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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

LA CHRONIQUE ÉCONOMIQUE DE PIERRE

27 Mai 2020, 23:55pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

 Sanofi : son capital est à (82,80 %) aux mains du public. Les investisseurs institutionnels en possèdent 77,43 %, dont 26,58 % sont la propriété d'Américains, 16,24 % de Français et 14,41 % de Britanniques. Les institutions allemandes détiennent, quant à elles, 4,08 % des actions Sanofi, la Suisse 1,95 % et le Canada 1,71 %. Mais eau cas ou le labo trouverait le vaccin anti-Covid 19, ce sont les USA qui seront prioritaire...
 Sanofi : son capital est à (82,80 %) aux mains du public. Les investisseurs institutionnels en possèdent 77,43 %, dont 26,58 % sont la propriété d'Américains, 16,24 % de Français et 14,41 % de Britanniques. Les institutions allemandes détiennent, quant à elles, 4,08 % des actions Sanofi, la Suisse 1,95 % et le Canada 1,71 %. Mais eau cas ou le labo trouverait le vaccin anti-Covid 19, ce sont les USA qui seront prioritaire...  Sanofi : son capital est à (82,80 %) aux mains du public. Les investisseurs institutionnels en possèdent 77,43 %, dont 26,58 % sont la propriété d'Américains, 16,24 % de Français et 14,41 % de Britanniques. Les institutions allemandes détiennent, quant à elles, 4,08 % des actions Sanofi, la Suisse 1,95 % et le Canada 1,71 %. Mais eau cas ou le labo trouverait le vaccin anti-Covid 19, ce sont les USA qui seront prioritaire...

 Sanofi : son capital est à (82,80 %) aux mains du public. Les investisseurs institutionnels en possèdent 77,43 %, dont 26,58 % sont la propriété d'Américains, 16,24 % de Français et 14,41 % de Britanniques. Les institutions allemandes détiennent, quant à elles, 4,08 % des actions Sanofi, la Suisse 1,95 % et le Canada 1,71 %. Mais eau cas ou le labo trouverait le vaccin anti-Covid 19, ce sont les USA qui seront prioritaire...

Dans le film Cogan: KillingThemSoftly, dans lequel il joue le rôle d’un tueur, Brad Pitt prononce cette phrase terrible en toute fin : « L’Amérique, c’est pas un pays, c’est un business ! »

 

On pourrait le croire en découvrant les propos du Britannique Paul Hudson, le directeur de Sanofi monde. Il déclare que si son laboratoire trouvait un vaccin contre le Covid-19, «les États- Unis obtiendront le vaccin en premier, car ils ont investi pour essayer de protéger leur population».

Autrement dit: priorité à ceux qui ont mis le plus d’argent sur la table. 

Les Européens devront faire la queue, quant aux Africains, ils devront attendre le prochain siècle ! 

 

Aux États-Unis encore, l’annonce par le laboratoire du Massachusetts Moderna de résultats positifs lors de ses essais cliniques d’un vaccin contre le Covid-19 a fait bondir le cours de ses actions à Wall Street de 30 % et porté sa valeur boursière à 30 milliards de dollars.

 

La Bourse américaine a progressé de 3 % et le CAC 40 de plus de 5 %. Les perspectives de pouvoir faire plus de fric en ces temps difficiles pour l’humanité galvanisent le monde de l’argent, qui, hélas, ne se réduit pas au seul pays de l’Oncle Sam, le groupe Sanofi étant français pour l’essentiel, la famille Bettencourt, notamment, contrôlant près de 10 % de son capital.

Dans la quête d’un vaccin contre le virus, chacun essaie de damer le pion aux concurrents, chacun tente de décrocher la timbale dorée. 

 

Mais cette affaire, en son fond, ne pose-t-elle pas la question de la gestion des biens communs à l’échelle de la planète tels le climat, l’eau, la santé, l’énergie, la connaissance... ?

 

Qui peut aujourd’hui prétendre être définitivement à l’abri d’un virus apparu à l’autre bout de la terre ? 

C’est ainsi que dans les années 2010 on a craint que le virus Ebola apparu en Afrique ne gagne l’Europe et il est vrai que le reste du monde n’est guère assuré d’être préservé tant qu’un virus à forte capacité de transmission à l’homme sévit en un seul point du globe.

 

On touche là aux limites de la marchandisation : si le critère pour obtenir les moyens de lutter contre une maladie, un risque infectieux est celui de l’argent, l’humanité se condamne elle-même car les virus se moquent des frontières et des cours de Bourse.

 

Aussi, plutôt que de chercher à accaparer les découvertes, plutôt que de prétendre faire du « business » avec, il faut les partager. Y compris avec les pays qui n’ont pas les moyens de financer les recherches. 

Se protéger tous, c’est se protéger soi-même ! 

 

L’humanité a tout à gagner à commencer à se débarrasser des rapports marchands. 

 

 

 

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