LE VAL DE MARNE DEVIENT LE PREMIER DÉPARTEMENT DE FRANCE À BANNIR LE GLYPHOSATE :
Christian Favier, premier président de Département à interdire les glyphosates dans son département.Attendons la réaction de L'Elysée et de ses lobbys internationaux large avec les "décideurs"!
Le président du conseil département du Val-de-Marne, Christian Favier (PCF), a signé mardi un arrêté interdisant l'utilisation du glyphosate sur le territoire.
Alors que le gouvernement a lancé ce lundi une consultation publique pour fixer les distances minimales à respecter entre habitations et zones d’épandage de pesticides, le Département du Val-de-Marne vient d’annoncer ce mardi qu’il interdisait l’utilisation du glyphosate sur son territoire. Le président du Val-de-Marne, Christian Favier, précise en effet :
« A l’image du maire de Langouët (Ille-et-Vilaine), de nombreuses collectivités agissent face au risque sanitaire que représente l’usage de pesticides. Ces derniers jours, en Val-de-Marne, plusieurs communes ont pris des arrêtés contre l’utilisation de produits phytosanitaires dont le glyphosate ».
Le président du Val-de-Marne fait référence aux communes d’Arcueil, de Cachan, de Chevilly-Larue, de Villeneuve-Saint-Georges et d’Ivry-sur-Seine, toutes engagées dans leur combat contre le pesticide controversé et ses risques sanitaires. Christian Favier (PCF) a décidé d’être le premier président départemental de France à prendre position contre le glyphosate.
« Au nom du principe de précaution et en solidarité avec les associations et ces maires engagés, j’ai signé un arrêté interdisant l’usage de produits phyto-pharmaceutiques contenant du glyphosate ou des perturbateurs endocriniens sur tout le territoire val-de-marnais. »
Le président du Département du Val-de-Marne entend peser dans le débat public avec cet arrêté symbolique :
« L’inquiétude et la méfiance vis-à-vis des produits phytosanitaires grandissent. Or, l’Etat ne semble pas prendre la mesure de cette inquiétude légitime, ni l’ampleur des moyens nécessaires à une agriculture durable. Par leurs engagements, les élus locaux – soutenus par des habitants, des agriculteurs et des associations – peuvent faire bouger les choses : ils doivent être à présent entendus ! »
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