La catastrophe de Beyrouth Liban
La catastrophe de Beyrouth il y à 48 heures - qui rappelle celle de l'usine Lubrizol de Rouen le 26 septembre 2019 et ses fumées toxiques et amiantées rependues sur les cultures agricoles et maraîchères sur des centaines de km en France et à l'étranger.
Il est extrêmement « généreux » de la part d’Emmanuel Macron de se priver de quelques heures de vacance au fort de Brégançon pour rendre visite aux sinistrés de Beyrouth. Cent-cinquante morts, un nombre encore inconnus de disparus et des milliers de blessés, 300 000 Beyrouthins se retrouvent sans abri.
La catastrophe de Beyrouth nous rappelle celle de Toulouse en 2001, 31 morts et 2 500 blessés, après l'explosion de l'usine AZF, due là aussi à un stockage de nitrate d'ammonium
Mais plus proche de nous, c'est la catastrophe de Rouen, « une métropole qui compte environ 660 000 habitants. » et l'explosion de l'usine Lubrizol le 26 septembre 2019 ou « un président », indisponible, s'est trouvé dans « l'obligation » de se rendre plus d'un mois après la catastrophe sur les lieux, le mercredi 30 octobre, alors que ce déplacement n'était pas prévu dans l'agenda présidentiel.
Il faut dire que la métropole rouennaise n'a rien à voir avec le Liban, pays de près de sept millions d’habitants, dont 365 000 résidents à Beyrouth. Un pays mis à sac par des gouvernements successifs, corrompus de tous poils, depuis des décennies et dont beaucoup de ses anciens dirigeants sont propriétaires de résidences somptueuses dans les quartiers huppés des stations de sports d'hiver en France, ( rien à voir avec les 70 % de pauvres libanais et les 300 000 sans abri de Beyrouth ! )