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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Covid19 : Quand l'exécutif français et son « chef suprême pataugent dans la mélasse »

7 Avril 2020, 10:28am

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Covid19 : Quand l'exécutif français et son « chef suprême pataugent dans la mélasse »
Covid19 : Quand l'exécutif français et son « chef suprême pataugent dans la mélasse »
Covid19 : Quand l'exécutif français et son « chef suprême pataugent dans la mélasse »
Covid19 : Quand l'exécutif français et son « chef suprême pataugent dans la mélasse »
La France achète des masques et réfléchit à la
suite du confinement


 

Après avoir négligé l'importance de la pandémie Covid19 qui arrivait en France et alors que Madame Buzyn (ministre de la santé à l'époque) avait alerté le chef du gouvernement et par-là même le chef d’État dès le début janvier, ces responsables ont préféré penser en priorité aux élections municipales et placer cette dernière « tête de liste » pour les élections de Paris, en remplacement de Griveaux !

L'ensemble de l'exécutif français a pris ce virus avec beaucoup trop de légèreté, dès le début. Tout comme beaucoup de pays européens, mais aussi les dirigeants de Grande Bretagne ou les USA de Trump qui, pour lui « cette grippe disparaîtra avec le beau temps » .

 

Le gouvernement, après avoir donné un tour de vis mi-mars sur des mesures de confinement face à l'épidémie de Covid19, a demandé l'avis de son conseil scientifique sur la suite à donner à cette mesure drastique et passé commande de plus de 1 Milliard de masques, commandés en Chine pour la plupart et détournés par les dollars US à même le tarmac de l'aéroport.

« Mais l'Amérique de Trump est le pays ami par référence de nos chers dirigeants Français »

 

Confronté à un respect très inégal des mesures destinées à limiter la propagation de l'épidémie qui a déjà fait plus de 10 350 victimes dans le pays, le gouvernement avait annoncé la multiplication de contrôles et de nombreux lieux publics ont été interdits pour éviter les sorties intempestives à l'occasion des week-end d'un confinement totalement inédit.

Alors que nombre de voix, notamment dans le corps médical, réclament une mise sous cloche plus stricte, le nouveau ministre de la Santé, Olivier Véran a saisi le conseil scientifique créé sur le Covid-19 pour se prononcer sur « la durée » et « l'étendue » nécessaires du confinement.

 

L'avis du conseil est attendu ! Mais tout laisse croire que le confinement sera prolongé, jusqu'à la mi-avril, voir mai ou plus ! Ils sont encore aujourd'hui incapables de prendre une décision nette et claire.

Aujourd'hui, les « autorités sanitaires » pensent lancer une vaste opération de dépistage du Covid19 dans les EHPAD afin de dépister les cas positifs et d'éviter la contamination des autres résidents …

 

Depuis le mois de janvier, début de la maladie déclarée en France, il était plus qu'urgent de s'occuper de la santé des personnes âgées. Mais, sans se soucier de l'état moral de ces personnes, confinées dans leurs chambres de 10 m² et qui n'ont que la télévision comme seule distraction, c'est un désastre pour ces résidents d'écouter sur les antennes d'informations en boucle, les annonces des pompe-funèbres de service, du nombre de milliers demalades en réanimatio, des cetaines de décès journalier, le tout dû au virus.

 

Ils annoncent aussi des « guéris » sortis de cette pandémie, en oubliant toutefois de préciser que pour beaucoup d’entre-eux, qu'ils seront dans l'obligation de suivre de longues périodes de rééducation, marche, respiration, ré-oxygénation du sang. Des citoyens qui seront bien loin d'assurer les 60 heures de travail par semaine, prévus par la ministre du travail Muriel Pénicaud et ses semblables.


L’État français a pris en otage depuis plus de vingt ans les services hospitaliers publics. Réduisant sans cesse le nombre de lits hospitaliers, ( 100 000 lits et le personnel y étant attaché ), la fermeture des hôpitaux et maternités de proximité. Les gouvernements successifs ont toujours depuis ce temps, associé « service public de Santé et rentabilité financière ! »

Le résultat nous le payons aujourd'hui et, si depuis 2018 encore 5 200 lits ont été supprimés par l’État Macron, il est aberrant de lire dans les journaux, l’annonce par le directeur de l'ARS Grand-Est que la suppression de 174 lits et de 598 postes était toujours d'actualité dans les hôpitaux de Nancy.

 

Alors que cette Région est l'une des plus touchée par le Covid19, que ces hôpitaux sont dans l'obligation de déporter leurs malades par TGV, avions sanitaires, hélicoptères vers les Régions françaises moins touchées ou encore chez ses voisins allemands ou luxembourgeois,  c'est une honte nationale si ce personnage après de telles annonces, pouvait rester en place sur un poste régional aussi important !


 

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