TIRONS LES ENSEIGNEMENTS DE LA CRISE SANITAIRE

CRÉONS LA SÉCURITÉ VIEILLESSE !

En se rendant, le 17 mai dernier, dans l’Aisne pour commémorer la bataille de Montcornet au cours de laquelle Charles de Gaulle s’est illustré en 1940, le président « startuper » n’est pas le premier à tenter de capter un héritage dont toute sa politique prouve qu’il n’est pas le légataire.

Avec la crise du coronavirus, c’est bien un nouvel élan au programme du Conseil national de la Résistance dont la France a besoin plutôt que de faire du gaullisme une opération de communication. En 1946, l’union des communistes aux gaullistes avait fait naître notre régime de Sécurité sociale qui fait aujourd’hui autant partie de notre patrimoine national que la Tour Eiffel ou Notre-Dame.

Au sortir de cette « guerre » contre le coronavirus, l’heure est venue de se pencher sur ce que d’aucuns appellent un naufrage et que les spécialistes abordent selon le concept de « cinquième risque » pour parler de ce qui, au fil des âges, proche comme une certitude : la vieillesse.

Il y a quelque chose d’effroyable quant à la menace morbide qui a plané sur les      700 000 résidents des Ehpad au point qu’on y a craint jusqu’au décès 100 000 résidents et qu’on en dénombre à ce jour 10 000. Cela est d’autant plus insupportable lorsque que le virus s’est propagé à défaut de suffisamment de masques pour les soignants et faute de places dans les hôpitaux pour nos aînés.

Depuis l’épisode caniculaire de 2003, lors duquel 19 000 personnes âgées trouvèrent la mort, quelles leçons furent tirées ? Presque aucune...

Avec un coût moyen de 2 000 euros par mois, le prix d’un Ehpad est 30 % plus cher en moyenne que la retraite de ses résidents, contraints de puiser dans les économies ou de ponctionner les revenus de leurs enfants.

Et ce pour des établissements où, pour autant, le manque de moyens s’est transformé en drames humains. Après la Sécurité sociale au lendemain de la guerre, il est grand temps que la collectivité nationale prenne en charge les Ehpad et crée la sécurité vieillesse pour donner un nouveau souffle à la magnifique formule d’Ambroise Croizat :

« Dans une France libérée, nous libérerons les Français des angoisses du lendemain. »

                                                                                        Duvoisin Aymeric -Liberté Hebdo.

Attali - Macron et sa bande: Trop c'est trop !

Jacques Attali, celui qui fût « conseiller spécial » de François Mitterrand de 1981 à 1991, est aujourd'hui un « macroniste super compatible ». Il lui est attribué le propos « empreint de modestie » dans l'ouvrage de l'écrivaine Anne Fulda, intitulé « Emmanuel Macron, un jeune homme si parfait » propos qui fut repris dans la « rubrique Politique-Économie-Finances » le 7 mai 2017 :

Aujourd'hui, encore plus proche de « Jupiter », il est âgé de 77 ans. Mais il tient d'autres propos qui font peur, et, nous rappellent les années noires du pétainisme ? Â croire qu'il serait prêt à imposer « l’étoile bleue » aux personnes du 3^eme et 4^eme. Âge.

« Dès qu'il dépasse 60/65 ans l'homme vit plus longtemps qu'il ne produit et il

coûte cher à la société. La vieillesse est actuellement un marché, mais il n’est

pas solvable.

Je suis pour ma part en tant que « socialiste » contre l'allongement de la vie.

L'euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures »

Il en oublie peut-être que ses propres parents ont porté l'étoile jaune il y a 76 ans en Algérie ou il est né.