Quand la planche à billets tourne au maximum pour aider les actionnaires à empocher leurs dividendes.

Les « RAPETOU » à l'œuvre : Ils sont prêts à empocher les dividendes sur le dos des jeunes, des salariés et des services publics !

Ces milliards d'euros qui vont sortir de la BCE ou d'autres banques centrales américaines, japonaises ou autres ne nous tombent pas du ciel, mais par les planches à billets de fausses monnaies que les États, la BCE et autres vont mettre encours sur le marché, afin de bluffer les citoyens.

Ne soyons pas dupe ! Cette fausse monnaie qui sera prêtée aux banques nationales à un taux de moins 0,75 % pour les banquiers et le grand patronat, aura pour seule conséquence de licencier en masse, au seul fin de les aider à licencier le personnel et financer les dividendes de leurs actionnaires! ( Renault – Airbus- Air France - Sanofi etc. ainsi que toutes les entreprises qui profiteront de cette occasion pour délocaliser leur production)

L’hebdomadaire « Le Point » affirmait en décembre 2019 que la première voiture électrique Dacia-Renault sortirait pour 2021-2022. Ce modèle serait une déclinaison d'un modèle chinois existant ».

Posons-nous la question : Renault, qui parle de licencier en France sur plusieurs sites, suite à la pandémie du Covid ( qui est loin d'être terminée) : Comment l'entreprise va-t-elle se servir les milliards de crédit d’État pour aller implanter ses nouveaux sites de fabrication ?

En Chine ou Pakistan en Inde ou autres ?

Cette fausse monnaie lancée sur le marché européen et mondiale, ne sera pas remboursée par les patrons « marron », encore moins par les États emprunteurs qui les auront reçus, mais bien par les salariés, retraités les jeunes qui arriveront sur le marché du travail , ainsi que beaucoup d'autres qui devront se serrer la ceinture pendant de décennies afin de rembourser aux milliardaires ces fausses devises.

En effet les ultra-libéraux d'Europe, mais surtout de France gouvernés par le macronisme, la haute finance et les grands patrons, se retourneront bien vite sur les salariés, cadres moyens, petits commerçants, petites entreprises et autres pour en tirer les marrons chauds. Ils n’oublieront pas de pressuriser le peuple le plus tôt qu'ils en auront l'occasion.

Au total, la France a enregistré un pic de 7 millions de personnes recherchant un emploi et vivant d’indemnités et de « petits boulots ». La détérioration des comptes publics est telle que le gouvernement va exiger aux ménages de mettre la main à la poche pour la couverture d'un déficit qui atteindra 9 % du PIB.

Les promesses aujourd'hui paraissent « réjouissantes !» ; mais avec trop de « non-dit » sont actuellement gardées au secret; car en macronie, les Macron – Castex - Le Maire et les autres sont déjà en campagne électorale depuis plusieurs mois, et ils se garderont bien d’annoncer le « futur proche ».

Afin de réduire ce besoin de finance, ce ne sont pas les contraventions de 135 euros ou plus appliquées pour le non respect du confinement ou le port du masque, encore moins la vente des masques obligatoires avec une TVA de 5.5 % qui suffiront aux technocrates qui nous gouvernent de rembourser le « papier imprimé » pour la cause. Ils risquent par contre d'augmenter les impôts, TVA et autres, contrairement aux promesses de messieurs Castex – Le Maire et d’autres ténors Lrem sur les chaînes médiatiques.

A moins qu'il n'économise sur le fonctionnement des services publics, ou avec des dotations encore plus restreintes aux Régions, Départements, Communautés de communes et communes elles-mêmes, compte tenu des structures injustes du prélèvement fiscal des dépenses de redistribution, cela pèsera une fois de plus sur les familles populaires. 

Le choix qu'ils ont fait est de faire reprendre par la Caisse d’amortissement la dette sociale (Cades) d'une partie de la « dette Covid » n'est en rien anodin.

Est-ce le premier pas dans la mise en œuvre de cette stratégie ? Ce sont 160 milliards que l’État se débarrassa ainsi sur le dos des redevables de la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS), mise en place par Alain Juppé en 1996 et qui devait « s'éteindre » en 2025.

Celle-ci reprend du service pour 9 années supplémentaires et représentera une ponction annuelle de 25 milliards ...

Cette crise va donner ainsi au patronat et aux banquiers la possibilité d'imposer de nouveaux sacrifices aux salariés, petits commerçants, artisans ainsi qu'aux professions libérales etc. Un processus bien engagé, comme le démontre la campagne du Medef autour du thème « travailler plus »

C'est par le recours aux accords d'entreprise du type APDE ( préservation ou de développement de l'emploi ), qu'ils réduiront les rémunérations, les blocages de salaires et retraites ( qui durent depuis des décennies déjà) de l'allongement du temps de travail avec le passage à 48 heures hebdomadaire (voir plus), suppression des jours fériés ou encore de la réduction des congés payés, tout en augmentant les taxes et TVA sur les produits de premières nécessités.

( Alors que le premier syndicat allemand, IG Metall, propose l'ouverture de négociations en vue d'un passage à la semaine de travail de quatre jours avec le patronat, dans l'intérêt pour tous de limiter les suppressions d'emploi, suite au contexte de récession économique due à l'épidémie de coronavirus et de mutation de l'industrie automobile.)

Cela fait parti d'un chantage organisé envers les travailleurs dans l’intérêt exclusif des banquiers et des actionnaires du CAC 40 qui n'oublieront pas de passer à la caisse pendant et après la pandémie !

La macronerie aujourd'hui en place, impose de lourds sacrifices à des millions de salariés, elle prime les embauches de jeunes en CDD jusqu'à 8 000 euros sans en imposer la transformation en CDI en fin de contrat.

Mais elle laisse sur le carreau les chômeurs cadres ou ouvriers qualifiés de 40 ans ou plus en dehors de tout accord de réembauche en entreprise!

Elle continue de faire des cadeaux aux grands patrons, par milliards d'euros en supprimant les charges sociales et autres, alors qu'elle refuse toujours le rétablissement de l'ISF pour ses amis ultra-fortunés !