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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

L'antiracisme du « Macron nouveau vient d'arriver »! Tout juste sorti des « parlottes diffusées sur les chaînes télé » dont nous payons tous la redevance !

8 Décembre 2020, 17:40pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Dans l'affaire Christophe Dettinger, le boxeur Gilet jaune aux mains nues contre des boucliers, il a été condamné à un an de prison.  À la suite des événements survenues et l’arrestation du boxeur, une cagnotte en ligne avait fait son apparition. Sur le site Leetchi, plusieurs personnes ont alors témoigner leurs soutiens. La cagnotte avait même dépassé les 120 000 euros. Mais face à la polémique grandissante, le site a été clôturer et la cagnotte aussi.

D'un autre côté, dans l'Affaire Michel Zecler : Didier Lallement- le préfet de police de Paris, accorde un soutien financier aux policiers mis en examen et la protection fonctionnelle aux agents mis en cause dans le tabassage du producteur de musique noir.

La même loi pour tous ! sauf qu'avec Macron - Castaner - Darmanin- Lallement, c'est une autre République et il faut voir « différemment  » !La même loi pour tous ! sauf qu'avec Macron - Castaner - Darmanin- Lallement, c'est une autre République et il faut voir « différemment  » !
La même loi pour tous ! sauf qu'avec Macron - Castaner - Darmanin- Lallement, c'est une autre République et il faut voir « différemment  » !

La même loi pour tous ! sauf qu'avec Macron - Castaner - Darmanin- Lallement, c'est une autre République et il faut voir « différemment  » !

Je vous avais déjà dit que je m’énerve souvent ? Non ? J’aurais dû. Ce week-end, ça n’a pas manqué, ma maman a dû menacer de me couper les vivres pour que je n’aille pas gifler notre guide suprême Emmanuel « Robocop » Macron.

Je lui ai rappelé qu’elle ne m’avait plus nourri depuis que j’ai appris à ouvrir une boite de Blédina tout seul, mais elle a répliqué du tac au tac que c’était à dix-huit ans et que ça ne remontait donc pas tant que ça.

Nous n’avons pu conclure sur le gagnant de la dispute, mais le mal état fait, j’avais hésité, mon élan était coupé et, au lieu d’arranger la dentition fragile du titulaire de la magistrature suprême, j’ai dû regarder un soixante-troisième épisode des Ch’tis contre Les Marseillais contre les profs de moyenne section, alors qu’il n’y a évidemment aucun suspens sur le vainqueur de ce programme.

 

Vendredi dernier, le président était donc interviewé pendant trop longtemps sur le plateau de Brut, et ce par des journalistes à visage de chatons et testicules de chapon. Des pulsions homophobes aussi compréhensibles que répréhensibles parcouraient mon esprit fatigué par la modernité et gênaient ma concentration. J’ai retenu deux-trois trucs cela dit.

« Aujourd’hui, quand on a une couleur de peau qui n’est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé » et « c’est insoutenable ». Le mec te valide les thèses racialistes dans le plus grand des calmes. Et que ça t’annonce la création d’une plateforme en janvier pour dénoncer les discriminations subies par les citoyens dans leurs rapports avec la police.

C’est vrai qu’il était jusqu’ici trop difficile de pleurnicher en France, il fallait un mouchoir de plus. Si Emmanuel Macron dit que les noirs et les maghrébins sont plus contrôlés parce que noirs et maghrébins, et il le dit, il en découle nécessairement que la police est raciste.

 

Donc, bien qu’il le nie, quand il espère ramasser les voix de la jeunesse en s’adressant à un de ses médias préférés, le chef de l’État traite sa police d’institution raciste. La même police qui lui a sauvé la mise lors des journées si chaudes de décembre 2018, dégoûtante ingratitude.

Quelle belle démocratie, qui pousse la clef de voûte de l’État  à l’insulter dans l’espoir incertain d’obtenir quelques votes de plus. Et dire que les électeurs de droite, vous savez ceux qui sont attachés à « l’autorité de l’État », vont bourrer les urnes de bulletins à son nom en 2022 pour protéger leurs économies petites-bourgeoises.

À vomir, et surtout stupide, puisque toutes les études sur le sujet réalisées par des laboratoires américains prouvent qu’on protège difficilement ses économies quand une guerre civile fait rage (étonnant n’est-ce pas ?).

 

Le président a poussé plus loin la blague racialiste en appelant à la constitution d’une liste de trois à cinq cents personnalités noires et arabes qui servira à renommer des rues françaises.

Mais oh, ça va Manu ? Déjà, pourquoi seulement des noirs et des arabes ? Et les asiatiques ? Et les juifs ? Et les inuits ? Et les Hurons ? T’y as pensé aux Hurons, qui ont tant versé de sang pour la France, et ça c’est vérifiable, et que Louis XV a lâchement abandonnés à la sauvagerie iroquo-britannique ?

Moi, quitte à garder des liens avec notre ancien empire colonial, je suis pour accueillir plus d’immigration amérindienne. Bref, depuis quand établir des divisions entre Français sur la base de leur race est une idée intelligente ?

Si des noirs et des arabes ont accompli de grandes choses pour la France, il faut évidemment donner leur nom à des rues, mais le faire parce qu’ils sont noirs et arabes, c’est aussi dangereux que méprisant.

« Voilà, Mamadou et Mohammed, vous avez une rue à votre nom. Y’a bon la France hein ? Voilà, vous êtes des gentils coloni… euh membres des minorités ».

 

L’antiracisme actuel est évidemment un mépris néocolonialiste larmoyant. Il est aussi un dissolvant de l’unité national, nous le savions, mais tout ceci prend des proportions dramatiques quand il est professé par le président de la République.

Comment demander à des populations de s’assimiler quand on cède à toutes leurs revendications les plus abracadabrantesques, et à plus encore ? Voilà une colle qui vous occupera jusqu’à mon prochain édito. 

                                                                                                                                             Ange Appino

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