Lorsque l'empire Mulliez profite des bienfaits des lois Macron sorties pendant le confinement ! Les vautours sont à l’affût et se servent !
« Alinéa » entreprise de la galaxie Mulliez, profite des décrets Macron, passés pendant le confinement, pour liquider l'entreprise et la reprendre à bon compte: VONT-ILS BÉNÉFICIER DES FONDS DE RELANCE DES 100 MILLIARDS PRÉVUS PAR CASTEX OU DE CICE POUR LA REPRISE DES 1000 EMPLOIS REPRIS DANS L'ENTREPRISE ???
Le PDG Alexis Mulliez et l’association familiale Mulliez avaient déposé une offre de reprise pour leur entreprise d’ameublement Alinéa. Le tribunal de Marseille a validé celle-ci, permettant aux actionnaires de revenir à la tête de l’enseigne. 992 emplois sont supprimés.
Sur les 26 magasins répartis sur le territoire, il n’en reste que neuf. Celui de Noyelles-Godault, dans le Pas-de-Calais, fait partie des sacrifiés. Ses 51 salariés seront probablement tous licenciés.
Selon Eddy Chlang, délégué CGT, les offres de reclassement proposées par Alinéa sont en effet mal adaptées aux salariés. Le tribunal a estimé pour sa part que cette offre était « la seule alternative possible à une liquidation judiciaire directe ».
Le décret publié le 20 mai veut répondre pour partie aux difficultés rencontrées par les entreprises durant la période de confinement.
Pour éviter une liquidation, ce texte autorise ainsi un dirigeant qui dépose le bilan à se présenter comme repreneur potentiel et à déposer une offre.
Seule condition, en plus d’être viable, cette offre doit prévoir un maintien de l’emploi. Mais pas de l’ensemble de l’effectif.
Les dirigeants de Camaïeu à Roubaix avaient eux-mêmes fait une offre de reprise de leur entreprise. Mais cette fois, le tribunal de commerce de Lille n’avait pas suivi et lui avait préféré une offre mieux-disante (celle de Michel Ohayon portait sur la reprise de 2 659 salariés sur 3 900, au lieu de 2 148 pour les anciens dirigeants).
Le tribunal de Lille avait également été sensible à la perte de confiance du personnel de Camaïeu pour leur direction. Pour Alinéa, le tribunal de commerce de Marseille a au contraire accepté qu’Alexis Mulliez et l’association familiale gardent la tête de l’entreprise.
Pourtant, regrette l’avocate des salariés, le groupe rencontrait des difficultés structurelles depuis des années (comme c’était le cas pour Camaïeu).
Or, le décret du 20 mai doit être utilisé lorsque l’entreprise rencontre des problèmes conjoncturels.
Selon l’avocate, ce n’était pas le cas et la crise sanitaire aurait servi de prétexte.
Le repreneur aurait donc profité d’un effet d’aubaine, il pourra passer à la caisse pour toucher ses dividendes en fin d'année !
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