Une justice expéditive de Macron et de son ecxécutif exclusivement réservée aux Gens de Rien !
Les affaires : Benalla et Crase, toujours en attente de jugement ! L'arrestation des Gilets jaune femmes plaquées au sol ou hommes sont toujours plus faciles que d'arréter les casseurs Black-blocs !
* En attendant de « passer devant la justice française » A plus d'un an après les faits, Alexandre Benalla et Vincent Crase vaquent toujours à leurs affaires internationales et cela malgré les casseroles qu'ils trimballent. Ils continuent de voyager à l'étranger. Avec quels passeports ? En auraient-ils retrouvé dans le « coffre fort disparu »?
POUR VICTOR, CE FUT PLUS RAPIDE : INCARCÉRER TROIS
MOIS A MONTPELLIER !
« Mon procès, expéditif n'a même pas duré 10 minutes »
Victor (*) père de famille de 33 ans, est plombier . Le 9 mars, lors de l'acte 16, il est interpellé par les CRS, il écope de 4 mois de prison ferme et d'une amende. Dès lors, une solidarité exemplaire s'est déployée pour les aider lui et sa famille.
Rien ne prédestinait Victor, 33 ans, père de famille à la voix posée et au casier judiciaire vierge, à être incarcéré près de trois mois à la prison de Montpellier en mars dernier. La trajectoire de se plombier qui se définit comme « zen, très calme, anti-violence « dans la vie quotidienne est pourtant emblématique de celle de milliers de Gilets jaunes qui ont adopté et revendiquent la casse et l'affrontement avec la police comme gestes politiques.
« Avec les Gilets jaunes, les soi-disant « casseurs » sont devenus Monsieur Tout le Monde, analyse-t-i. On ne s'en sort pas économiquement et voter ne change rien. Expliquez avec des mots non plus. Donc ; on doit saccager le pays pour faire entendre notre colère » Au risque d'en payer le prix fort.
Le 9 mars, lors de l'acte XVI, sur la place de la Grande Comédie, il déclenche un feu d'artifice à 22 coups : Les 3 premiers partent en l'air et les suivant sur le cordon de CRS à 20 mètres en face de moi. « Il est immédiatement interpellé et placé en garde à vue, sans connaître ses droits - silence, appel d'un proche, visite médicale.
CONDITIONS DE DÉTENTION HONTEUSES...
Il reconnaît les faits et accepte la comparution immédiate, conseiller par un avocat « commis d'office » . « Je pensais pouvoir reprendre mon travail le lundi. « Son procès expéditif, n'a même pas duré 10 minutes ».
« Jugé pour violence sur personne dépositaire de l'autorité publique » et « participation à un groupement formé en vue de commettre des violence », il écope de 4 mois de prison ferme, 8 mois de sursis et 800 euros d'amende.
Au début, je n'ai pas compris ce qui m'arrivait, je n'avais jamais imaginé terminer en prison. » Il reste pendant cinq jours au quartier des « arrivants », situation de choc, puis est placé dans une cellule exiguë avec un autre détenu incarcéré depuis un an, «dans des conditions honteuses. Une forte solidarité va l'aider à tenir tant bien que mal « A l'intérieur, les détenus m'appelaient « le gilet jaune », il y avait du respect, du soutient. Un surveillant m'appelait « camarade », même le psychologue a finit par reconnaître que j'avais raison d’aller en manifestation. »
CAUCHEMARS RÉCURRENTS...
En son absence, sa compagne doit tout gérer, tout en cachant la situation à leurs enfants pour les protéger, Elle s'endette de 3000 euros pour payer l’avocat, les loyers, le « cantinage » « somme d'argent envoyé au détenu pour payer les frais courants à l'intérieur ) Mais le soutien s'organise « j'ai bénéficié de cagnottes, je recevais des dizaines de lettres de solidarité, j'ai même pu à mon tour aider d'autres détenus »
Le dimanche soir, les soutiens se rassemblent devant la prison pour faire des « casserolades » et des feux d'artifices ' »Toute la prison criait, c'était de la folie. C'était mon moment de gloire », se rappelle-t-il ému.
Depuis sa sortie en juin, Victor purge son sursis, assorti de la mise à l'épreuve de 2 ans. il a pu être réemployé dans son travail précédent ? Et, malgré des cauchemars récurrents, il se sent « encore plus déterminé ».
Le système ne veut pas répondre à notre colère, donc il met les gens en prison pour les détruire. Sur moi, ça a produit l'effet inverse. J'ai pris conscience que les prisonniers n'étaient pas la caricature qu’on en fait . Et je ne regrette absolument pas mon geste.
Il continue d’aller en manifestation « tous les samedis, en première ligne avec sa femme… Mais les mains dans les poches : rigole-t-il. Il ne peut pas lâcher le mouvement, après toute cette solidarité qui l'a entouré. »