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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Le billet de Robert

6 Décembre 2019, 11:22am

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Il est urgent d'arréter !

Il est urgent d'arréter !

La bande à Vidocq: roi des voleurs, roi des policiers ... L'histoire se répète au XXIe siècle et malgré leurs méfaits répétitifs envers le peuple français, ils veulent que nous les respections ! 



LA MACHINE À MENTIR A PERDU

 

Dans  la  préparation  d’un  jeudi  de  mobilisation, quelle force faut-il aux militants syndicaux  pour  ne  pas  s’effondrer  sous  les coups des médias ?

 

 

Avec   seulement quelques  minutes  disponibles  à  la  pause pour convaincre les collègues que le projet de réforme des retraites est nuisible pour la santé, inciter à participer à la manifestation, voire à faire grève, il faut de la ténacité pour en plus devoir le lendemain se débattre dans des montagnes d’arguments distillés sur le petit écran ou dans les radios. Et recommencer chaque jour.

 

Avec en plus un gouvernement, mené par une grande mauvaise foi, qui n’assume pas ses choix idéologiques. Au soir du 5 décembre, le fard et le maquillage coule un peu dans les ministères. Et chacun doit se renvoyer la patate chaude.

 

 

Aujourd’hui, 5 décembre, les français ont dit non au mensonge, à la tromperie et aux cadeaux faits aux riches sur l’argent  des contribuables. 

Le droit à la retraite n’est un privilège pour personne, surtout ceux qui qui vivent leur emploi loin de chez eux, à des heures variables, pendant que les riches, eux, choisissent les nuits chez Castel ou dans les suites des grands hôtels.

 

L’attelage emmené par Édouard Philippe commence à battre de l’aile. Ils sont tous solidaires, certes, et ne se critiquent plus en public. Mais leurs blasons ne brillent plus.

On voit sous la couenne paraître l'ancienne parure. Mais il serait bien en peine de renouveler ses troupes en pleine tempête.

 

Les plus aguerris vont se garder des coups bas jusqu'aux municipales. Les Les moins vernis serrent les fesses en attendant la fin de l’orage.

Des ministères sont tombés pour moins que ça.

À mi-mandat, c’est le seul choix qu’il reste à Emmanuel Macron pour préserver un semblant de cohésion dans une République bien malmenée.

 

Mais où trouverait-il les hommes et les femmes voulant le suivre après un gâchis pareil ? À moins que le capital, son donneur d’ordres, ait encore quelques fidèles bien affûtes prêts à ferrailler jusqu’à la prochaine étape ?

 

 

Le mouvement ne demande qu’à s’amplifier. Le retrait du projet est le minimum. Le président doit s’exprimer. Son silence serait lourd de conséquences.

 

Du coté des salariés et des syndicats, la coupe est pleine. Il va falloir éviter certains pièges, rester unis et construire, toujours, les conditions du rassemblement. Et amplifier le mouvement.

 

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