux par certains groupes parlementaires. « Il était bien normal que l’Assemblée nationale y participe après les enfants, après les collégiens… », a ironisé le député du parti Les Républicains (LR) Eric Diard, faisant référence aux échanges du président de la République avec de très jeunes citoyens.

 

A la sortie, l’exercice n’a convaincu personne. « C’est de l'occupationnel !»,

Persifle le député socialiste Guillaume Garot.« C’est beaucoup de temps passé à parler de thèmes dont on a déjà parlé, reparlé », s’agace l’élue UDI Sophie Auconie. « Une mascarade ! », dénonce même le patron des députés LR, Christian Jacob. L’affluence sur les bancs pendant ces deux jours traduit le peu d’intérêt généré par l’exercice. Au mieux, les discussions se sont déroulées devant une grosse centaine de députés, au pire moins d’une cinquantaine. « Ce qui est important c’est que chaque groupe est représenté par ceux qui, sur cette thématique, travaillent toute l’année », a défendu Richard Ferrand, président (La République en marche) de l’Assemblée, mardi soir sur LCP.

 

« Ce n’est pas un débat, c’est un monologue »

 

Chaque groupe bénéficiait de quinze minutes pour s’exprimer sur chacun des thèmes du grand débat, avant une réponse du gouvernement. Suivaient des questions-réponses avec les nombreux ministres présents. « Ce n’est pas un débat, c’est un monologue où chacun ânonne ses propositions », regrette Charles de Courson, député centriste du groupe Liberté et territoires.

En outre, le rendez-vous tombait au pire moment pour l’exécutif, à une semaine de la restitution du débat par le premier ministre, lundi 8 avril, et alors que les décisions pour répondre à la crise des « gilets jaunes » ne sont pas attendues avant encore quinze jours.

« Comme on n’est pas censé faire des annonces, on tourne autour du contexte, du diagnostic. Ça nous met dans une position un peu spéciale », reconnaît la députée LREM de Paris Elise Fajgeles.

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