Scandale ! Les reliques nazies gardées en secret par le Sénat
Le Palais du Luxembourg à Paris, n'abrite pas seulement le Sénat et ses jardins... malheureusement !
de Sarah Noufii, publié en sept 2019.
C'est « Le Monde » qui a révélé, le 3 septembre dernier, la présence cet étrange trésor, caché au sein du Palais depuis 75 ans. En effet, le 28 août dernier le journal a reçu un courrier de cinq pages de la part du service communication du Sénat, rapporte Le Point.
1) - Des reliques nazies au Sénat : une découverte qui a stupéfié le palais du Luxembourg ?
C'est en raison de l'insistance du quotidien du soir que l'administration du Palais a décidé de faire l'inventaire des « documents et objets laissés au Sénat par l'occupant allemand à l'issue de la Deuxième Guerre mondiale », comme le stipule le document officiel du haut parlement français, indique Le Monde.
2) - Reliques nazies : pourquoi le Sénat a-t-il tenu à les conserver ?
Un secret bien gardé dans la chambre haute du parlement français. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, des objets nazis - dont un drapeau et un buste à l'effigie de l'ancien fürher, A. Hitler, étaient conservés au Sénat
D'autres objets ont été répertoriés comme des livres en allemand, frappés des tampons « Luftflotte West » ou « Luftkreiskommando », ainsi qu'un drapeau nazi et le fameux buste dont l'origine demeure inconnue, ajoute le rapport.
« C'est une découverte pour beaucoup de gens », annoncent les services de communication du palais du Luxembourg, assurant que « tout le monde tombe de haut ».
En effet, aucun des parlementaires interrogés par les journalistes du Monde n'avaient connaissance de ces objets. « Je ne l'ai jamais vu et je n'en ai jamais entendu parler », jure l'ancien magistrat Jean-Marc Pastor. « Vous me l'apprenez », répond Vincent Capo-Canellas, sénateur (UDI) de Seine-Saint-Denis et actuel questeur au Sénat.
C'est finalement Damien Déchelette, actuel architecte en chef du Sénat, qui confirme l'existence de la sculpture : « Le buste devait être dans un bureau de l'occupant. Il est toujours resté en réserve, il n'en est jamais sorti. Personne ne s'en est occupé, je ne vois pas ce qu'on peut en faire », dit-il au Monde.
Cette trouvaille a stupéfié les hommes politiques du palais du Luxembourg. Elle fait polémique jusque dans les rangs du Sénat lui même, puisque son président - Gérard Larcher - a décidé de lancer un audit. « On ne garde pas un buste d'Hitler au Sénat, c'est insensé », déplore d'ailleurs le sénateur Les Républicains (LR) Roger Karouchi dans les colonnes du quotidien du soir.
Reliques nazies ; pourquoi les conserver ?
Pourquoi conserver de telles reliques ? L'historienne Cécile Desprairies donne un début d'explication au : "Les drapeaux nazis étaient pris comme trophées. Les lieux étaient pillés, saccagés, les libérateurs emportaient un petit morceau de l'occupant, ça a été la foire d'empoigne [...] Il n'y a pas eu de politique de destruction ou de police de contrôle. Les vainqueurs font ce qu'ils veulent", raconte-t-elle.
Ce buste en métal d’Adolf Hitler ainsi que le drapeau nazi, orné d'une croix gammée et d'une croix de fer, ont pu être conservés en toute discrétion au sous-sol du palais du Luxembourg depuis 1944. Cette collection pourrait être l'œuvre d'un ou de plusieurs individus et non de l'institution, le mystère reste entier.
« Hitler aurait adoré les réseaux sociaux » : la phrase choc du patron de Disney
Un monde loin d’être enchanté ? Luttant contre l’antisémitisme et le racisme, le PDG du groupe Walt Disney, Bob Iger, s’est vu décerner un prix, lors d'un dîner organisé à Los Angeles par le Centre Simon Wiesenthal. Il est certain que son discours de ce mercredi 10 avril, que l’on pourrait requalifier en critique, restera gravé dans les esprits. Le numéro un mondial de l’industrie du divertissement a en effet fustigé les réseaux sociaux. Il les accuse de répandre la haine, rapporte le magazine Variety.
D’après le patron du « monde féerique de Mickey », les réseaux sociaux serviraient à
répandre des « idéologies répugnantes
Selon lui, ils représentent « le plus puissant outil marketing dont un extrémiste puisse rêver », indique BFM.
« Et dans le pire des cas, les réseaux sociaux permettent au mal de s'attaquer aux esprits troublés et aux âmes perdues. Nous savons tous que les nouvelles véhiculées par les réseaux sociaux contiennent autant de fiction que de faits, propageant des idéologies répugnantes qui n'ont pas leur place dans une société civilisée ».
Et d’ajouter : « Les réseaux sociaux sont conçus pour refléter une vision du monde étriquée, filtrant tout ce qui remet en cause nos croyances tout en confortant constamment nos convictions et en amplifiant nos peurs les plus profondes », a-t-il analysé.
C’est pourquoi il appelle les dirigeants politiques à rompre avec la culture de la division et du mépris. « La haine et la colère nous attirent de nouveau vers les abysses. L'apathie gagne du terrain (...) Le monde politique, en particulier, est à présent dominé par le mépris ».
« Et dans le pire des cas, les réseaux sociaux permettent au mal de s'attaquer aux esprits troublés et aux âmes perdues. Nous savons tous que les nouvelles véhiculées par les réseaux sociaux contiennent autant de fiction que de faits, propageant des idéologies répugnantes qui n'ont pas leur place dans une société civilisée »..
A l’approche des élections américaines de 2020, il entend éveiller, voire réveiller les consciences. « Il est possible d'avoir un débat politique sans attaquer les gens (...) Nous devons nous souvenir que le désaccord respectueux est une composante essentielle d'une démocratie saine, pas un défaut ».
Il appelle d’ailleurs ses concitoyens de tous bords politiques « à être beaucoup plus exigeants avec (les) leaders politiques », en particulier avec les candidats des prochaines élections présidentielles.
« Beaucoup d'entre nous ici ont déjà été approchés par certains qui nourrissent des espoirs pour 2020, qui tâtent le terrain (...) Je veux entendre un discours qui n'est pas fondé sur le mépris d'autrui et une vision de l'avenir qui ne laisse pas, des millions de gens sur le bord de la route. Nous avons la responsabilité de réparer ce qui est cassé (...) Nous pouvons faire mieux », a-t-il conclu.