Rappel sur « La face cachée de Christophe Castaner »
Un modèle pour une autre République: ses amis « Le grand blond » avec ses copains; Daniel Merlini, Daniel Belanger, karim Maloum, Francis le belge, tous à l'image de Gaëtan Zampa...
Lrem: un ramassis le politiciens déserteurs des partis qui les ont nourris toute leur carrière et d'un reste encore bien pire.
(Auteur : Valeurs actuelles)
Le passé. Le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, aujourd'hui ministre de l'Intérieur, aurait connu une jeunesse mouvementée selon « Le Journal du Dimanche. »
Ancien maire de Forcalquier devenu député puis délégué général de La République en marche et secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, Christophe Castaner est aujourd’hui un homme qui fait partie d’un cercle rapproché du président de la République. Et pourtant, qui aurait cru qu’il a connu une jeunesse mouvementée ?
Le dimanche 3 juin 2018, « Le JDD » lève le voile sur sa face cachée, enfouie dans son passé mais dont certains détails font encore partie de sa vie.
Des jeux de cartes et mauvaises fréquentations - Des fréquentations « sur le fil du rasoir »
Fils de militaire, il a aussi été un adolescent rebelle, de son propre aveu.
Il ne s’est en réalité jamais caché de ses erreurs de jeunesse, et cette information a été largement reprise au moment de sa nomination à Beauvau. Au « JDD », il évoquait ainsi avoir « été sur le fil du rasoir ». Un an plus tôt, c’est « Libération » qui évoquait ce passé « interlope » dans un portrait Notre collègue Guillaume Gendron écrivait:
« Après avoir claqué la porte du domicile familial à 17 ans - il arrive toujours un moment où l’enfant devient plus fort que le père et le laisse « sec sur le carreau », il se met à vivre la nuit. Entre sorties en boîte et parties de poker, où il croise quelques figures du milieu marseillais. « Manosque était leur base arrière. J’ai vu ces gens-là de près, certains se faisaient buter ». Il dit avoir vécu des cartes ces années-là, attiré par « l’argent facile » et les grosses cylindrées, tout en trouvant le temps de piger pour la presse locale et d’adhérer au PS. « Pour défendre Rocard. Mon premier échec. » La parenthèse « interlope » prend fin à 20 ans ».
En résumé, Christophe Castaner a bien fréquenté Christian Oraison, fiché au grand banditisme, quand il jouait au poker dans sa jeunesse. Cela ne signifie pas pour autant qu’il ait commis des délits, même s’il reconnaît avoir été, entre ses 17 et 20 ans, attiré par l’argent facile et avoir été « sur le fil du rasoir ». La photo accompagnant la publication Facebook est, elle, détournée.
A cette époque, Christophe Castaner a eu selon ses propres termes « de mauvaises fréquentations ». « J'ai été sur le fil du rasoir », expliquait-il au « JDD » du mois de juin, dans un article illustré d'une photo de lui chemise ouverte, chaîne apparente et bouc au menton.
Alors qu'il quittait tout juste l'adolescence, Castaner jouait alors au poker, et était proche d'un certain Christian Oraison, un caïd des Alpes-de-Haute-Provence qui était surnommé « le Grand Blond », avait été formé par Gaëtan Zampa, l'un des parrains de la « French Connection de Marseille » des années 1970, quand il jouait au poker dans sa jeunesse. Cela bien sûr, ne signifie pas pour autant qu’il ait commis des délits, même s’il reconnaît avoir été, entre ses 17 et 20 ans, attiré par l’argent facile et avoir été « sur le fil du rasoir ».
« Oraison » Dit (le grand blond) fut abattu de neuf balles de 9 mm, une nuit d'août 2008, alors qu'il rentrait chez lui. Fait beaucoup moins connu, c'était un proche de Christophe Castaner, actuellement ministre dans l'équipe pour une « République pure et sans reproche » de Macron, révèle le JDD.
« (Christian) Oraison, c'était mon grand frère, mon protecteur », avoue le chef d’En marche au JDD. Et d’ajouter : « Il m'appelait l'étudiant » confirme le chef "d'en marche" le parti présidentiel. Outre, cette fréquentation, le jeune Castaner s’adonnait aux jeux de cartes. « Le poker était un truc réservé à un milieu interlope », se souvient-il. « A l'époque, il avait quitté le foyer familial, précise Le JDD. « J'ai été sur le fil du rasoir », reconnaît Christophe Castaner.
De ses années méridionales, il a conservé « quelques discrètes cicatrices et un souvenir : sa chaîne en or, autour du cou. Il s’agit d’un cadeau de sa mère, qu’il a refusé d’enlever malgré les demandes de tous les communicants. « Je ne l'ai jamais quittée. Je la cache en mettant une cravate parce qu'il paraît que sinon, ça fait trop kéké », confie au JDD l'ex-porte-parole du gouvernement.
Le tout nouveau ministre de l'Intérieur est entré en politique en 1986 avec le Parti socialiste. Trente ans plus tard, il a rejoint la campagne d'Emmanuel Macron, avant de se rendre peu à peu indispensable auprès de lui.
En devenant le premier flic de France à 52 ans, Christophe Castaner obtient à la fois une promotion et la reconnaissance, après des mois de loyaux services.
En 2016, il avait été l'un des premiers à rejoindre Emmanuel Macron dans l'aventure En Marche, devenant son porte-parole pendant la campagne.
Après la présidentielle, il est resté au premier plan de la macronie, en tant que secrétaire d'Etat en charge des Relations avec le Parlement, puis porte-parole du gouvernement, et ensuite délégué général de « La république en marche ». Celui qui se présente volontiers comme un « fan » d'Emmanuel Macron estime qu'en politique, il faut être , « au bon endroit et au bon moment, sans forcément savoir ce que sera l'après ». Et il faut croire que dans son cas, cela fonctionne.
Député socialiste sans grande envergure, son nom avait émergé au soir du premier tour des élections régionales de 2015, lorsqu'il s'était résolu à jeter l'éponge pour faire barrage au Front national en région PACA. Christophe Castaner s'était alors estimé lâché par la direction du PS, un épisode qui marquera une rupture fondatrice:« Sans cela, je serais sans doute resté fidèle au parti », témoigne-t-il.
« Pauline Moullot » :
A tout pécheur, miséricorde ! Je suis juste interloqué par le fait qu'on n'en parle jamais alors que tous les commentateurs bon teint rappellent toutes les deux secondes les années de Jean-Luc Mélenchon à l'OCI, ce qui reste tout de même moins grave que de fricoter avec la pègre.
...la Mafia à l'État : ils ne sont jamais en rivalité (…) La Mafia n'est pas étrangère dans ce monde ; elle y est parfaitement chez elle. Au moment du spectaculaire intégré, elle règne en fait comme le modèle de toutes les entreprises commerciales avancées. » Guy Debord
« il n'y a pas d'État, mais une organisation criminelle à but lucratif, qui n'a pas seulement « infiltré » les gouvernements mais constituent, dans le nouage indémêlable de leurs intérêts financiers, le pouvoir lui-même » .