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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

La cathédrale Notre-Dame de Paris.Un monument à remettre en état avant cinq ans....

29 Août 2019, 22:20pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

La cathédrale en 1840 avant la réfection de Viollet-le-Duc et l'incendie dees 15 et 16 avril 2019
La cathédrale en 1840 avant la réfection de Viollet-le-Duc et l'incendie dees 15 et 16 avril 2019La cathédrale en 1840 avant la réfection de Viollet-le-Duc et l'incendie dees 15 et 16 avril 2019

La cathédrale en 1840 avant la réfection de Viollet-le-Duc et l'incendie dees 15 et 16 avril 2019

La construction de Notre Dame de Paris a été engagée sous le règne de Louis VII par l'Évêque Maurice de Sully, évêque de Paris, elle s'est étalée de 1163 à 1345, soit sur deux siècles.

Elle a été construite sur les vestiges d'une ancienne église de Childebert et un temple d'Apollon datant du IVe siècle. L'église a 130 mètres de longueur et 48 de largeur, avec un grand vaisseau et cinq nefs. La superficie est de 5.500 m² et peut recevoir 9.000 personnes, sa rosace du bras sud du transept  mesure 12 mètres de diamètre.

Communément appelée Notre-Dame, la cathédrale de l'archidiocèse de Paris, située sur l’Île de la Cité, elle fut pendant de nombreux siècles l'une des cathédrales les plus grandes d'Occident. Longtemps la plus haute construction de la ville, elle est l'un des monuments les plus emblématiques de Paris.

D'une structure composée de calcaire dur à cérithes, utilisé à Paris pour les soubassements des bâtiments et des calcaires « lutétiens » de grande qualité, qui ne sont présents que sur un étage…

Une première flèche construite au-dessus de la croisée du transept en 1250, n'était autre qu' un clocher à cinq cloches. Ce clocher fut démonté de 1786 à 1792.

La cathédrale connu sous la Révolution française une période mouvementée. Le catholicisme n’est plus la religion d’État et les biens de l’Église sont vendus lors de la « vente des biens nationaux ». Notre-Dame de Paris n’est pas épargnée : une partie de son trésor disparaît, vendu ou pillé.

Vue comme lieu symbolique du pouvoir, la cathédrale est également prise pour cible. Les statues des rois de Judée de la façade occidentale sont détruites par les révolutionnaires qui y voient une représentation des rois de France. Dans le même temps, le mobilier et les tableaux sont détruits ou dispersés. La cathédrale, ainsi dépouillée, devient un temple de la Raison, selon la volonté des révolutionnaires. Puis, quand ce culte disparaît, elle sert d’entrepôt des vins de la République !

Peu après le Concordat, la cathédrale fut rendue au culte (définitivement le 18 avril 1802). On procéda rapidement à quelques réfections d'urgence si bien qu'en décembre 1804, Napoléon put s’y sacrer empereur des Français. L’édifice avait été blanchi à la chaux pour la circonstance, puis dissimulé sous des décors de Percier et Fontaine avec des drapeaux rappelant les différentes victoires Napoléonienne. 

Elle subit encore différentes dégradations une fois encore, lors de la révolution de 1830. Une fois la paix retrouvée, la cathédrale était dans un tel état de délabrement que les responsables de la ville commencèrent à envisager la possibilité de l’abattre totalement.

C'est Victor Hugo, admirateur de l’édifice, qui écrivit alors son roman « Notre Dame de Paris » (publié en 1831), un énorme succès qui avait notamment pour but de sensibiliser le public à la valeur d’un tel monument. D'autant plus que l'année de la publication de son roman des émeutiers anti-légitimistes pillèrent la sacristie et son trésor, brisèrent les vitraux et dévastèrent l'archevêché.

Il réussit à créer un large mouvement populaire d’intérêt en faveur de la cathédrale. Son roman avait rendu vie à un monument alors marginalisé et l’avait rendu plus familier aux Parisiens. À cela s’ajoutait le poids du nouveau courant européen appelé romantisme qui s’efforçait de donner aux hommes une nouvelle conception du monde. Par son roman, Victor Hugo contribua largement à sauver le chef-d’œuvre meurtri d’un destin fatal.

C'est entre 1844 et 1864 que la cathédrale bénéficie d'une importante restauration en étant sauvée par Prosper Mérimée, qui succède au premier inspecteur en 1834 et qui lance un concours architecturale, que remportent deux architectes : Jean-Baptiste Lassus et Eugène Viollet-le-Duc ; travaux de réfection qui commencent en 1845, parfois controversés.

A la mort de Lassus en 1857, Viollet-le -Duc poursuit seul la rénovation de l'édifice que d'aucuns jugent exagérés. La même problématique qu'aujourd'hui à laquelle l'architecte a répondu : « Restaurer un édifice, ce n'est pas l'entretenir, le réparer ou le refaire , c'est le rétablir dans un état complet qui peut n'avoir jamais existé à un moment donné »

Les travaux de restauration s’achèveront en 1864 sous la seconde République de Bonaparte soit de la date du concours à la fin des travaux 30 ans après. Viollet-le-Duc, lors de la restauration, décida de mettre en place une seconde flèche dont la charpente sera indépendante de celle de la « forêt » prenant appui sur les quatre piliers du transept, son coq à son sommet contient trois reliques. Cette flèche de 96 m de haut est composée de 500 tonnes de chêne de Champagne et de 250 tonnes de plomb

L'Assemblée nationale vota alors une loi accordant la somme afin de financer le projet des lauréats de l'appel d'offres en 1844 par les architectes Lassus et Viollet-le-Duc d'un montant de 3 885 500 francs somme réduite à 2 650 000 pour la réfection de la cathédrale et la construction d'une sacristie...                La construction de la sacristie se révéla un gouffre financier. Il fallut en effet descendre à neuf mètres avant de rencontrer un terrain stable. Ce maigre budget fut épuisé en 1850. Les travaux s’arrêtèrent et Viollet-le-Duc dut présenter à plusieurs reprises de nouvelles propositions afin que les travaux puissent se terminer.

Au total plus de douze millions de francs furent ainsi octroyésLassus étant décédé en 1857, c’est lui seul qui termina la restauration le 31 mai 1864. 

La cathédrale est un monument historique qui date de neuf siècles et demi. Alors, après l'incendie de Notre-Dame de Paris sur l’Île de la Cité, ce fut un incendie majeur de notre époque,survenu les 15 et 16 avril 2019 , pendant près de 15 heures les pompiers arrosèrent copieusement l'ensemble de l'édifice, ce qui m’empêcha une grande partie de la toiture et de la charpente « la forêt » et de la flèche de s'effondrer .

Ceux des personnages de « notre temps », de ce début du XXIe siècle, qui aujourd'hui ne semblent pas comprendre ou, qui pour « la gloriole » d'un mandat arrivent à tromper le peuple promettant par « une restauration à grande vitesse » oublient le respect de certaines normes rudimentaires et de sécurité qui doivent respecter une telle restructuration ?                                                                          

Ce ne sont pas les annonces trop optimismes d'E. Macron qui serviront à la réfection dans les normes de cet édifice dans les cinq années qui suivent. Un pari populiste auprès du peuple et des croyants de France et du monde, tous désolés de la catastrophe et qui semble servir à quelques espoirs politiques chez certains ou tout est bon à prendre hors la vérité !

Trop de rapidité sur les sondages de la structure de l'édifice, sur sa sécurité ainsi que sur la pollution de « l'air parisien » empoisonné aujourd'hui que par la circulation des véhicules classés « Crit-Air » 3 et plus !

Sa structure qui a pris un gros coup de chaleur compte tenu de la vigueur des flammes, sur des pierres calcaire fragilisées, ainsi que des voûtes, la chute de la charpente en feu, les milliers de tonnes d'eau qui ont servi à éteindre le sinistre et qui ont imbibé l'ensemble calcaire de l'édifice.

Aujourd'hui, faut-il encore savoir si ces pierres calcaires de 950 ans d'âge, qui ont servi à la construction, n'ont pas été disjointes ou éclatées dans la fournaise ? Quant à la pollution produite par l'incendie, nous sommes revenus comme lors de la catastrophe de Tchernobyl de 1986, dont les nuages n'avaient pas passé les frontières… ( C'était encore l'époque où l'ouverture des frontières n'avaient pas été décidées par l'UE !) A croire encore une fois, que la pollution n'est pas sortie de l’Île de la Cité et que le Pb fondu et recuit par le feu n'a pas dépassé le parvis de l'édifice.

Le gouvernement a fait « suspendre les travaux le 12 juillet seulement » afin de « décontaminer » le site. Le 12 août dernier les relevés de Pb explosaient encore les seuils sanitaires et après les dernières vagues de chaleur que le pays a subi. Sans parler de la décontamination des habitations environnantes (voir plus loin).

Les pierres des voûtes de la nef sont encore tombées, mais sachons aussi, que le ministère a rouvert le chantier le 19 août en insistant sur le « rythme des travaux qui devra s'adapter » à cette « Urgence impérieuse » avec quelques précautions pour les travailleurs.

L'horloge jumelle retrouvée par l'horloger Jean-Baptiste Viot en mai 2019 dans les combles de l'église Ste-Trinité, et N-D avant l(incendie.
L'horloge jumelle retrouvée par l'horloger Jean-Baptiste Viot en mai 2019 dans les combles de l'église Ste-Trinité, et N-D avant l(incendie.

L'horloge jumelle retrouvée par l'horloger Jean-Baptiste Viot en mai 2019 dans les combles de l'église Ste-Trinité, et N-D avant l(incendie.

Une chose miraculeuse qui sera sans aucun doute rénové dans les cinq ans (décidés), c'est celle de l'horloge totalement détruite dans la catastrophe et dont, lors d'un inventaire pour le compte d'experts en objets d'art, l'horloger Jean-Baptiste Viot a retrouvé en mai dernier le mécanisme de plus de deux mètres de long, oublié au fond de l'église Ste-Trinité absolument identique à celle de Notre Dame.

 

« C'est incroyable » s'écrit-il, « c'est la même, la même », répète-t-il en lustrant de sa main noircie la plaque d'étain ornant l'horloge, pour faire apparaître une inscription qui ne trompe pas sur son lien de parenté: « Année 1867. Construite par Collin », soit la même année que celle de Notre-Dame. Et par le même atelier.         A moins de quatre kilomètres de la cathédrale Notre-Dame, M. Viot vient de mettre la main sur la sœur-jumelle, ou presque, de l'horloge qui a quasiment entièrement fondu dans l'incendie. « C'est une chance énorme. C'est comme si on retrouvait une autre édition d'un livre qui aurait brûlé. C'est inestimable », explique-t-il.

 

A ce jour et cinq mois après l'incendie, les sols, les cours d'écoles, l’intérieur des salles de classes et des habitations sont empoisonnées par le Pb ; Et l’État pour tout arranger dans les plus brefs délais a décider de nettoyer rue, cours d’écoles, parvis et autres au détergent et au karcher. Nettoyage n'en doutons pas qui passeront dans les égouts des rues , direction « La Seine »

 

Paris, qui doit recevoir les Jeux Olympiques de 2024 avec des épreuves en « eaux propres » tels les compétitions de nages en eaux libres ou vives, d'aviron et autres, compétitions prévues sur cette Seine… espérons que « l’État Macron » aura prévu un financement supplémentaire pour le dragage des fonds du fleuve, malgré les coupes sombres de 30 millions d'euros, appliqué le 24 septembre 2018 sur le financement sportif de 2019 !!!

Dans ce délai de quatre ans, il sera bien difficile aux pécheurs parisiens de ne pas remonter des poissons alourdis par le Pb. Mais il faut espérer aussi que dans la précipitation afin de tenir « les délais estimé par l'Etat Macron » ne laissera faire la réfection de la flèche en PVC...

 

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