Est-ce le nouveau « variant » caché de Macron et Véran ?
Sarkozy, vacciné en catimini contre la Covid-19 en janvier, bien avant les soignants, les personnes âgées de plus de 75 ans et les personnes à risque.
Selon les informations de L'Express, l'ancien chef d'Etat français s'est montré très critique envers l'actuel président au sujet de la campagne de vaccination orchestrée par son successeur.
« Un fiasco », « c'est ahurissant », « rien n'a été organisé. »
Début janvier, l'organisation de la campagne de vaccination en France faisait l'objet de vives critiques de la part de professionnels de santé. Six semaines plus tard, l'exécutif est toujours sous le feu des critiques à l'image de celles lancées par Nicolas Sarkozy.
Alors que l'ancien chef d'Etat français a reçu une première injection du précieux sérum en janvier 2021 à l'hôpital militaire Percy (Hauts-de-Seine ) L'Express révèle que l'ancien leader des Républicains n'a pas été tendre envers Emmanuel Macron au sujet de la campagne de vaccination orchestrée par son successeur.
« Le vaccin Spoutnik, quand est-ce qu'il va le mettre sur le marché ? C'est cet après-midi qu'il faut signer ! », aurait ainsi lancé Nicolas Sarkozy, en privé, dans des propos rapportés par L'Express.
Et de poursuivre, sur un ton toujours cinglant : « Vous vous rendez compte, on annule les gens pour leur deuxième injection ?! »
Pour rappel, la vaccination n'est pas encore ouverte aux personnes de moins de 75 ans, sauf pour les personnes à risque et les soignants. Par ailleurs, après la publication de résultats positifs quant à son efficacité, le chef de l'État n'a pas fermé la porte à l'utilisation du vaccin russe Spoutnik V en Europe comme en France si une demande d'homologation était transmise à l'Agence européenne du médicament (EMA), et si cette dernière validait le vaccin.
Selon les derniers chiffres, 2 357 944 personnes ont reçu la première injection du vaccin (+44 142 sur les dernières 24h). On compte 816 990 personnes ayant reçu les deux injections (+100 103 en 24h), et donc totalement immunisées.
Mais pour Sarkozy, à 66 ans, il serait déjà vacciné contre la Covid-19.
Les Français scandalisés
Voici une information qui ne va pas servir Nicolas Sarkozy…D’après l’Express, l’ancien président aurait bénéficié du vaccin contre le Coronavirus alors qu’il est seulement âgé de 66 ans et donc non-prioritaire. De quoi faire enfler la polémique !
Depuis le début de la campagne de vaccination, les critiques ont fusé. Si elle a été jugée bien trop lente à ses débuts, aujourd’hui, ce sont d’autres problèmes qui font débat. En effet, entre la très haute demande, le peu de centres de vaccination disponibles et les arrivages des doses, c’est la cohue.
Les personnes pouvant prétendre au vaccin sont nombreuses à ne pas obtenir de rendez-vous. Rappelons que les concernés sont les soignants, les personnes de plus de 75 ans et celles de moins de 75 ans atteintes de pathologies à risque. Malgré tout, il semblerait que certains aient trouvé le moyen de contourner ces restrictions comme Nicolas Sarkozy, âgé de 66 ans seulement.
D’après l'Express, ce dernier aurait reçu une première dose ce qui ne manque pas de scandaliser l’Hexagone.
Une première dose en janvier
D’après le média, Nicolas Sarkozy se serait rendu à l'hôpital militaire Percy (Hauts-de-Seine) en janvier dernier pour recevoir son premier vaccin. Notons que ce n’est que le 18 janvier que la vaccination a été ouverte à des catégories de personnes autres que les soignants.
Au vu de son âge et de sa condition, l’époux de Carla Bruni est donc loin de faire partie des personnes prioritaires. Rappelons également que son statut d’ancien président ne lui confère aucun passe-droit. Son entourage a d’ailleurs refusé de commenter les raisons de cette vaccination
Les Français bouche bée
Inutile de dire que cette information révélé par l’Express ce 18 février a eu vite fait de faire enfler la polémique. Sur les réseaux sociaux, nombre d’internautes ont montré leur colère face à la situation.
Sarkozy, 66 ans, aurait reçu dès janvier une dose de vaccin anti-Covid, selon L'Express, alors que sauf pathologie à risque ou soignants, les moins de 75 ans n'y ont pas droit. Quel scandale: nos parents et nos proches attendent désespérément leur injection... #Vaccin#Sarkozy
Par Allison Pujol