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La PDG de la RATP Catherine Guillouard s'octroie une augmentation de salaire de 50 000 euros et la justifie…
En plein marasme financier tant au sein de la SNCF qui avance la perte à ce jour un chiffre d'affaires en baisse de 400 millions d'euros après 3 semaines de grève, il est a penser qu'il en est de même concernant le manque à gagner à la RATP.
Ce qui n'empêche pas la PDG des transports parisiens Catherine Guillouard de s'accorder une hausse de salaire de 12,5 %. Dont la réaction des syndicats, n'en doutons pas !
La dirigeante prenant prétexte que sa rémunération se situe au niveau de celle des autres patrons d’entreprises de transport. ( y compris ceux des bus macron, ui ont doublé, voir triplé les tarifs de transport depuis le début de la grève. )
Les arrêts maladie ont de même quadruplé chez les conducteurs de RER et plus que doublé, voir
triplé, chez les chauffeurs de bus, selon « Le Parisien ». La direction de la RATP a confirmé ces
chiffres à l'AFP, mais s'est refusée à tout commentaire ! Elle a pa contre multiplieé les contrôles
chez les agents portés pâle, selon « Le Parisien »
Borne avait été jusqu’à décidé avec Guillouard, dans un environnement de travail particuliè-
rement hostile, de partir à la chasse aux chauffeurs de bus malades pour éventuellement
equalifier les arrêts maladie et suspendre l'indemnisation prévue si les contrôles s'avèrent
confondants.
Ils ont récemment réalisé 400 contrôles, parmi lesquels 380 ont déjà fait l'objet de rapports
qui ont abouti, pour 90 dossiers, à la suppréssion de l'indemnisation. Selon « Le Parisien »,
dans presque l'intégralité des cas, les sanctions sont justifiées par l'absence des salariés au
moment de la visite du medecin venu réaliser les contrôles.
« C'est quoi, cette chasse aux sorcières ? s'insurge le syndicaliste interrogé ! Les agents de la
n'ont plus le droit d'être malades ? La direction ferait mieux de s'interroger sur les raisons de
ces arrêts maladie ...
La question est légitime, car, en temps de grève, les conditions de travail du personnel non
gréviste de la RATP s'avèrent particulièrement difficiles.
Une source en interne explique : « Les passagers mécontents, la pression des grévistes sur les
non-grévistes et la difficulté à exercer son son métier dans un trafic routier dense
peuvent conduire ces salariés à une détresse psychologique très importante. »
Il est quand même nécessaire de rappeler ici, que si les praticiens en médecine
générale, qui est « tenus par le serment d’Hippocrate et le secret professionnel »
accordent des arrêts de travail pour surmenage ou autres, ils sont conscients de leur
pronostic médical et ne tiennent pas à avoir des décès ou suicides sur la conscience
comme cela s'est passé il y a dix ans chez France Télécom.
Il est naturel que pour ces gens du haut du pavé, « ces premiers de cordées du
macronisme » que des suicides d'employés qui après des mois de harcèlement constant ,
d'une hiérarchie sans scrupule, ne les touchent pas !
En effet, les dix-neuf salariés « France-Télécom », qui se sont suicidés au moment de
cette crise sans précédent au sein de cette entreprise, ces douze autres qui ont tenté de
le faire, et huit qui ont subi un épisode de dépression ou un arrêt de travail, n'aura, dix
ans plus tard, vraiment pas coûté très cher à ces délinquants en chemises blanches et
costumes trois pièces
Un an de prison et 15 000 euros d'amende. C'est la peine maximale requise contre Didier Lombard, ex-PDG de France Télécom, ainsi que deux autres anciens hauts dirigeants de l'entreprise, l'ex-numéro 2 Louis-Pierre Wenès, et l'ex-DRH Olivier Barberot. Les quatre autres dirigeants poursuivis sont condamnés à 4 mois de prison avec sursis et 5 000 euros d'amende…
La vie d'un salarié ne vaut vraiment pas chère aux yeux de la justice jupitérienne !
Les deux procureures, Brigitte Pesquié et Françoise Benezech, ont également requis 75 000 euros d'amende contre l'entreprise.