Congé pour le deuil d'un enfant ; on vous en explique la polémique.
La violence d’État n’est pas la réponse digne d’un gouvernement démocratique. Au contraire, les ministres s’usent, s’enlisent et s’embrouillent. Et les salariés, les citoyens, ne supportent plus les manœuvres visant à faire s’effondrer les mobilisations.
L’engeance soutenant Macron va trop loin. Elle se perd dans les couloirs du Parlement. Comme des lucioles, les députés godillots de la majorité se sont couverts de honte sur un texte visant à soutenir les familles, face au plus terrible des deuils, face à la perte d’un enfant. Ces infâmes calculateurs n’ont même pas évalué le coût réel de ce congé supplémentaire.
Douze jours au lieu de cinq, et ils ont compté « les charges » de l’employeur.
Une politique de DRH à la petite semaine ? Mais sommes- nous vraiment étonnés ? Un ex-DRH est bien aux commandes de la réforme des retraites depuis que Delevoye s’est pris les pieds dans le tapis. Le pays est livré aux administrateurs d’entreprise, aux syndics de faillite comme jamais.
La ligne rouge est franchie. Nous voilà dans une voiture lancée à vive allure, sans freins. Tout le monde essaie de prévenir le conducteur qu’il est dans une impasse. Lui, impassible et souriant derrière son volant, continue d’appuyer sur le champignon. L’accident est imminent si rien n’arrête le bolide lancé à un train d’enfer.
À l’Assemblée nationale, toutes les pistes sont envisagées pour stopper le projet de réforme des retraites. Dans les rues, les entreprises, salariés et militants, cherchent de nouvelles pistes d’action. Heureusement, la mobilisation ne faiblit pas. Elle se modifie, prend d’autres formes et, surtout, se renforce.
À mi-mandat, le président de la République envoie ses émissaires dans toutes les mairies de France, sous des étiquettes « divers » pour tenter de conquérir les bases qui lui font défaut pour conforter une hideuse politique antisociale, néolibérale et asphyxiante.
Il est essentiel de les débusquer, de ne pas laisser s’installer une caste avide, prête à tout, ni à laisser croître son pendant fasciste. Partout où c’est possible, le rassemblement se construit sur des valeurs de gauche. Autant de listes qui ont à cœur de faire œuvre utile pour l’intérêt collectif. Une volonté commune de construire les premiers remparts face à l’invasion libérale, à hauteur des communes.