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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

LORSQUE MACRON – DELEVOYE - L 'EXÉCUTIF ET SES DÉPUTES GODILLOTS, SONT COMPLICES DU DÉTOURNEMENT DE FONDS DES CAISSES DE RETRAITES EN FRANCE, AU BÉNÉFICE DES BANQUIERS ET DU FONDS DE PENSION BLACKROCK L’AMÉRICAIN MULTIMILLIARDAIRE, EN VOULANT FAIRE MAIN BASSE SUR LE PACTOLE DE 153 MILLIARDS D'€UROS DES FONDS DE RÉSERVE FRANÇAISE ...

2 Janvier 2020, 16:18pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

LES FOURBERIES EN MACRONNIE

Honte à cette bande de casseurs de la République ! Avec un Premier ministre Philippe, qui vient d'élever Jean-François Cirelli, le dirigeant de la branche française du Fonds de pension américain BlackRock, au grade d’officier de la Légion d’honneur.  Sur les ordres du chef, n'en doutons pas. Certainement en remerciement d’une série de recommandations de BlackRock, en accord avec Delevoye, pour une réforme des retraites au minimum. Conseils et rapports qui avaient été envoyé au gouvernement par la société américaine en juin 2019.  Ce qui alimente des soupçons de collusion et peut-être même de corruption "bénévole" !!!.
Honte à cette bande de casseurs de la République ! Avec un Premier ministre Philippe, qui vient d'élever Jean-François Cirelli, le dirigeant de la branche française du Fonds de pension américain BlackRock, au grade d’officier de la Légion d’honneur.  Sur les ordres du chef, n'en doutons pas. Certainement en remerciement d’une série de recommandations de BlackRock, en accord avec Delevoye, pour une réforme des retraites au minimum. Conseils et rapports qui avaient été envoyé au gouvernement par la société américaine en juin 2019.  Ce qui alimente des soupçons de collusion et peut-être même de corruption "bénévole" !!!.

Honte à cette bande de casseurs de la République ! Avec un Premier ministre Philippe, qui vient d'élever Jean-François Cirelli, le dirigeant de la branche française du Fonds de pension américain BlackRock, au grade d’officier de la Légion d’honneur. Sur les ordres du chef, n'en doutons pas. Certainement en remerciement d’une série de recommandations de BlackRock, en accord avec Delevoye, pour une réforme des retraites au minimum. Conseils et rapports qui avaient été envoyé au gouvernement par la société américaine en juin 2019. Ce qui alimente des soupçons de collusion et peut-être même de corruption "bénévole" !!!.

RETRAITES :

 

153 milliards de réserves dans les caisses…

 

Pourquoi crier à la faillite quand on dispose d'un bon matelas de sécurité ? Le magot du Fonds de réserve, ajouté à celui des caisses complémentaires, fait relativiser l'urgence et la pertinence des mesures voulues par le gouvernement. Reste à trouver de nouvelles sources de financement pour consolider le système par répartition.

 

Alerte, le déficit arrive !

 

Aidé par le conseil d'orientation des retraites (COR), le gouvernement cris au loup. En 2025 suivant les hypothèses retenues par le COR, le régime de retraite entrerait dans la zone rouge, avec un déficit oscillant entre 7,9 et 17,2 milliards d'euros ?

 

Une « rhétorique de l'urgence » pour mieux vendre sa réforme visant à faire travailler les salariés plus longtemps pour toucher moins.

 

Seulement , voilà, depuis quelques semaines, Gilles Raveaud, économiste et maître de conférences à l'université Paris VIII Saint-Denis, déterre les trésors cachés de notre système de retraite pour contrecarrer la petite musique de l'exécutif. Il faut dire que les chiffres font tout de suite relativiser les propos alarmistes de la majorité.

Étant donné que la manne - ou plutôt les réserves constituées au fil des ans - atteint plus de deux fois le montant du déficit programmé. Avec 35 milliards d'euros cumulés, l'angoisse retombe.

 

MAIS D’OÙ VIENT CE PACTOLE ?

 

C'était la trouvaille de Lionel Jospin , la création d'un Fonds de réserve pour les retraites (FRR) pour assurer l'équilibre du système général de la retraite par répartition à partir de 2020. L'idée était alors de permettre à la génération du papy boom de créer elle même des réserves pour ne pas reporter l'intégralité de la surcharge sur les jeunes générations afin d'éviter des hausses de cotisations sociales, se rappelle Jean-Christophe Le Duigou, ancien responsable de la CGT, qui n'y était pas favorable.

 

3,7 % DE RENTABILITÉ

 

En clair, explique Gilles Raveaud, il s'agit « d'argent public placé sur les marchés financiers, des placements sûrs, mais aussi risqués. Ce fonds fonctionne tels un fonds de pension ». En réalité, le fonds atteint 15 % de rentabilité en 2009, après avoir perdu 24 % en 2008 lors de la crise financière, preuve de la volatilité de ce type de financement. Sur les quinze dernière années, la performance moyenne annualisée est de 3,7 %.

 

L'objectif initial voulu par Lionel Jospin été de doter progressivement ce fonds de 300 milliards d'euros en lui réservant une partie du produit des privatisations et autres cessions de participations de l’État. Les gouvernements successifs, au fil des réformes ont privilégié les mesures d'âge, recul de l'âge de départ à la retraite, allongement des durées de cotisation ou encore baisse des pensions, en changeant les modalités de calcul. (25 meilleures années, contre 10 instituées auparavant) plutôt que cette forme de capitalisation. C'est pour cela qu'il n'a jamais pris l'importance espérée.

 

Depuis 2011, le FFR n'a plus été alimenté. Depuis , il sert à rembourser le « trou de la Sécurité Sociale », en abondant la Caisse d'amortissement de la dette sociale (**) à hauteur d'un peu plus de 2 milliards chaque année. En 2024, date de l'extinction de la dette sociale, il restera un peu plus de 20 milliards dans ce fonds.

 

Or, la tentation est grande de la part de ce gouvernement de faire main basse sur cette cagnotte pour atteindre les objectifs budgétaires.

 

 

SANS EXONÉRATION DE COTISATIONS, PAS DE DÉFICIT !

 

D'autant que s'ajoutent à ce fonds du régime général d'autres réserves financières,                constituées par les complémentaires, (salariés du privé, fonctionnaires, indépendants, professions libérales) et dont le montant actuel cumulé s'élevait en 2016 à 118 milliards d'euros.

Une réserve visant à « maîtriser les chocs économiques et qui permet de verser six mois de pensions au cas où », explique la CFE-CGC.

 

Reste que, depuis la création de ces fonds, la question du financement n'a plus jamais été posée par les « exécutifs » ...

Or, comme le souligne l'économiste Henri Sterdyniak ce « pseudo-déficit provient essentiellement de la baisse des ressources, en raison de la forte baisse des ressources affectées au système, en raison de la forte baisse du secteur public et de la non-compensation de certaines exonérations de cotisations sociales »

 

Chaque année, ce sont 30 milliards d'euros qui sont offerts au patronat sans contrepartie, rappelle le PCF. Et de proposer « une modulation des cotisations » des entreprises en fonction d’objectifs écologiques et sociaux qui permettrait de

lever 50 à 70 milliards d'euros en cinq ans. Le PCF propose également de taxer « les revenus financiers » 289,8 milliards d'euros en 2018 – au même taux que les cotisations employeurs, soit 10,45 % ».

 

Le réseau retraites, constitué de syndicats dont la CGT et d'association comme ATTAC, insiste pour sa part sur la question de l'emploi et particulièrement de l'emploi des femmes, une question « décisive » considérée comme « un puissant facteur de dynamisation de l'économie et de rentrée de cotisations »

 

Car, insiste Jean-Christophe Le Duigou, les réserves ne sont en aucune façon une solution durable au problème de financement pour une amélioration de notre système qui est indispensable.

 

(**) 24 milliards d'euros libérés en 2024 par le comblement du

« trou » de la Sécurité Sociale

 

C'est le pactole qui sera disponible dès 2024 via la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades).

Créée en 96 et abondée principalement via la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) ainsi que par une partie de la contribution sociale généralisée (CSG), elle à pour mission de rembourser la dette de la Sécurité sociale

 

 l'origine, la Cades devait cesser sont activité en 2009.

 

Les multiples reprises de cette dette (de l'assurance maladie, de la branche retraites et du Fonds de solidarité vieillesse principalement) ont cependant eu pour conséquence de repousser la date de sa disparition.

 

Une dette qui sera « éteinte » en 2024, en a rappelé fin novembre Christian Eckert, ancien secrétaire d’État chargé du budget. Autant de ressources qui seront à partir de cette date disponibles chaque année.

 

Autant d'argent qui pourrait être réintégré dans les retraites afin de mieux prendre en compte la pénibilité ou améliorer les pensions.

LORSQUE MACRON – DELEVOYE - L 'EXÉCUTIF ET SES DÉPUTES GODILLOTS, SONT COMPLICES DU DÉTOURNEMENT DE FONDS DES CAISSES DE RETRAITES EN FRANCE, AU BÉNÉFICE DES BANQUIERS ET DU FONDS DE PENSION BLACKROCK L’AMÉRICAIN MULTIMILLIARDAIRE, EN VOULANT FAIRE MAIN BASSE SUR LE PACTOLE DE 153 MILLIARDS D'€UROS DES FONDS DE RÉSERVE FRANÇAISE ...
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